lundi 30 décembre 2024

2024-12-28 Félines Minervois

Nous sommes Samedi 28 décembre, et nous avons décidé tous les 7, de profiter d'une superbe météo pour clore l'année 2024.

Au départ de Félines-Minervois, nous empruntons un bout de route que nous abandonnons bientôt pour emprunter un sentier, plutot humide, par lequel nous allons traverser (sur quelques cailloux) la rivière Ognon et prenons la direction du hameau de Camplong. 
Ce hameau bien exposé, bénéficie d'un micro climat et d'une vue imprenable sur les Pyrénées. 

Nous prenons ensuite un agréable sentier afin de descendre à une petite retenue sur la rivière puis, de là, nous remontons ver le hameau de l' Abéouradou. 

Toujours en montée nous atteignons un premier plateau au niveau de Belsoleil le bien nommé d'où nous avons toujours de trés belles vues vers le Sud. 
Ensuite, nous arrivons à Ventajou. Visite du petit refuge, puis arrét contemplatif à la table d'orientation. 

Pour la suite, montée aux ruines du Chateau et redescente pour prendre le sentier qui nous amène, par la Font del Rainard, à un balcon dominant le village de l'Argentière oû nous décidons de nous installer pour le pique-nique.

Aprés cette pause bien méritée, nous repartons vers les anciennes carrières de La Planète, et visitons un ancien rucher. Toujours en descente, nous passons par le moulin de Biot, la ferme de Brama et retour à Félines.

Superbe journée qui nous à permis de profiter de magnifiques vues sur la chaine des Pyrénées.

A bientôt en 2025.
Roger.

Photos de Roger

dimanche 22 décembre 2024

2024-12-23 Villeneuve-Minervois

Le ciel n'est pas trés engageant, mais la météo plutôt optimiste nous fait espérer une journée sans trop de pluie.
C'est donc parti, malgré un vent violent, abrités dans les pinèdes environnantes. Nous longeons la Combe du Gendarme, puis descendons à la Chapelle Saint-Mamès. Nous décidons alors de remonter à Trassanel, chez Yves, afin de s'abriter pour le casse-croute. En cours de route, nous avons droit à une petite averse de grésil, mais rien de bien méchant...
Aprés cette agréable pause, il est temps de repartir, car il est prévu un peu de pluie à partir de 15 h. En chemin, nous passons par la stèle du Maquis et prenons la  direction de Villeneuve, d'un pas tranquille, malgré quelques gouttes sans importance.
En fin de compte, nous avons passé une bonne journée.
Merci à  Yves de nous avoir guidés et de nous avoir hébergés pour le casse-croute.
Roger. 
Photos de Roger

vendredi 20 décembre 2024

2024-12-20 Ventenac Cabardes

Nous sommes une vingtaine au départ de cette rando sous un soleil hivernal avec tout juste 10 degré mais l'ambiance est chaleureuse et comme d habitude on se serre un peu pour la photo et c'est parti.

Après la sortie du village on emprunte un joli passage le long du ruisseau à sec et très vite nous voilà en campagne, bosquets et oliveraies ont déjà remplacé la vigne. Plus loin c 'est la garrigue où "la circulation et le stationnement sont interdit de 20h à 7h "!! Sans blague !!

Puis on dévale une sentier étroit qui nous mène dans une combe à la végétation envahissante. On apercevra tout de même un bénitier collé à la paroi.
Quelques passages délicats pour enjamber des petits ruisseaux pimentent un peu cette rando.
On est très vite pris par l'ambiance particulière de ce vallon avec ses arbres dénudés et tordus, presque fantomatiques car le soleil filtre à peine. Mais le groupe avance dans la bonne humeur en échangeant déjà les recettes de cuisine pour la table de Noël.
La balade s'achève au milieu des vignes sur les chemins dits ampélographiques.

Merci à Jean Pierre et Marcelle pour cette sortie qui clôture l'année. 

JOYEUX NOEL à toutis et à l'an qué ven.

ANDREE

Photos de Marie Christine

vendredi 13 décembre 2024

2024-12-13 Monze - Goûter de Noël

Vendredi treize – et nous étions à une cinquantaine au rendez-vous. Non pas pour marcher, pour le goûter de Noël ! (La rando avait été annulée pour cause de mauvais temps).
Et nous nous sommes régalés ! Quel plaisir de nous retrouver, comme toujours d’ailleurs. 
Et je crois que cela, ca dit tout. Nous nous sommes régalés !
Merci à ChristianC, maire de Monze, et la municipalité de nous avoir prêté la salle
Merci à Ginette et Jacques pour l’organisation
Et merci aux 47 (à peu près) autres pour y être venus.
John

Photos de John et Martine

jeudi 5 décembre 2024

2024-12-05 La Cavayère

C’était un bel après-midi d’automne. Le soleil brillait bien mais il faisait un peu frisquet. Temps idéal pour la rando. Et à trente-cinq, sous l’égide de Gerald et de Ginette nous avons contourné le Lac de la Cavayère pour monter vers Montirat. Joli parcours, le feuillage illuminé par les rayons du soleil. Une montée facile et régulière.
Petit arrêt à Montirat pour se regrouper. Gerald nous assure qu’il n’y a plus de côtes, c’est tout en descente. Vraiment, plus de montées du tout ? Oh, peut-être une petite côte ou deux avant le lac. Ah et puis encore deux autour du lac. On va aller voir.
En général il a raison, notre chemin descend. Mais il y a quand même des montées. Oh pas difficiles, juste assez pour le taquiner qu’il y a une montée. Ou deux. Ah et celle-ci n’était pas compté.
Il y en avait sept !
Mais nous les avons toutes faites ze finguères in ze noze.
La descente est tout aussi jolie que la montée. Le soleil descend doucement et la lumière devient plus rasante, éclairant de ce fait les feuillages encore plus. 
Nous traversons le barrage et ensuite une petite montée (eh oui) et nous retrouvons bientôt les voitures. 
Et nous retrouvons aussi Christian avec du vin chaud er des petits gâteau pour fêter son anniversaire. Quelle bonne idée ! Le vin chaud est très bon,. les gâteaux délicieux !
Merci Christian et Ginette pour cette délicate attention
Et merci Gerald et Ginette pour une belle rando

Photos de John

lundi 2 décembre 2024

2024-12-01-Coustouge Fontjoncouse

En ascension toute progressive et toute en souplesse, le long du ruisseau des Pradels, nous atteignons la serre du Bosc.

Aux ruines d’une probable bergerie appelée Poursan, le chemin de gauche nous mène sur les hauteurs surplombant la forêt domaniale de Thézan à l’Est et Saint Laurent de la Cabrerisse à l’Ouest.

Cette très belle et très pentue piste rouge que nous avions empruntée lors de la sortie « cirque de Viviès » en décembre 2023, nous l’avons parfaitement maîtrisée.

Un passage clôturé, que nous utilisons en toute discrétion en respectant les règles locales que nous impose le propriétaire des lieux évitant ainsi les risques encourus, nous dirige avec une modeste ascension vers le paisible village de Fontjoncouse.

La pause repas que j’avais initialement prévue sur le parvis de l’église se déroule aux abords de la fontaine publique, rue de la source. L’aménagement du lieu pourvu de bancs et tables adéquats assouvissant ainsi notre éternel besoin de confort. Du coup, même pas besoin de sieste.

Nous connaissons la guerre des boutons et bien là nous assistons à la guerre des bonbons. Concurrences déloyales selon certain, très amusantes pour d’autres.

Petit regroupement au moulin d’Amarel avec vue sur la combe de Méric et zou, direction Sud puis Est et par le col de La Louve pour le retour.

La zone de ce plateau dépourvue de balisage et le non respect des consignes à savoir attendre le meneur aux prochains croisements des chemins, ont conduit quelques unes et uns à réaliser une petite variante non programmée. Je plaide non coupable.

Des bergeries de Bellongue, encore une belle et non moins pentue descente, nous voilà enfin de retour à Coustouge.

Une fois n’est pas coutume, les descentes vous ont parues plus difficiles que les montées.

Promis, on vous proposera au printemps prochain, un circuit différent en tenant compte de vos souhaits, l’Arche perdu, éventuellement passer par le site d’escalade et le Pic saint Victor le tout en partant de Fontjoncouse. Affaire a suivre.

Malgré la couverture nuageuse matinale, la météo nous a été très favorable. De par le potentiel risque de glissade, en cas d’humidité, cette randonnée ne serait pas du tout conseillée.

La présence de Christine de Couiza et le retour de Roger nous ont tous ravis.

Merci et bravo à vous seize et aux plaisirs

Christophe

Photos de Christophe
Photos de Roger

jeudi 28 novembre 2024

2024-11-28 Les Martys

Quarante-deux d’après mon compte, quarante-cinq d’après d’autres. Soit, nous étions nombreux à nous réunir pour cette rando magique dans les bois et forêts autour des Martys. Béa nous a menés, Daniel a fermé la marche. 
La forêt, les arbres sont magnifiques par ce temps d’automne. Les feuilles ont pris leur robes automnales et quand le soleil les illumine par transparence – nous en étions époustouflés.
La rando était facile en suivant des chemins et petites routes assez larges, ce qui nous a permis de parler sans cesse avec nos amis. Mais la rando n'était pas assez longue que nous puissions bavarder avec tous ! Tant pis, ce sera pour la fois prochaine.
Une nouvelle s’est jointe à nous, Marie-Christine. Cela lui a plu, elle compte adhérer. Bienvenue à toi, Marie-Christine.
Après la rando, nous sommes rentrés par la route de Mazamet. Nous avons eu des vues sur les Pyrénées, waouw. Elles étaient en silhouette légères, plus foncées et encore presque noires, avec un cadre d’arbres en bas. Une belle fin pour une belle journée.
Merci Béa. Merci Daniel.

