lundi 30 décembre 2024

2024-12-28 Félines Minervois

Nous sommes Samedi 28 décembre, et nous avons décidé tous les 7, de profiter d'une superbe météo pour clore l'année 2024.

Au départ de Félines-Minervois, nous empruntons un bout de route que nous abandonnons bientôt pour emprunter un sentier, plutot humide, par lequel nous allons traverser (sur quelques cailloux) la rivière Ognon et prenons la direction du hameau de Camplong. 
Ce hameau bien exposé, bénéficie d'un micro climat et d'une vue imprenable sur les Pyrénées. 

Nous prenons ensuite un agréable sentier afin de descendre à une petite retenue sur la rivière puis, de là, nous remontons ver le hameau de l' Abéouradou. 

Toujours en montée nous atteignons un premier plateau au niveau de Belsoleil le bien nommé d'où nous avons toujours de trés belles vues vers le Sud. 
Ensuite, nous arrivons à Ventajou. Visite du petit refuge, puis arrét contemplatif à la table d'orientation. 

Pour la suite, montée aux ruines du Chateau et redescente pour prendre le sentier qui nous amène, par la Font del Rainard, à un balcon dominant le village de l'Argentière oû nous décidons de nous installer pour le pique-nique.

Aprés cette pause bien méritée, nous repartons vers les anciennes carrières de La Planète, et visitons un ancien rucher. Toujours en descente, nous passons par le moulin de Biot, la ferme de Brama et retour à Félines.

Superbe journée qui nous à permis de profiter de magnifiques vues sur la chaine des Pyrénées.

A bientôt en 2025.
Roger.

Photos de Roger

dimanche 22 décembre 2024

2024-12-23 Villeneuve-Minervois

Le ciel n'est pas trés engageant, mais la météo plutôt optimiste nous fait espérer une journée sans trop de pluie.
C'est donc parti, malgré un vent violent, abrités dans les pinèdes environnantes. Nous longeons la Combe du Gendarme, puis descendons à la Chapelle Saint-Mamès. Nous décidons alors de remonter à Trassanel, chez Yves, afin de s'abriter pour le casse-croute. En cours de route, nous avons droit à une petite averse de grésil, mais rien de bien méchant...
Aprés cette agréable pause, il est temps de repartir, car il est prévu un peu de pluie à partir de 15 h. En chemin, nous passons par la stèle du Maquis et prenons la  direction de Villeneuve, d'un pas tranquille, malgré quelques gouttes sans importance.
En fin de compte, nous avons passé une bonne journée.
Merci à  Yves de nous avoir guidés et de nous avoir hébergés pour le casse-croute.
Roger. 
Photos de Roger

vendredi 20 décembre 2024

2024-12-20 Ventenac Cabardes

Nous sommes une vingtaine au départ de cette rando sous un soleil hivernal avec tout juste 10 degré mais l'ambiance est chaleureuse et comme d habitude on se serre un peu pour la photo et c'est parti.

Après la sortie du village on emprunte un joli passage le long du ruisseau à sec et très vite nous voilà en campagne, bosquets et oliveraies ont déjà remplacé la vigne. Plus loin c 'est la garrigue où "la circulation et le stationnement sont interdit de 20h à 7h "!! Sans blague !!

Puis on dévale une sentier étroit qui nous mène dans une combe à la végétation envahissante. On apercevra tout de même un bénitier collé à la paroi.
Quelques passages délicats pour enjamber des petits ruisseaux pimentent un peu cette rando.
On est très vite pris par l'ambiance particulière de ce vallon avec ses arbres dénudés et tordus, presque fantomatiques car le soleil filtre à peine. Mais le groupe avance dans la bonne humeur en échangeant déjà les recettes de cuisine pour la table de Noël.
La balade s'achève au milieu des vignes sur les chemins dits ampélographiques.

Merci à Jean Pierre et Marcelle pour cette sortie qui clôture l'année. 

JOYEUX NOEL à toutis et à l'an qué ven.

ANDREE

Photos de Marie Christine

vendredi 13 décembre 2024

2024-12-13 Monze - Goûter de Noël

Vendredi treize – et nous étions à une cinquantaine au rendez-vous. Non pas pour marcher, pour le goûter de Noël ! (La rando avait été annulée pour cause de mauvais temps).
Et nous nous sommes régalés ! Quel plaisir de nous retrouver, comme toujours d’ailleurs. 
Et je crois que cela, ca dit tout. Nous nous sommes régalés !
Merci à ChristianC, maire de Monze, et la municipalité de nous avoir prêté la salle
Merci à Ginette et Jacques pour l’organisation
Et merci aux 47 (à peu près) autres pour y être venus.
John

