dimanche 29 septembre 2019

2019-09-29 Villeneuve-Minervois - Virade de l'Espoir


Il est six heures (vingt-sept)
Cenne-Monestiés
S’éveille
(Avec mes remerciements à Jacques Dutronc)
Je jette un coup d’œil sur le réveil et je me rendors. C’est trop tôt
Il est six heures vingt-huit et j’ouvre l’œil encore. Il est temps de me lever. Je coupe le réveil qui est prévu pour 6h30. Comme cela il ne réveille pas Anne.
Puis je me rends compte – je n’ai pas mal. Je n’ai plus mal dans le poignet, je n’ai plus mal au dos, je n’ai plus mal à l’épaule. Merci Damien, mon kiné
Mais un vieux dicton dit que quand on vieillit et que l’on se réveille et que l’on n’a pas mal quelque part, on doit avoir passé l'arme à gauche. Je me pince, je suis bien vivant.
Donc, par une logique inébranlable, je dois être plus jeune que je ne pensais.
Je me sens en grande forme, la première fois depuis plusieurs mois. C'est une sensation formidable.
C’est un bon début pour une belle journée ;
Trois quarts d’heure plus tard je suis en route. A Raissac, le ciel devant moi est rouge avec le lever du soleil. C’est beau, très beau. Le ciel n’a pas de nuages, et il est d'un bleu clair. Au fur et à mesure que je roule le rouge disparait mais le ciel reste beau. Je vois les lignes d’un avion qui traverse bien haut les cieux ? A gauche je vois le Nore avec sa fusée au sommet (comme la Rhune). A droite je vois mes amis, Bugarach, le Canigou et le Madres. Il y en a surement d’autres, mais en conduisant je dois regarder la route.
Et puis nous voilà à Villeneuve Minervois pour le départ du Virade de l’Espoir. Beaucoup de gens, mais surtout beaucoup d’amis. Jacques bien sûr, qui m’a conduit depuis le pont rouge (Paule viendra plus tard), Francis et Renée, Armand et Josy, NicoleD, Roger, Guy, Ginette et Christian, FrançoiseE revenue de ses vacances à travers la France, Françoise et Jean-François, Virgile, ClaudineB, Marie-France et André, MaguyA, Gérard et Marie-Claire, JacquesC et Huguette, Elisabeth, Pierre et Jacqueline, Marcelle et Jean-Pierre, Marie-Claude, MartineP, Monique et Claude, Linda. Et peut-être d’autres qui m’excuseront de ne les avoir pas inclus.
Et nous partons. Trois parcours, 4, 8 et 12 kilomètres. Je prends le 12. C’est fou la vitesse à laquelle ils marchent. Malgré ma forme retrouvée, je prends mon temps. Et des photos. La plupart de la montée je ne suis pas avec les amis du SEL. Arrivé en haut en voilà un petit groupe « Tiens, voilà John, on y va ». Deux minutes d’arrêt et je continue avec eux.
L’avantage de la descente, c’est que nous voyons le paysage, et surtout les Pyrénées en face. Tiens voilà le Tauch, le Canigou,  le Madres – avec presque caché à cet angle, le Bugarach. Plus loin comme toujours le massif du Carlit et les jumeaux, St Barthélémy et Soulairac.
Toutes ces montagnes sont d’un ton pastel presque mais pas tout à fait en silhouette devant le ciel bleu. Et comme toujours ils sont magnifiques.
Et nous descendons la montagne vers l’arrivée, avec deux détours vers la droite pour voir des capitelles.
Et voilà l’arrivée. Et voilà une tente où on vend de la bière. Nous sommes là pour contribuer aux Virades, donc je me dois d’acheter une bière. Puis je me change de chemise et de godasses en sandales. De retour à la tente, deux personnes en même temps m’achètent une bière. Que la vie est belle. Merci à eux.
Et après de longs bavardages nous entrons dans la tente pour le repas. Une salade en entrée, une magnifique paella en plat principal, arrosé par un rosé offert par un des nôtres (encore merci), et un petit dessert (camembert, raisins et cornet de glace). Et un petit café pour terminer.
Jacques remporte les enchères pour le vin avec de grands applaudissements.
Et on se quitte après une rando matinale magnifique et un repas très très convivial.


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