Photos de John

lundi 25 novembre 2024

2024-11-24 Aragon

Nous sommes 13 ; c’est un chiffre contesté : porte-bonheur ou porte malheur ? Eh bien aujourd’hui, ni pluie, ni chute, c’est tout bonheur.

Armand et Guy nous ont concocté un superbe 8 autour du beau village d’Aragon.Nous avons commencé par une montée bien raide mais courte à travers les bois, avec au passage une très jolie petite capitelle au toit moussu. Nous avons atteint le plateau et cheminé au-dessus de la vallée de la Valette. De jolis noms nous accompagnent : les Pins des Balles, le Carrétal de la Sourde, la Font de l’Orme qui fut une belle propriété… il y a quelque temps.

Nous sommes redescendus sur Aragon pour la pause pique nique sur les aires de jeu en contrebas du village. Là, de nouvelles venues nous ont rejoints, accompagnées d’un beau - et délicieux- gâteau au chocolat. Après quoi nous sommes repartis pour la seconde étape en commençant par le moulin de Vignore, belle tour aujourd’hui sans toit, nous avons rejoint la Font de l’Orme, les Brugues (les bruyères) avant d’aborder la Garrigue du Sauvage (quel beau nom !!!) ; on domine là la confluence de trois ruisseaux qui ont fortement entaillé le massif calcaire et qui offrent un spectacle impressionnant. Une tache blanche, là-bas en contrebas : il paraît que c’est un « bénitier », mais Guy nous précise bien qu’il faut avoir les yeux de la foi pour le distinguer. Un chemin escarpé au-dessus de la combe nous mène jusqu’à la « plaine de Montolieu » (une plaine ? là, c’est les pieds de la foi qu’il faut avoir), avant de retrouver le surplomb de la vallée de la Valette.

Le temps était parfait, un peu frais quand nous étions à l’ombre, bien chaud quand nous étions à découvert, dans le soleil. Le ciel était majoritairement bleu, strié de longs nuages blancs. Nous avons alterné toute la journée bois et étendues herbeuses, entrecoupés de  montées et de descentes parfois raides.

Les bois offrent un cheminement sur des sentiers étroits, au cœur d’une végétation dense, une belle végétation méditerranéenne dominée par les pins et les chênes, qui forment un tapis d’aiguilles et de feuilles dentelées sous nos pieds.Au-dessous s’entremêlent kermès, cistes (aujourd’hui sans fleurs, bien sûr), genévriers, petit houx aux baies rouge vif, jasmin ligneux aux baies noires, ronces à mûres (mais sans mûres), viornes, salsepareille et des tas d’autres plantes qui bordent notre cheminde parois bien épaisses. Sans compter les touffes de thym, de fenouil et de menthe qui offrent de temps en temps des bouffées odorantes inattendues en cette saison. Les fleurs sont devenues rares, mais la végétation est en pleine forme ! Et il y a des champignons ! Il y en a partout, de très gros blancs, avec souvent sur le chapeau encore un peu de la terre qu’ils ont déplacée en sortant du sol, des marrons, des beiges, des orangés, des petits, des gros… apparemment pas très comestibles, tout ça, sauf une grisette qui a fini dans le sac d’une marcheuse.

L’autre paysage, c’est celui du plateau et de ses grandes étendues d’herbes. Et alors là, le vent nous saisit, nous enveloppe, transforme ceux qui n’ont pas de bonnet en… en quelque chose de bizarre. Son bruit nous accompagne tout le long et remplit notre tête. Le choc est grand quand on passe d’un sous-bois à ces terrains découverts. Deces hautes herbes émergent de temps en temps des pins ou, parfois, des sapins qui étalent leurs basses branches bien à l’horizontale. On dirait un jardin d’arbres de Noël. Au-dessus, la chaîne des Pyrénées s’offre à nous dans un halo assez irréel de nuages, on pense à des estampes chinoises.

Guy nous explique que ce plateau était cultivé jusque dans les années 50. Aujourd’hui, il est retourné à l’état sauvage et il faut bien dire que la végétation a très vite repris ses droits. De toute la journée, nous n’avons croisé qu’une plantation d’oliviers et, en descendant, quelques vignes, dont les ceps sans plus de feuilles du tout se détachent sur le ciel clair.

Nous avons rencontré deux serpents, des vipères paraît-il, qui avançaient lentement. Très lentement, vraiment. Sans doute étaient-elles déjà à moitié endormies, elles devaient se diriger vers le nid douillet de leur hiver.

Aux départs comme aux retours, nous avons des échappées visuelles sur ce si beau village, il est si beau que des autochtones ont jugé opportun de placer ici ou là des cadres pour guider les photographes. Et ils ont eu bien raison !

Le soir se profile, de gros nuages noirs apparaissent à l’horizon, mais ici, il fait encore beau. La lumière s’adoucitet voilàune vision incroyable du village dans un  rayon doré. Une dernière descente dans un sentier boisé et sombre, avant le retour sur le parking. Au-dessus de nous, les maisons d’Aragon sont illuminées par le soleil qui décroît mais qui flamboie toujours.

Merci à Armand et à Guy qui ont formé un duo très efficace pour nous offrir cette belle journée de novembre bien oxygénée.

 

Claudine


Photos de Christophe

lundi 18 novembre 2024

2024-11-17 Autour de Palaja

Nous sommes 13 sur le parking de Palaja. Roger, notre guide de la journée est un peu souffrant mais rien de grave. La veille, il a transmis le topo à Yves pour que la sortie soit maintenue.

Nous prenons un chemin qui borde les vignes. Mais nous sommes un peu embêtés, une chasse est en cours.Nous demandons au chasseur si on peut continuer. Pas de problème, nous allons prendre le sentier qui nous mène de l’autre côté de la chasse.

En sous-bois nous empruntons une montée un peu raide qui se trouve dans un autre champ de tir militaire, pour arriver au sommet de la crête. Nous avons un point de vue superbe sur la vallée de l’Aude, les corbières et au loin la Montagne Noire. A travers la garrigue et les champs nous allons rencontrer un domaine avec des chevaux en liberté. Les champignons ont poussé, Arlette ramasse des grisettes (petits champignons). A chaque intersection, Yves s’interroge sur le chemin à prendre pour atteindre Montirat, mais avec l’aide d’un ou deux GPSnous pouvons continuer.

Il est 13h, nous traversons Montirat, nous faisons la pause déjeuner à l’abri du vent.Ensuite direction vers le lac de la Cavayère. Nous prenons des pentes plus ou moins accentuées. Yves s’arrête devant une petite borne, oùune petite plaque a été scellée par l’association de la marche nordique en hommage à Jacky Pradel, aussi ancien randonneur de l’ASPTT et de Carca Rando.

Le temps se couvre et nous atteignons le lac, et nous sommes surpris par le faible niveau d’eau. Nous faisons une partie du tour du lac jusqu’à la croisée des chemins. Retour vers Palaja ou direction vers le Pech D’Ange comme prévu sur le topo de Roger ?

Après maintes interrogations et consultation de tout le monde, nous prenons le sentier boisé qui nous mène à Palaja. (Yves avait dit à Roger qu’il faisait ce qu’il voulait à partir de la Cavayère).

En direction du parking, nous passons devant l’église Saint Etienne inscrite aux Monuments Historiques, elle fut construite la première moitié du XIVe siècle.Elle participait à la fortification du village avec son clocher et son porche abritant une salle de guet.

Randonnée revisitée par Yves de 18km, l’objectif est presque atteint. Merci à Yves avec l’aide des copains, de nous avoir conduit au pied levé pour cette belle rando. Il ne suffit pas d’aller loin pour faire du dénivelé. Bon rétablissement à Roger qui ne manquera pas de la remettre au programme.

Cathy

jeudi 14 novembre 2024

2024-11-14 St Polycarpe

Il y a des journées magiques. Elles sont rares et souvent bien espacées. Aujourd’hui, ou plutôt cet après-midi, fut une de celles-là. Nous nous sommes réunies dans le parking derrière l’abbaye de St Polycarpe, la grande église médiévale d’un côté, l’aqueduc tout aussi médiéval (je pense) sur un autre côté. C’était très calme et reposant. Et ainsi à trente trois nous avons posé pour la photo de famille traditionnelle avant de suivre AlainB et GenevièveJ sur une très jolie rando. 
Nous avons traversé le petit village et après une bifurcation, le chemin est devenu herbeux et montante. Alain nous avait prévenu, « Ménagez-vous » nous a-t-il dit. Pour ma part je n’avais pas besoin de cet avertissement. Un rampaillou comme celui-là cela se respecte et on l’attaque avec douceur ! Cent mètres de montée continue mais finalement avec un sous-pieds facile et nous arrivons au premier point de vue. Le village de Saint Polycarpe est en dessous de nos pieds, et la vallée du Ruisseau de Saint Polycarpe coule en bas. En face des collines boisées et au loin, nous a-t-on certifié les Pyrénées, cachées cependant. Le tout agrémenté par d’une part le soleil automnale et d’autre part par quelques bribes de brume qui donnaient un air mystique à la vue.
Et pendant le kilomètre qui suivait nous avions souvent des échappées à droite sur la vallée et les arbres en face. Mais quoique nous soyions sur une crête ; il n’y avait pas de vue sur la gauche, cachée par la broussaille toute proche.
Le sentier s’est terminé à un chemin forestier et tous ces mètres grimpés nous allions les désescalader, jusqu’au ville de Villar St Anselme – avec un autre belle église ancienne. 
Et comme nous avait prévenu Alain au départ, nous voici repartis à la montée, mais une montée un peu plus douce ; quoique aussi haute, et interrompue par des petits morceau de chemin plat.
Et toujours autour de nous des jolies vues d’un paysage paisible.
Ainsi se poursuivit notre randonnée. Petites montées, petites descentes et le tout recommence. Et à un moment donné, voilà les Pyrénées au fond d’un V dans les collines. Pas une longue vista mais une petite aperçue entre deux collines. Elles étaient en silhouette bleu-grise – et on n’y reconnaissait que les jumelles, St Barthélémy et Soulairac. Mais cela fait  toujours plaisir de les voir et de savoir qu’elles veillent sur nous.
Et puis après une longue descente ; nous revoici au parking.
Merci Alain, merci Geneviève, pour cette rando enchanteresse !
John

Ce jeudi après-midi, notre ami Alain nous conduit pour une jolie balade à Saint-Polycarpe …
C’est la 4 éme(*) fois que le S.E.L que le S.E.L randonne à Saint-Polycarpe et dans ses environs. Encore une fois nous ne sommes pas déçus …
Fondé en 783 par Attala, un noble espagnol ayant fui son pays envahi par les musulmans Saint-Polycarpe était en ses débuts, un monastère bénédictin entouré de quelques maisons et de vignobles. Polycarpe était un évêque d’Izmir, alors appelée Smyrne, en Turquie. Etymologiquement, son nom signifie "qui a beaucoup de fruits". Les moines du village le priaient pour guérir de la folie. Dans son pays d'origine, on l'invoquait pour améliorer les récoltes.
L’abbaye a été fondée au XI éme et XII éme siècle et son église sont remarquables : aqueduc, escalier en colimaçon, statuaire. Les deux sont inscrites au Patrimoine historique des bâtiments de France depuis 1990. Aujourd’hui, son centre culturel accueille de nombreuses animations : concerts, conférences, expositions.
Notre cheminement commence par une longue montée en sous bois et, en balcon au dessus de la vallée qui conduit vers Buc, le col de la Soulane et Villardebelle. Tout au long de ce joli sentier il y a de nombreux arbousiers.
Au détour du chemin, nous apercevons le village du Villar-Saint Anselme. Nous traversons le village et, après une longue pause à sa «monumentale» église nous continuons notre progression. Le village qui est une des «circulades» de l’an mil. Il est renommé pour sa Blanquette de Limoux. A quelque dizaine de mètres de l’église sous passons prés d’une vieille croix datant de 1673. Le porche de l’église abrite une très vieille une croix datant de 1603. 
Après le village, nous abordons une très longue montée de près de 3 km, tout  d’abord par  un chemin goudronné, dans le vignoble, puis en sous bois par un chemin de terre très boueux. Nous passons à proximité du Centre équestre de Ninaute (Ville de Limoux) et du Domaine viticole de Lambert (Baronne Philippine de Rothschild) que nous avons traversés au cours d’une précédente randonnée. 
Il est déjà relativement tard, par un joli petit chemin dans les pins nous arrivons au village puis aux voitures vers 17h15. 
Merci à Alain pour cette balade, en attendant d’autres … 
Jeff

(*) Même la cinquième fois! John

Photos de John
Photos de Jeff

dimanche 3 novembre 2024

2024-11-03 ALBAS

Brouillard, brouillard ! Vous avez dit brouillard.
Tiens donc !

Quel dommage que nous n’ayons pu, cette fois encore, profiter des Corbières et de ses jolis paysages qui les constitues.

Nous tentons de remédier à cela en choisissant de parcourir le circuit « Autour du Bouichas », le matin, en grande parti en sous bois et pour que, en espérant que le « smog » se dégage, nous puissions profiter des paysages l’après midi sur les crêtes du circuit « Le sentier du géologue ».

Mais pas de chance la météo ne nous a pas été favorable.

En consolation, je voulais vous partagé les photos lors de la reconnaissance où nous avions eu un temps magnifique et là encore le sort s’acharne contre moi.

Impossible de retrouver mes photos de ce magique moment, l’impénétrable labyrinthe informatique.

MISERES !

Malgré tout, nous n’avons pas eu de pluie, c’est moindre mal.

Nous allons être obligés d’y retourner par des temps plus propices.

En attendant, le panneau d’orientation nous a, en virtuel, laissé imaginer ce que nous aurions pu voir.

Deux endroits sympathiques nous ont apporté un peu de bonheur en compensation, le reste de l’ancien moulin partiellement restauré et «  Le grand DUC » qui nous attendait à grandes ailes fermées.

Globalement nous étions tout de même satisfaits de notre journée.

Ha si ! Il y a eu de la concurrence « bonbons », notre fournisseur habituel s’est fait distancer par notre marchande, à titre gratuit, de bonbons disons de qualité différente.

Journée finalisée par les verres de l’amitié à mi parcours sur le retour.

Merci à vous 12 de votre agréable accompagnement, le 13 ème n’a pas pu se joindre à nous pour cause de problème technique, espérons désormais résolu.

Vivement la prochaine fois.

Christophe

Photos de Christophe Photos de Jocelyne

jeudi 31 octobre 2024

2024-10-31 Limoux

Jean-François (Jef) nous a mené à vingt cinq par un joli parcours au départ du stade de Limoux. Quoiqu’en octobre, presque novembre, il a fait doux, chaud même par moments. Et les couleurs d’automne, magnifiques ! Tout au long de la rando je regardais sans cesse les arbres et surtout les vignes parés de leurs rouges et orange de saison. Le soleil a aidé – car sous les rayons dorés les couleurs sont encore plus vifs. Un champ de vignes, toutes alignées ou une rangée d’arbre au bord de ce champ, ou le long d’une route – magnifiques.
Nous sommes passés par des petites route et des chemins dans ce paysage. Des montées, des descentes, et même des parties plates et horizontales. 
Quelle joie
Merci Jef. Encore une sortie très réussie.
John

Sous un joli soleil automnal le S.E.L en balade dans le vignoble limouxin …
Nous sommes 26 à nous réunir au petit parking à l’extrémité du stade de l’Aiguille pour une jolie sortie du jeudi. Nous sommes au pied de la Caristie, une cote mythique pour  les gamins qui à 10/12 commencent à faire du vélo, c’est l’Alpes d’Huez.  
Nous passons prés du centre Bel air, la marche commence par une longue côte d’environs 2,500 km. Il fait très chaud pour la saison prés de 23 degrés, pour certains c’est relativement difficile. Par un joli chemin de crêtes qui domine la route d’Alaigne nous atteignons le point le plus haut de la balade à 283 mètres.  
De la vue est très belle sur le vignoble,  les villages de Malras et de Pauligne, le Pic de Brau mais il y a une légère brume sur les Pyrénées. Nous sommes au cœur du Cru Blanquette de Limoux. 
Après avoir traversé le hameau de Villedieu nous longeons pendant environs 1,500 km le ruisseau du Verdeau qui est toujours à sec. Une nouvelle petite montée avant d’atteindre le coquet village de Gaja où nous faisons une longue pause.
Il faut remonter par un chemin de vigne qui longe la D 623 en direction du sommet de la Caristie. Sur notre gauche nous avons un bois au joli nom de Garde Miel qui mérite d’être visité une prochaine fois …
Par de petits chemins parfois par les rangées de vignes nous voici prés du Domaine de Bourigeols. Une dernière pause et par Bel Air nous arrivons à nos voitures vers 17h15. 
Une jolie balade qui en appellent  d’autres du coté de Lauraguel et de Pieusse.
Jef


Photos de Jef
Photos de John

dimanche 27 octobre 2024

2024-10-27 Pradelles

En remplacement de La Caunette pour cause de mauvaise météo, et sur l’initiative de Yves, nous nous retrouvons 4 au départ du Lac de Pradelles-Cabardès.

Un voile de brume surplombe le Pic de Nore, but de notre rando, mais notre détermination reste intacte.

Après avoir longé le lac et traversé le village, nous attaquons la rude montée par le G.R. 36, passons par la Roque d’Astié et arrivons au Pic de Nore que nous apercevons par intermittence. Le vent marin amenant et repoussant les vagues de brume.

Nous reprenons notre chemin en direction du Portail de Nore pour bifurquer vers l’ouest par un sentier que nous connaissions bien, mais qui est devenu impraticable suite à la pose d’une clôture électrifiée qui nous a obligé à galérer dans la bruyère et les fougères. Comme il en faut un peu plus pour nous décourager, nous ne tardons pas à retrouver le bon sentier qui nous amène vers midi trente à un bon emplacement pour pique-niquer. Entre temps la brume s’est dispersée et c’est sous un soleil radieux que chacun de nous trouve sa place sur des souches d’arbre servant de siège.

13 h 30, nous reprenons la rando en direction du Roc de Nouret que nous atteignons, après une bonne montée, et être passés voir le menhir. Sur ce rocher, la vue à 360° est superbe.

A partir de là, il ne reste plus que de la descente en direction du Hameau des Jouys, et retour vers le lac et les voitures.

Conclusion : une excellente journée aux belles couleurs automnales. Merci à Yves.

Roger.

Photos de Roger 

jeudi 24 octobre 2024

2024-10-24 Conques

Jeudi 24 Octobre, ce sont 25 randonneuses et randonneurs qui se retrouvent sur les hauteurs de Conques pour faire un joli circuit sur le site des Capitelles.
Il fait beau, et le sentier parmi les pins, les cèdres et la garrigue parfumée, nous offre de beaux points de vue sur la plaine de l’Aude, les Pyrénées, et la Montagne Noire.
Nous cheminons d’une capitelle à l’autre par d’agréables sentiers ainsi que par une draille délimitée par des murs en pierres sèches.
17 heures, nous retrouvons les voitures après avoir longé la ferme photovoltaïque.
Merci à Guy de nous avoir guidé sur ce site toujours intéressant à parcourir.
Roger.

Donc, Conques sur Orbiel serait la capitale des Capitelles ?
Quelle jolie promenade sous un soleil presque radieux ravivant les locales couleurs automnales.
Vu le nombre de capitelles sur ce territoire, l’activité de l’époque devait être tout aussi conséquente.
Voilà un petit historique trouvé sur le site de Conques :
Après l'avènement de la Deuxième République en 1848, chacun rêvait de devenir propriétaire et les plus pauvres ne possédant rien s'attaquèrent au défrichage de la garrigue autour du village pour y planter la seule culture qui pouvait pousser dans ces terres arides : la vigne. Mais avant de planter il fallait épierrer, car au fur et à mesure que l'on labourait la terre, les pierres calcaires " montaient " à la surface et toute la famille déposait ces cailloux aux limites des parcelles.

Les paysans travaillaient des terres qui continuaient à appartenir à la commune mais des baux emphytéotiques leurs permettaient de jouir des récoltes. Ainsi ces paysans augmentaient leurs revenus en cultivant la vigne en plus de leur travail de salariés agricoles et ceci dura jusqu'à la Première Guerre Mondiale où, d'une part le phylloxéra détruisit la vigne française et d'autre part les hommes n'étaient plus là pour replanter et travailler ces parcelles.
Alors la commune reprit possession de ce qui devenait des friches et les cabanes et les murailles construites pendant de longues années devenaient ruines.

En septembre 1995 le Foyer Laïque de Conques sensible aux problèmes de l'environnement et de la protection de la garrigue s'est ému de voir disparaître un patrimoine construit par nos arrière-grands-parents au siècle dernier.

C'est donc une trentaine de personnes adhérentes du Foyer Laïque, bénévoles, qui se retrouvent une demi-journée par semaine autour des cabanes, ou Capitelles (nom que l'on retrouve le plus souvent dans le Gard).
Le but du Foyer Laïque n'est pas de restaurer toutes les Capitelles ou murailles car la garrigue Conquoise compte près d'une centaine de cabanes et des kilomètres de murailles, mais de faire connaître à tous ceux qui aiment la garrigue et qui s'inquiètent de sa dégradation, que l'existence de ces constructions dites " mineures " cache un phénomène social qui marque l'histoire rurale de la garrigue du siècle dernier à nos jours.
Christophe

Photos de Roger

Photos de Christophe

dimanche 20 octobre 2024

2024-10-20 Villeneuve le Comtal

Aujourd’hui, nous ne sommes que 8 randonneurs pour cette sortie aux collines du vent, au départ du village de Villeneuve la Comptal.

Nous démarrons en direction du Site Clément Ader par un sentier en balcon qui nous réserve de belles vues sur le village, la plaine du Lauragais et la Montagne Noire au loin. C’est sur ce site que Clément Ader faisait des études de soufflerie pour son futur avion. Après le tour d’horizon, nous reprenons notre chemin en direction de la tour de télécom que nous apercevons de temps à autre dans le lointain.

A midi, nous nous installons sur un petit sommet pour le casse-croute, avec en perspective la chaine des Pyrénées, en partie enneigée. Il fait chaud… et pas la moindre petite bise pour rafraichir l’atmosphère. Après une petite sieste pour certains, il est temps de repartir.

C’est par un sentier en dent de scie, de colline en colline, avec de splendides vues de part et d’autre, que nous atteignons le moulin à vent et le village, où nous retrouvons les voitures.

Contents de cette belle journée, nous la terminerons à Castelnaudary, pour le traditionnel pot de l’amitié.

Roger.


Photos de Roger 

dimanche 13 octobre 2024

2024-10-13 Le Soulié

Belle journée automnau-printanière, radieuse et riche en couleur pour parcourir ce bien agréable circuit divertissement varié. En mode touriste, c’a fait du bien de temps en temps.
Du Le Soulié nous l’empruntons en sens inverse dans le but d’être au bon endroit à la bonne heure pour la grande pause, là où j’ai pu siester après mon succulent repas. Finalement je ne me suis pas endormi, je me laissai bercer par le murmure du ruissellement de l’Arn enjambé par une très, très bonne planque.
« Planca » en occitan veut dire passerelle sur un ruisseau (normalement en bois selon son étymologie).
Mais ces ponts en dalles de pierre seraient d’origine préhistorique, les agrafes métalliques de leur maintien datent du XX siècle.
On en dénombre 7, La Roque, La Blanque, La fajole, La Moulière, Le Moulin de Vergougnac, La Mielouane et Le Moulinet celle que nous avons conseillée à des Parisiens en recherche d’un point d’eau pour y faire trempette. Ils sont fadas ces Parisiens et je sais de quoi je parle.
Sortis de Le Soulié, direction nord, on passe Combe puis à Pagnérié. Là plein est sur la piste qui mène au col de la Baraque (sans frite) que nous quittons juste avant par le sentier sud nous menant à Caudezaure puis Camiffarat et Le Moulinet (là où nous croisons notre groupe de très sympathiques Parisiens).
Nous suivons le circuit des planques, La Blanque, La Fajole et partiellement interrompu par le sentier des menhirs qui se termine à Ginestous.
Avant de rejoindre le Soulié Bas, nous traversons, toujours l’Arn, par la planque de La Moulière et rejoignons Le Soulié par le chemin de croix qui le surplomb en sa partie ouest.
Ce tout juste 18 kms avec ce tout juste 400m de dénivelé a été fort apprécié de toutes et tous, il suffit de voir vos sourires pour le confirmer.
J’ai eu juste un élément perturbateur néanmoins perturbaté, pas la peine d’en rajouter il se reconnaîtra aisément.
Ah si, il y a eu un autre élément perturbant voire effrayant, ce serait une vipère aspic croisée sur notre chemin.
Votre bien dévoué meneur.
Christophe

Photos de Roger, de Christophe et de Jocelyne

jeudi 10 octobre 2024

2024-10-10 Hounoux

C’est dans les collines vallonnées du Bas Razès dans les environs du petit village d’Hounoux que Jocelyne nous a faire une jolie balade.
Nous sommes, ce jeudi, 27 «sélistes» dont 3 nouveaux à commencer notre rando du jeudi sur une partie des GR 7 et GR 78 direction plein sud. Le départ à leu au pied du château d’eau du village magnifiquement ornée d’une très belle fresque.
Depuis plusieurs mois, Jocelyne a un coup de cœur pour ce village qui est traversé par 4 chemins de randonnées particulièrement bien balisés et entretenus. Celui que nous empruntons, nous conte l’histoire d’une petite goute d’eau qui peux aller soit vers la Méditerranée, soit vers l’Atlantique. Le village se trouve sur la ligne de partage des eaux. Gilles Tanneau, ancien maire d’Hounoux a été pendant plusieurs années le président du Comité de l’Aude de randonnées pédestres.
Au Moyen-âge, Hounoux était une seigneurie dépendant de la châtellenie de Montréal. En 1213, Pierre et Guillaume d'Honoso furent nommés seigneurs du domaine et lui donnèrent leur nom. Sa situation géographique dominante sur le Razès fit d'Hounoux un point stratégique.  
Véritable belvédère naturel sur les paysages de l'Aude, Hounoux offre aux randonneurs naturalistes toute la diversité de sa faune et de sa flore. A l'Ouest, les prairies de la Piège sont riches de nombreuses espèces d'orchidées et de fleurs variées. A l'Est, les falaises sableuses du village accueillent chaque été la nidification du guêpier d'Europe. Tout autour du village se trouve également  des sites intéressants concernant la géologie des lieux. 
Nous progressons sur une partie du Chemin de Saint-Jacques de Compostelle, gravissons une pente dans les bois pour aboutir sue une plate forme d’où la vue est magnifique sur la Vallée du Sou, la Malepère, les Corbières et le Canigou et les majestueux Monts d’Olmes. C’est à l’occasion d’une pause.
Après quelques centaines de mètres nous parvenons à une petite bute qui nous permet d’admirer à nouveau le paysage mais le ciel est relativement couvert et nous nous pouvons apercevoir le pog de Montségur et le clocher de l’église Saint Maurice de Mirepoix. 
Un sentier sur les crêtes, un chemin caillouteux une partie de la route qui conduit à Orsans et celle qui conduit au lieu dit Ginestas, nous sommes à 2 km du village. Nous traversons le petit ruisseau de la Vixiège qui est à sec. Les eaux de ce ruisseau via l’Hers, l’Ariège et la Garonne arrivent jusqu’à l’atlantique. 
Dans les années 50/60 la Vixiège donnait son nom à un grand Moto Cross international, très renommé, qui se déroulait à Ribouisse (un tout petit village de quelques dizaines d’habitants). 
Un peu avant 17h00, nous rentrons dans le village nous passons devant une belle croix de pierre qui mériterait d’être nettoyée et restaurée.
Merci à Jocelyne pour cette agréable balade et peut être à bientôt pour d’autres sorties dans ces paysages du Bas Razès que tu aime beaucoup. 
Jef 

Pendant la rando, il y a eu une grande discussion autour d'un lieu-dit Cammas (ou Campmas, je ne sais plus).
Campmas ou capmas ou cammas vient du latin caput mansi, soit "exploitation principale". C'était à l'origine la portion centrale d'une exploitation, la plus rapprochée de la résidence ou la portion que s'était réservée le maître du sol. Ce terme est surtout utilisé dans le Lauragais et le Razès.
CludineP

Trois nouvelles personnes sont venues essayer le SEL. Nous espérons qu'ils resteront avec nous et nous leur souhaitons la bienvenue.
John

Photos de John
Photos de Jeff

dimanche 6 octobre 2024

2024-10-06 Fontfroide

Ce matin, nous sommes dix sept courageux à braver le crachin au parking  de l'Abbaye de Fontfroide. Jean, le spécialiste des Corbières, va nous mener à la redécouverte ou découverte pour certains du Massif de Fontfroide.

Nous empruntons une longue piste qui passe dans une superbe pinède de pins pour arriver jusqu'aux ruines de la Bergerie de l'Aragnon. Nous somme curieux de voir encore un bâtiment entretenu avec son toit. Après cette petite pause, nous reprenons la piste où tout à coup! nous avons la surprise de voir une laie et ses marcassins sortir du bois.

Nous quittons la piste pour grimper sur la colline pour pique niquer. C'est  un bel endroit, où malgré la brume, nous contemplons le littoral audois, l'étang de Bages, le massif des Corbières et le Minervois. Après cette courte pause, car l'humidité s'installe, Jean veut nous montrer le cimetière des voitures avec un ancien four à chaux  très bien retapé. Certains s'amusent à se photographier à l'intérieur.

Nous descendons vers la Combe Saint Jean où la ferme est encore en activité. Nous passons devant une ancienne éolienne toute rouillée et continuons sur la piste à nouveau, au détour d'un virage, va apparaître la Croix de Fontfroide qui surplombe l'Abbaye.

A l’intersection des chemins, certaines nous lâchent pour aller voir les ânes et nous, nous empruntons le sentier assez large qui monte à la Croix, sans difficulté quoique un peu chaotique. Au sommet, la vue à 360 degré est époustouflante! Nous dominons la plaine du Minervois jusqu'au contrefort de la Montagne Noire, le Massif des Corbières et toute l'architecture de l'Abbaye avec sa cour, son église et son jardin.

Un petit sentier nous mène tout droit à l'Abbaye où aujourd'hui il y a une exposition d'orchidées. Beaucoup d'acheteurs sortent avec des plantes et des fleurs de toutes les variétés.

L’Abbaye fondée en 1903, miraculeusement préservée, a conservé son église abbatiale, son cloître, sa salle capitulaire du XIIème siècle. On peut y  flâner entre la roseraie et les jardins.

Nous terminons la journée au restaurant-bar. A côté il y a le caveau de dégustation des vins.

Merci Jean pour cette belle randonnée. Malgré le temps couvert, le charme de Fontfroide fait toujours son effet. Pas de variante aujourd'hui, le dénivelé est d'un peu moins de 500m et nous avons parcouru 18km.

Cathy

Photos de Roger et d'Alain

samedi 5 octobre 2024

2024-09-24 - 10-05 Voyage Sri Lanka

Programme du voyage où toutefois les dates sont à changer pour un départ le 24 septembre.
Photos prises par les participants
Photos prises par Jef: J1 J2 J3 J4 J5 J6 J7 J8 J9 J10 J11 
Photos prises par ClaudineP
Sur PC, en cliquant sur le petit i - pour information - de la photo, on peut voir une petite description de celle-ci. 
Sur un smartphone, on peut faire glisser la photo ver sle haut pour voir cette information.

Jour 0 : voyage au long cours
Arrivée confortable à Blagnac vers 13h00. Après enregistrement, Gerald s’inquiétait déjà d’avoir perdu Jean Marie de vue. En fait, celui-ci nous attendait face à la porte d’embarquement ! De toute façon, on avait largement le temps car, bien qu’embarques à l’heure, nous avons patienté 1h30 avant de décoller, la tour de contrôle ayant perdu la liaison avec la flotte d’avions en instance de départ. Nous avons donc décollé à 18h00 au lieu de 16h25 pour Doha dans un A330 très moyennement garni. Grosse inquiétude pour Gérald car nous avions 1h30 d’escale à Doha. Les collations offertes par Quatar Airways étaient généreuses et bonnes.

À Doha, notre avion s’était bien sûr envolé, confirmant ainsi nos craintes. Mais bonne surprise, 😄, nous étions attendus au débarquement avec de nouvelles cartes pour un vol à 2h55 pour Colombo avec Oman Air sur un Airbus A330. Il ne fallait pas s’amuser sur le tarmak ni dans l’aéroport vu la dimension gigantesque de celui-ci. Arrivée à Colombo à 6h45 heure française, soit 10h15 heure locale.
Après les formalités de visa, bagages, nous sommes accueillis par notre guide Sanjaya, tout de suite adopte par les dames. Ses aides sont Pradeep au volant et Ishan aux bagages.
Nous prenons le bus pour Sigiriya avec un trajet de 3h30.
Michel

Jour 1 de l'aéroport de Colombo à l'hôtel Oak Ray Eléphant Lake
Je prends le relais de MICHEL car il s’est assoupi dans le bus ( j’ai des preuves que je mettrais sur le groupe WhatsApp !!!)
Nous avons la clim dans le bus, et pour les accro aux réseaux, nous avons la wi-fi  !!!! 
Que de palmeraies tout au long de notre trajet , vraiment magnifique.
Découverte de la conduite durant notre trajet, ça passe tout juste !! 
Repas par buffet : on découvre les épices, le café et pour certains la glace ( test des résistances de la flore intestinale !!!)
Poursuite en bus pour nous rendre à l’hôtel  ou finalement beaucoup on fermé l’œil !!!!
Accueil à l’hôtel avec un petit cocktail de bienvenue et direction la piscine.
Les chambres sont très spacieuses et confortables
Apéro et dîner ce soir impeccable 
Voilà une longue et belle journée de passée 
Au lit !
En résumé : ON EST BIEN !
Karine

J2 découverte de la Forteresse au lion, puis visite du site de Polonnartuwa en tuk tuk.
Après un copieux petit déjeuner (produits locaux, thé, café en poudre) nous visitons le site de Sigiriya.
Forteresse, classée UNESCO, elle abrite 2 résidences royales : une dans la plaine, la seconde sur le rocher du Lion. Trônes, piscines, bâtiments en double.
Nous cheminons tout au long des ruines avant de trouver les marches jusqu’au sommet. Claudine nous laisse à mi-pente. Ses genoux l’empêchent de nous suivre. Nous trouvons une esplanade où nous attendent les pattes du Lion. Nous continuons jusqu’au sommet. Panoramas a 360 sur la jungle, les lacs artificiels et les montagnes.
Nicolas, Séverine, Karine et Christophe nous rejoignent. Ensemble, nous voyons la résidence royale du haut. Dans la descente, les fresques sur le rocher sont accessibles par des escaliers en colimaçon. Femmes nues au buste généreux, taille fine, bassin large ornent les murs.
Au bus, les marchands de pacotille nous harcèlent un peu 
Repas chez l’habitant : 32 plats différents ( riz, légumes, poisson, poulet, ragoût de porc) fruits, pâtisseries et fromage blanc au miel de palme remplissent notre estomac.
La visite des temples de Polonnaruwa sera rude par 35 degrés 
Nous commençons par le musée archéologique pour nous donner une idée du site :  temples reconstitués, écriture sri lankaise et tamoul, statues hindoues et bouddhistes 
Avec des touctoucs, nous nous rendons sur le site voir les ruines des temples, vu précédemment. En chaussettes, tête nue, nous entrons à l’intérieur des sanctuaires. Claudine, épuisée par la chaleur, revient au bus.
Nous continuons par l’hôpital des moines. Nicole essaie le sarcophage des rhumatisants, oints d’huiles médicinales. Nous terminons notre visite par les Bouddha gigantesques, en méditation, couché, assis.
L’imprudence de Nicole en shiva devant les statues sacrées lui ont valu un sermon du garde. Elle a évité une amende salée.
La journée était enrichissante en découvertes historiques, espaces naturels et animales. Les singes ont permis des belles photos attendrissantes.
Marie-Helene

J3 découverte ddes Site Dambulla et du marché
Aujourd'hui  ça a super bien commencé avec la recontre fortuite avec un éléphant ( sans defense, remarquez bien,) qui prenait son petit breakfast sur le bord de la route avant de retourner dans la forêt. Le temple rupestre de Dambulla nous a dévoilé ses merveilles: une multitude de bouches debout ou couches répartis sans 5 grottes entièrement et magnifiquement décorées. 
Nous y avons aussi découvert le ficus religiosa, arbre sacré  plusieurs fois centenaire. C est alors que l En suivant une pente douce jalonnée de marchants de fruits , le Temple d'or surmonté de son enorme Boudha, cadeau du Japon paraît-il à surgi à nos yeux. Le contraste bruissant, coloré et odorant du marché a ensuite été d' autant plus saisissant.
Sans oublier de vous parler de l attaque des macaques à la sortie du temple Dambulla  et Nico s'est fait voler son casse-croûte !
Notre super Singeya nous a amenés sur le site de Medirigiriya quand un déluge inattendu s'est abattu sur nous . La visite fut d 'autant plus abrégée qu'un délicieux  massage ayurvédique attendait les plus audacieux.  Et encore une surprise nous attendait au restaurant de l hôtel  avec musiciens et gâteau de fête.  Quelle journée.
Nicole 

J4 le matin balade en pirogue et rencontres locales, déjeuner chez l'habitant, puis route vers Kandy et visite du Temple de la Dent
La journée  commence en pirogue sur un petit lac couvert de nénuphars  aux larges feuilles et aux grandes fleurs roses et mauves qui se dressent au-dessus de l'eau et accompagnés d'un  tapis flottant de petites étoiles blanches. Les oiseaux sont là par centaines, des cormorans qui étendent leurs ailes au soleil, des aigrettes, des pélicans, des ibis au grand bec noir et tous se dédoublent, comme d'ailleurs les nuages, par leur reflet dans l'eau. Le soleil tape fort mais nos pagayeurs vont cueillir de les feuilles de nénuphars dont ils font un chapeau pour chacun de nous, surmonté d'une belle fleur. Quelle belle allure nous avons ! Certains trouvent que cela fait militaire, moi je pense à  Robin des Bois. En tout cas, c'est plus efficace que nos vulgaires chapeaux de Décathlon et nous n'avons plus chaud à  la tête.
Puis ce sont des chars à  banc décorés  de fleurs et tractés par des tracteurs, un cheminement dans les rizières,  un nouveau et succulent repas en pleine campagne, avec démonstration de cuisine, de préparation  de noix de coco et de riz brun au son des "léon, léon" des paons locaux et sous le regard étonné des caméléons multicolores.
Après  une longue route, nous voici dans la végétation luxuriante qui annonce Kandy.
Là,  nous changeons de registre.Temple de la Dent de Bouddha que nous visitons au milieu de la foule des pèlerins ; l'atmosphère  est très prenante, le décor somptueux, plein  d'ors et de couleurs, d'offrandes de fleurs, de bougies... un grand moment malgré  la pluie qui fait des apparitions.
La journée  est-elle finie ? Que non ! A l'hôtel, après  un buffet toujours remarquable, voici des musiciens chanteurs et c'est Claudine B. qui entraîne  notre guide dans des danses éblouissantes que seule interrompt la pensée que demain il faut se lever aux aurores pour notre première  randonnée.
ClaudineP

J5 journée de randonnée dans l'environnement unique de Knuckles range et visite du jardin botanique de Peradenya
La journée commence très tôt pour un dimanche, après un copieux petit déjeuner. Après avoir mieux découvert l’hôtel Oak Ray Regency de Kandy où nous sommes logés pour 2 jours, nous prenons a 7h15 la route pour une demi-journée de randonnée dans les Knuckels Range. Non sans regretter de ne pas visiter la taillerie de pierres précieuses située en face de notre hôtel.

Après 20 mn de route nous sommes à pied d’œuvre dans les premières plantations de thé. Nous sommes accueillis par 3 guides qui nous présentent la randonnée et nous munissent de chaussettes de protection jusqu’aux genoux contre les sangsues.
Les Knuckels Range sont une chaîne de montagne au patrimoine exceptionnel et une biodiversité extraordinaire avec des espèces endémiques rares.
Nous cheminons toute la matinée sur des sentiers relativement  faciles au milieu des plantations de thé installées sous un couvert boisé d’acacias divers, de tulipiers du Gabon (en fleurs en cette période). Un accompagnement d’arbustes divers tels que caféiers, manguiers, goiaviers agrémente ce bel ensemble. Nos guides prennent soin de nous avec des boissons et biscuits. Nous atteignons la côte 1 070 m sous une température de 28 degrés, avec une vue magnifique et des explications intéressantes de nos guides sur la culture du thé, sa préparation, ses mélanges, ses variétés de thé  vert ou blanc….
Notre accoutrement avec les bas qui nous avait amusé au départ s’est avéré nécessaire et même insuffisant. En effet, Michel , Christophe, Marie Hélène, Maïté et Jean Marie ont fait don de leur sang à ces parasites bien intrépides pour atteindre les jambes et bras des randonneurs.
Le repas de midi , très épicé, est partagé dans une paillote de paysan.
Au final, une belle rando de 13 km et de 500 m de dénivelé, à la portée de Selistes entraînés !

En milieu d’après midi, nous visitons le jardin botanique royal de Peradeniya. Ici, le qualificatif de majestueux n’est pas usurpé, notamment pour les arbres centenaires. Après une magnifique collection d’orchidées, nous déambulons dans les allées de ce parc de 70 ha très bien entretenu pour admirer les espèces endémiques du Sri Lanka et des arbres tout aussi remarquables venus d’autres contrées : coco fesses ou coco de mer des Seychelles, bambous énormes, Ravenale ou arbre du voyageur de Madagascar, Tulipiers du Congo, Lagerstromia ….
Des centaines de macaques et oiseaux divers nous accompagnent tout au long de la visite qui se termine vers 17h.
Jean François 

J6 voyage en train en direction de Nuwara Elya puis visite d'une plantation de thé.
Nous quittons KANDY rejoindre la gare de Péradényia direction les plantations de thé sur les hauts plateaux.
Trajet de 4h et 80 km dans un très confortable train climatisé.
Des vendeurs de boissons, fruits, samosas et autres denrées vont et viennent. Échanges très sympathiques avec un groupe de chinoises.
Nous sommes en admiration devant une succession de vallons et collines verdoyantes, de champs de thés, profusion d’arbres majestueux, fleurs exotiques, hameaux et villages blottis au creux de cette végétation luxuriante et pittoresque.
Tout à coup un déluge s’abat sur le train avec un brouillard à couper au couteau, un véritable fog anglais. 
A notre arrivée à NANUOYA nous sommes accueilli par un soleil radieux, avec certes un certain retard du à des arrêts en rase campagne pour permettre les changements d’aiguillage.
Nous partons pour la visite d’une plantation de thé et son processus de transformation très complexe en fonction des qualités et variétés souhaitées,  noir, vert, blanc...
Une dégustation nous est proposée avant d’effectuer des achats à la boutique 
Ce fut une nouvelle très belle journée très enrichissante
A demain pour de nouvelles découvertes.
ClaudineB

J7 visite et achat à Ella
Notre périple continue par une randonnée matinale dans les Plaines de Horton. Nous quittons l'hôtel a 5 h 30 sans prendre le petit déjeuner et montons par petits groupes un peu endormis dans trois minibus. Arrivés sur site, nous mangeons notre repas en présence de corbeaux qui attendent leur pitance !
Sur les recommandations de notre guide, nous nous débarrassons de tout plastique qui est interdit et passons au contrôle de nos sacs à dos par les gardes du Parc.
Nous pénétrons enfin dans la réserve naturelle située sur un plateau entre 2000 et 2300 m d'altitude. Le paysage est constitué de plaines vallonnées, de forêts tropicales humides. Les nombreux rhododendrons et les fougères arborescentes nous donnent l'impression d'être dans la savane africaine !
Arrivés à la fin soudaine du plateau avec un à pic impressionnant masqué par le brouillard nous ne distinguons pas la plaine à plus de 800 mètres en contre bas ! Nous immortalisons notre passage devant une pierre marquée de l'inscription "World's end".
Au cours de la randonnée les espèces endémiques de plantes et d'animaux du parc ainsi que la cascade de Baker nous ont émerveillés ainsi que le singe Bear monkey entre aperçu. 
Nous rejoignons nos véhicules qui nous conduisent vers notre hôtel où nous attend un savoureux déjeuner élaboré avec les légumes de la région. Nous avons pu admirer les nombreux jardins potagers en terrasse tout le long de la route. Notre journée se termine par une visite de la poste de la ville de villégiature Nurawa Eliya et du marché couvert où les étals de fruits et de poissons ont ravis nos yeux et notre odorat !
 Nous regagnons notre bus en direction de Ella , notre prochaine étape.
Je profite de l'occasion pour vous  remercier tous de m'avoir intégrée dans votre groupe très sympathique.
Maïté 

J8 randonnée à UDA Diyaluma, découverte du pont des Nine arches et des cascades de Ravana et achats à Ella
Nous quittons notre hôtel Morning Dew Hôtel de Ella, bien plus tard que la veille, à 8h15, pour une randonnée dans le parc naturel de Uda Dyaluma. Le trajet d’approche de près de 2h a paru bien long pour la plupart d’entre nous.
Pour cette petite rando, nous sommes accompagnés par un guide dénommé Hafeel. Le but de cette randonnée est une cascade, la 2eme plus grande du pays selon les guides touristiques. Nous découvrons une succession de chutes et vasques où les baigneurs sont nombreux. La plupart d’entre nous, pas forcément les plus courageux, mais sans doute les plus turbulents, se baignent dans la plus belle des vasques, faisant fuir les autres randonneurs à force de bruit et de jet d’eau. Les plus anciens, comme Nicole ou Claudine B, ne sont pas en reste: Nicole aurait pu perdre ses lunettes sous la chute, Claudine, faute de chaussures de bain, a dû se faire treuiller pour sortir de la vasque ….
Nous terminons cette rando par un excellent repas local dans une paillote.
Nous reprenons la route pour Ella avec un arrêt aux chutes de Ravana, connues pour être les plus grandes du pays.
Puis notre périple nous conduit au Nine Archies Bridge, viaduc courbe de 24 m de hauteur, 98 m de long et 8 m de largeur. C’est un reste de la période coloniale anglaise du début du 20 eme siècle. Mais rien d’extraordinaire pour un des emblèmes touristiques du Sri Lanka.
Notre journée se termine par une bonne heure de shopping dans les rues d’Ella pour chiner cadeaux et cartes postales.
Michel 

J9 en route vers le sud de l'île pour terminer ce séjour en beauté au bortd d'une plage sublime à Mirissa
Aujourd'hui,  4 heures de route pour atteindre la mer. Ennuyeux ? Mais non, il suffit de regarder.
Nous partons à  travers les montagnes,  à  flanc de fortes pentes que dévalent les forêts. Nous repassons devant les chutes de Rawana. Il y a toujours des de chiens couchés le long de la route, mais pas de singes; ils doivent digérer ce que les touristes leur ont donné  hier ou qu'ils ont volé...
La forêt encore et toujours, un océan vert d’où émergent de temps en temps les fleurs dorées  des acacias ou celles flamboyantes des tulipiers.
Enfin le bas pays. La route est jalonnée de maisons, parfois regroupées en villages, parfois isolées. Leurs façades déclinent tous les tons du bleu au vert en passant par tous les turquoises, les tons du rose au mauve en passant par tous les roses indiens, et parfois du blanc. Elles sont entourées de jardins, elles sont toutes ombragées par des cocotiers, des manguiers, des bananiers et autres arbres fruitiers.
Des étals de fruits se succèdent et aussi d'autres  boutiques multi... multi tout. Et puis des écoles aux murs peints de personnages de livres d'enfant ou d'autres où  l'on voit les élèves studieux sur leurs bancs, tout de blanc vêtus.  De temps à autre un stupa tout blanc dans l'enceinte d'un petit temple.
Nous changeons d'horizon en prenant  l'autoroute.  Triste, l'autoroute ? Eh bien non. Nous fonçons au milieu des alignements de cocotiers surplombant les plantations de bananiers et des arbres qui portent la meilleure cannelle du monde. Des vaches de temps en temps, des paysans aux champs,des rizières, certaines asséchées, d'autres  inondées, des maisons noyées dans cet océan végétal.
Nous arrivons ensuite dans la ville de Matara, la grande ville avec ses magasins de luxe, ses chaînes internationales,  des temples, des immeubles officiels, un grand marché,  des boutiques de toutes sortes, du bocal de poissons rouges aux statues de Buddha de toutes tailles et de toutes couleurs, et les fortifications du temps des Portugais.
Nous sortons de la ville,  nous allons manger. Nous passons une petite  porte, et là...
Pauvres compagnons du SEL, si vous êtes fragiles du côté émotion, ne lisez pas la suite !
Passée la porte, c'est l'océan,  splendide (il fait très  beau) et sauvage avec ses vagues qui forment une rumeur immense,  des cocotiers, du sable fin, à  gauche une petite île couverte d'une végétation compacte, à  droite une anse verdoyante. Le paradis, quoi. Ajoutons une noix de coco et une paille, de quoi perdre la tête.
Après  un excellent repas, nous arrivons à l'hôtel.  Même paysage, des chambres en rez-de-chaussée qui donnent sur la piscine et sur l'océan,  une baignade dans des vagues immenses et rugissantes et une sieste sous les cocotiers.
De la montagne à  l'océan, nous avons eu en quelques heures un condensé  du Sri Lanka. Et maintenant,  dodo, bercés par le bruit de la mer, toujours recommencée.
ClaudineP

J10 détente en bord de mer
Journée de repos à l’hôtel  Paradise Beach Club de Mirissa.
Après un copieux petit déjeuner, le groupe se partage en 3:
- un groupe « snorkeling » ou, si vous préférez « randonnée palmée » ou encore «  randonnée subaquatique », composé de 8 personnes, rejoint une base sommaire en touk-touk. Sur une embarcation motorisée, nous partons à quelques petites encablures de la base et nous nous amarrons. Tous à l’eau avec palmes et tuba pour observer la faune aquatique. Jean Marie excelle en la matière, valorisant une belle expérience passée, Gérald n’utilise pas son tuba tout comme Claudine B, Nicole se régale avec son (très) jeune moniteur, Maïté et Claudine P apprécient, Michel cale rapidement et préfère remonter à bord respirer sans tuba, Jean François trouve que la faune est assez pauvre avec seulement quelques tortues et poissons et regrette que tous les coraux soient morts …
- 5 baroudeurs, Karine, Séverine, Arlette, Nicolas et Christophe, hors des sentiers de randonnées, ont décidé de partir à la recherche d’éléphants….
Après un périple en bus avec chauffeur, et nouveau guide  (à vous de deviner, qui a fait le guide!)les voilà arrivés au temple de Matara, seuls touristes au milieu de tous ces croyants.
Nous avons pu assister à une cérémonie d’offrandes en l’honneur de Bouddha accompagnée par un majestueux éléphant.
Sur le retour vers le bus, les 5 intrépides, toujours à l’affût de nouvelles expériences ont aperçus un panneau indiquant le bout du monde
Ni une ni deux, les 5 acolytes, tongs aux pieds partent dans une marche effrénée pour atteindre le « southern of Sri Lanka »
A l’arrivée, l’effort est récompensé : un magnifique phare avec une vue splendide sur l’immensité.
 - Enfin un groupe farniente de 3 personnes, je vous laisse deviner, qui préfèrent la plage de sable fin, les cocotiers et le soleil.
Nous nous retrouvons tous à l’hôtel à 13h pour rejoindre en longe côte une paillote de bord de plage proche. Le repas est ex Ceylan, certains se régalant avec du poisson et des gambas grillés, notamment Claudine B que la séance de snorkeling semblait avoir mis particulièrement en appétit….
L’après midi est libre et chacun s’occupe entre farniente et courses.
La soirée se prolonge au bar de l’hôtel avec tarot et danses au rythme de classiques, anciens et récents, de la variété française.
Le repas cloture cette avant dernière journée de notre voyage dans la bonne humeur.
Michel et Karine


J 11 découverte de la forteresse de Galle et de la vieille ville, derniers achats et dernier repas à Marongo
Nous quittons notre hôtel de Mirissa pour rejoindre Colombo et l’aéroport par la côte sud du pays.
Après quelques arrêts pour photographier les pêcheurs en barque ou sur piquet, nous faisons une halte à Galle.
Galle est à l’origine un comptoir portugais repris par les Néerlandais puis les anglais. C’est une ville fortifiée, coquette, multiculturelle, avec une touche hollandaise marquée, que l’on perçoit notamment avec les façades à colonnes des maisons.
Nous visitons la ville avec un peu de shopping avant et après déjeuner.
Nous reprenons le bus pour la banlieue de Colombo, plus exactement la ville de Negombo, pour une ultime séance de shopping et un dîner libre.
Afin de patienter pour notre vol vers Doha prévu à 4h55, nous nous installons dans un hôtel près de l’aéroport où nous partageons 5 chambres pour un petit repos et une bonne douche.
À 2h00, nous arrivons à l’aéroport pour les formalités.
Nous embarquons pour Doha en espérant qu’il n’y aura pas de retard, comme à l’aller. car nous n’aurons que 1h30 pour la correspondance pour Londres. Londres car le vol Doha Toulouse a été supprimé le 1er octobre ! Le voyage retour sera en conséquence allongé de 8 heures !
Fin de ce voyage au Sri Lanka apprécié par tous. Très dépaysant avec des rando sympa.
Michel

J12 Ultime CR:
Une arrivée à Doha avec 1/2 h d’avance qui dissipe nos craintes de rater la correspondance.
Nous embarquons dans un Boing 747 pour Londres.
Arrivée à Londres Heathrow à l’heure prévue, 13h35 heure locale.
Attente de 6 heures . On tue le temps entre shopping, lecture, tarot ….
Départ pour Toulouse à 20h15 en A319. Arrivée à Toulouse à 23h00 comme prévu.
Quelques désagréments de fin de séjour: la valise de Claudine B n’est pas arrivée à Toulouse et Jean François a perdu son téléphone dans Heathrow .
Encore merci à Gérald pour l’organisation appréciée de ce beau voyage.
Michel

dimanche 29 septembre 2024

2024-09-29 VilleneuveMinervois Virade

2024-09-29 Villeneuve Minervois – Virade
Ce dimanche c’était la vingtième Virade de l’Espoir dans l’Aude. Un rendez-vous où le SEL est toujours présent. Pour ma part c’était ma douzième. Et c’est toujours un plaisir à y être. Nous y étions à une trentaine du SEL mais il y avait quelques centaines en tout. 
La météo nous a gâté aussi ce jour. Il faisait soleil, avec un tout petit peu de vent de temps en temps. Un temps idéal pour la rando. Nous sommes partis à l’heure, une grande masse humaine, assez bien disciplinée qui se dirigeait d’abord vers le centre du village. Cette fois nous avons parcourue la rue principale, la promenade des fossés de haut en bas et il était rempli. Quand je l’ai abordé en haut, on voyait du monde jusqu’en bas. Il y en avait certains qui en était sortis de l’autre côté et il y en avait encore derrière nous. Pour ce passage, les organisateurs avaient prévus quelques personnes pour retenir la circulation. Et c’était bien nécessaire.
Nous avons quitté le village, d’abord le long du Clamoux à complétement à sec, en dessous d’un pont routier pour ensuite remonter par un chemin qui serpenter lentement pour gagner de la hauteur. Un peu à gauche, un peu à droite et nous montions quelques uns plus vite, d’autres, dont moi, plus lentement. Cela nous permettait de nous retrouver car nous n’étions pas tous partis ensemble, les amis du SEL. Il y avait trop de monde que pour ce faire.
Nous passions rapidement entre les maisons, puis entre les vignes et la montée s’est achevée dans les bois. Ensuite c’est en alternance bois et petites clairières. Nous voyons partir la rando 3 de 4,4 kms et un peu plus loin la rando 1 de 11,4 kms. Moi et quelques autres nous restons sur la 2 qui est de 7,7 kms. Certains de nos amis les prennent ces randos. C’est ça une des belles choses de cette virade il y en a pour tout le monde – et on se retrouve à la fin.
Le tracé est bien signalisé, pas possible de se tromper (à moins de faire un réel effort). De temps en temps nous avons des belles vues des Pyrénées, en silhouette grise. Voilà le Canigou, le Madres, le massif du Carlit et les jumeaux (St Barthélémy et Soulairac – c’est mon nom pour eux). Tanto on voit tout, tantôt une partie de cette belle vue.
Et voilà le village. Nous remontons la Promenade et tournons à droite pour retrouver le départ, les amis et une bonne bière ou autre rafraîchissement.
Les randonneurs se retrouvent donc. Mais pas que. Il y en a beaucoup qui ne sont venus que pour manger. Mais aussi pour nous voir. Et aussi pour soutenir cette belle initiative qui est la lutte contre la Mucoviscidose.
Et après beaucoup de discussions avec l’un et l’autre ; nous nous retrouvons à table, sous un chapiteau cette année car la salle est en restauration. Il fait très agréable sous cette toile, ouverte sur les côtés. Et bientôt il est temps d’aller chercher le repas – une petite salade, une excellente paella, un morceau de Camembert juste à point, du pain, des raisins. Et un peu de vin, don de quelques-uns de nos amis. 
Une belle journée. Merci à tous les organisateurs de la Virade
Et à l’année prochaine !
John

Photos de John

jeudi 26 septembre 2024

2024-09-26 Laure Minervois

Aujourd’hui, nous sommes 24 au départ de l’aire aménagée du lac de Laure-Minervois.
Sous un beau ciel bleu, et après avoir accueilli quelques nouveaux à qui nous souhaitons la bienvenue, le groupe se met en route pour le sentier des capitelles nombreuses dans la région.
Ce sentier serpente à travers la pinède et nous permet d’apprécier l’architecture de ces constructions bâties en pierres sèches et servant autrefois d’abri temporaire pour des outils, produits agricoles, et abris de bergers.
En conclusion, une bien agréable randonnée.
Merci à nos guides : Josy et Armand.
Roger.

Photos de Roger

jeudi 19 septembre 2024

2024-09-19 Cailhau

Page en construction 
Photos de Jeff

dimanche 15 septembre 2024

2024-09-15 Le Sidobre

Sur les hauteurs du Sidobre

Nous étions 20 au rendez vous de Boissezon, dont 3 nouvelles randonneuses : Sylvie, Véronique et une troisième qui me pardonnera d’avoir oublié son prénom. La tramontane soufflait fort sur le versant audois de la Montagne Noire et à Carcassonne, mais, miracle, il n’y avait pas de vent à Boissezon (jusqu’à midi toutefois) et le soleil était radieux, la température fraîche avec un petit 7° au départ. Bref, une belle journée d’automne !

Boissezon est un joli village de 400 âmes dominé par son église, sur les bords de la Durenque, affluent de l’Agout. L’église gothique, dédiée à St Jean Baptiste, est située sur un mamelon rocheux, sur le site même de l’ancien château. Elle a été fortifiée au moment des guerres de religion. Boissezon était le siège d’une importante filature, fleuron de l’industrie textile tarnaise, qui a fermé ses portes au début des années 2000. Après avoir été pillée par un premier repreneur, elle a repris vie depuis 2015 grâce à un nouveau repreneur qui a permis l’installation d’activité nouvelles.

J’avais appelé cette randonnée « Sur les hauteurs du Sidobre » pour ne pas révéler son nom qui figure sur le guide PR du Tarn (Le rampaillou), de crainte d’en refroidir certains. En fait de rampaillou, il s’agissait d’une balade plutôt facile sur des chemins herbeux, d’une longueur de 18,6 km et avec un dénivelé de 557 m.

Nous avons avalé progressivement ce dénivelé dans la matinée en empruntant des chemins forestiers qui nous ont conduit au barrage du « Pas des Bêtes », avec deux haltes en bordure du plan d’eau. Nous avons traversé de belles forêts de Douglas, Hêtres, Chataigniers et Pins. Nous avons atteint le hameau de la Peyrarque Haute à 13 heures. C’est là que nous avons déjeuné sur l’herbe, au soleil, avec la traditionnelle sieste pour certains.

L’après-midi, nous avons cheminé en crête avec une vue magnifique sur la Montagne Noire et le Pic de Nore, sur le Sidobre égratigné par ses carrières de granite, sur les plaines de l’Agout. Les yeux les plus perçants ont même vu des sommets pyrénéens.

De retour aux voitures à 15h30 pour le retour vers Carcassonne avec un arrêt boisson aux « 3 Fontaines » aux Martys.

Michel

Photos de Jocelyne 

Photos dr Roger

 

 

 

jeudi 12 septembre 2024

2024-09-12 Trausse

Nous sommes 27 randonneurs réunis pour cette petite rando en Minervois.
20 degré, un rayon de soleil, et bien sûr du vent qui nous pousse dans le bon sens; elle est pas belle la vie ?
On part en direction de la garrigue par des petits chemins agricoles qui desservent les vignobles et les champs d oliviers. Puis voilà le plat de résistance, on aborde la garrigue d "abord gentiment puis il faut bien prendre de la hauteur pour profiter de la vue sur la plaine minervoise.
On souffle un peu le temps de découvrir les vestiges de l allée couverte de Jappeloup, une chambre funéraire du début de l'âge de bronze, situés sur le territoire de Paulignan dont nous avons aperçu le château.
Et ça repart; encore une belle montée sous le soleil , qui nous demande un bel effort. Pause mérite au sommet. Super on est toujours 27 !
Ici la rando bascule sur l 'autre versant et c'est plus facile ; on se laisse porter sur d 'agréables chemins forestiers à l ombre des pinèdes.
Une petite halte à la chapelle ST Roch avant de terminer cette balade par les vieilles ruelles chargées d histoire de TRAUSSE et la célèbre Tour Trencavel pour sa
légende de l'âne hissé au sommet de la tour pour y brouter l herbe qui y poussait !!
Andrée 

Photos de Marie-Christine

dimanche 8 septembre 2024

2024-09-08 Roqufixade

Une nouvelle fois, le S.E.L en balade en terres ariégeoises … la terre courage

Nous sommes 19 au lieu dit la Guinguette au départ d’une petite randonnée conduite par Christophe. Après les traditionnelles photos, nous commençons une très longue montée. En sous bois, sous de magnifiques hêtraies, elle est plus ou moins pentue.

En Ariège, on ne soufre pas de la sécheresse, tout au long de notre cheminement il y a de nombreux champignons dont des bolets Satan et plusieurs variétés de russules mais, pas de champignons comestibles. 

Après être passé près d’une grotte où nous faisons une courte pause, nous arrivons après près de 6 km et 11h30 à la cote 995 mètres. Nous étions partis à 09h00 de la cote 476 mètres. De là la vue est magnifique sur la vallée, les majestueux Mont d’Olmes avec au loin la «montagne sacrée» de Montségur.

Nous continuons notre progression par le petit sentier qui longe la crête et qui nous permet d’admirer le joli petit village de Roquefixade. Le village de  Roquefixade est une bastide royale construite en 1288. Lorsque nous commençons la descente assez difficile qui conduit  les ruines du château, les douze coups de midi sonnent à l’église du village. 

Nous nous installons sur la plate forme au pied de l’ancien donjon pour manger. Plusieurs chèvres paissent dans les ruines. Peux farouches, elles viennent à la fin du repas nous rendre visite.

La première mention du château de Roquefixade apparaît dans les textes au XI ème siècle. Un habitat se constitue alors au pied de la citadelle formant un ensemble fortifié.

Au Moyen Age, cette place forte est tenue par les seigneurs de Pailhès. Bien qu’ayant toujours gardé la foi catholique, pendant la croisade contre les Albigeois, ils sont de tous combats aux côtés des comtes de Toulouse et de Foix dont ils sont les vassaux.

Après ce terrible épisode, Roquefixade est racheté par le Roi de France, Philippe le Hardi, qui décide d’y faire rebâtir une forteresse royale. Le corps de logis est érigé sur une arche qui enjambe une grande faille qui désigne le nom du lieu “roca fissada”, ce qui signifie roche fissurée. Le château connut des remaniements au cours des siècles suivants mais il fût finalement détruit sur ordre de Louis XIII.

Raimond de Péreille, descendant des seigneurs de Mirepoix serait né en 1185 au château de Péreille (non loin de Roquefixade). Il se serait marié à Roquefixade en 1205. Ardent défenseur des cathares, il a reconstruit et transformé le château de Montségur à partir de 1204 en place forte. Il y accueille de nombreux chevaliers faydits et de nombreux parfaits. A la chute du pog, il sera emprisonné à Carcassonne où certainement il serait mort. La dernière trace écrite de Raimond date du 9 mai 1244, lors d'un interrogatoire. Il a eut 4 filles et un fils dont la parfaite Esclarmonde (Clarté du Monde),  qui périt dans le Bucher de Montségur le 16 mars 1244.

Aux environs de 13h30, nous reprenons notre cheminement au milieu des prairies. Parfois le sentier est mal tracé, nous devons chercher notre chemin. Nous parvenons à nouveau dans de magnifiques hêtraies. Il est 14h30, il commence à pleuvoir, la dernière heure de marche se fait sous la pluie et les deux derniers kilomètres par une piste forestière relativement pentue est surtout glissante. Une heure plus tard, nous sommes à nos voitures. Bien que la forte pluie ait cessée, nous décidons de ne pas aller voir les cascades.

Les cascades de la Turasse sont une véritable curiosité géologique. Sur trente mètres de hauteur, ces cascades ont produit un phénomène rare et très fragile : une tufière ou cascade pétrifiante. Le tuf est un calcaire pulvérulent et friable, de couleur blanche à beige. L'eau des sources de la Turasse étant particulièrement calcaire, le tuf se dépose sur les mousses et les morceaux de bois sous la forme d'une croûte. La disparition de ces débris végétaux, par fermentation donne en partie à la roche sa texture poreuse rappelant celle d'une éponge.

Nous prenons la route pour Mirepoix afin de boire le verre de l’amitié sur la belle place de  la ville au café de la Maison des Consuls où Claudine Pailhès peux nous conter un peu de l’histoire de cette bastide.

Jeff

Photos de Jeff