Photos de John et Martine

jeudi 5 décembre 2024

2024-12-05 La Cavayère

C’était un bel après-midi d’automne. Le soleil brillait bien mais il faisait un peu frisquet. Temps idéal pour la rando. Et à trente-cinq, sous l’égide de Gerald et de Ginette nous avons contourné le Lac de la Cavayère pour monter vers Montirat. Joli parcours, le feuillage illuminé par les rayons du soleil. Une montée facile et régulière.
Petit arrêt à Montirat pour se regrouper. Gerald nous assure qu’il n’y a plus de côtes, c’est tout en descente. Vraiment, plus de montées du tout ? Oh, peut-être une petite côte ou deux avant le lac. Ah et puis encore deux autour du lac. On va aller voir.
En général il a raison, notre chemin descend. Mais il y a quand même des montées. Oh pas difficiles, juste assez pour le taquiner qu’il y a une montée. Ou deux. Ah et celle-ci n’était pas compté.
Il y en avait sept !
Mais nous les avons toutes faites ze finguères in ze noze.
La descente est tout aussi jolie que la montée. Le soleil descend doucement et la lumière devient plus rasante, éclairant de ce fait les feuillages encore plus. 
Nous traversons le barrage et ensuite une petite montée (eh oui) et nous retrouvons bientôt les voitures. 
Et nous retrouvons aussi Christian avec du vin chaud er des petits gâteau pour fêter son anniversaire. Quelle bonne idée ! Le vin chaud est très bon,. les gâteaux délicieux !
Merci Christian et Ginette pour cette délicate attention
Et merci Gerald et Ginette pour une belle rando

Photos de John

lundi 2 décembre 2024

2024-12-01-Coustouge Fontjoncouse

En ascension toute progressive et toute en souplesse, le long du ruisseau des Pradels, nous atteignons la serre du Bosc.

Aux ruines d’une probable bergerie appelée Poursan, le chemin de gauche nous mène sur les hauteurs surplombant la forêt domaniale de Thézan à l’Est et Saint Laurent de la Cabrerisse à l’Ouest.

Cette très belle et très pentue piste rouge que nous avions empruntée lors de la sortie « cirque de Viviès » en décembre 2023, nous l’avons parfaitement maîtrisée.

Un passage clôturé, que nous utilisons en toute discrétion en respectant les règles locales que nous impose le propriétaire des lieux évitant ainsi les risques encourus, nous dirige avec une modeste ascension vers le paisible village de Fontjoncouse.

La pause repas que j’avais initialement prévue sur le parvis de l’église se déroule aux abords de la fontaine publique, rue de la source. L’aménagement du lieu pourvu de bancs et tables adéquats assouvissant ainsi notre éternel besoin de confort. Du coup, même pas besoin de sieste.

Nous connaissons la guerre des boutons et bien là nous assistons à la guerre des bonbons. Concurrences déloyales selon certain, très amusantes pour d’autres.

Petit regroupement au moulin d’Amarel avec vue sur la combe de Méric et zou, direction Sud puis Est et par le col de La Louve pour le retour.

La zone de ce plateau dépourvue de balisage et le non respect des consignes à savoir attendre le meneur aux prochains croisements des chemins, ont conduit quelques unes et uns à réaliser une petite variante non programmée. Je plaide non coupable.

Des bergeries de Bellongue, encore une belle et non moins pentue descente, nous voilà enfin de retour à Coustouge.

Une fois n’est pas coutume, les descentes vous ont parues plus difficiles que les montées.

Promis, on vous proposera au printemps prochain, un circuit différent en tenant compte de vos souhaits, l’Arche perdu, éventuellement passer par le site d’escalade et le Pic saint Victor le tout en partant de Fontjoncouse. Affaire a suivre.

Malgré la couverture nuageuse matinale, la météo nous a été très favorable. De par le potentiel risque de glissade, en cas d’humidité, cette randonnée ne serait pas du tout conseillée.

La présence de Christine de Couiza et le retour de Roger nous ont tous ravis.

Merci et bravo à vous seize et aux plaisirs

Christophe

Photos de Christophe
Photos de Roger

jeudi 28 novembre 2024

2024-11-28 Les Martys

Quarante-deux d’après mon compte, quarante-cinq d’après d’autres. Soit, nous étions nombreux à nous réunir pour cette rando magique dans les bois et forêts autour des Martys. Béa nous a menés, Daniel a fermé la marche. 
La forêt, les arbres sont magnifiques par ce temps d’automne. Les feuilles ont pris leur robes automnales et quand le soleil les illumine par transparence – nous en étions époustouflés.
La rando était facile en suivant des chemins et petites routes assez larges, ce qui nous a permis de parler sans cesse avec nos amis. Mais la rando n'était pas assez longue que nous puissions bavarder avec tous ! Tant pis, ce sera pour la fois prochaine.
Une nouvelle s’est jointe à nous, Marie-Christine. Cela lui a plu, elle compte adhérer. Bienvenue à toi, Marie-Christine.
Après la rando, nous sommes rentrés par la route de Mazamet. Nous avons eu des vues sur les Pyrénées, waouw. Elles étaient en silhouette légères, plus foncées et encore presque noires, avec un cadre d’arbres en bas. Une belle fin pour une belle journée.
Merci Béa. Merci Daniel.

Photos de John

lundi 25 novembre 2024

2024-11-24 Aragon

Nous sommes 13 ; c’est un chiffre contesté : porte-bonheur ou porte malheur ? Eh bien aujourd’hui, ni pluie, ni chute, c’est tout bonheur.

Armand et Guy nous ont concocté un superbe 8 autour du beau village d’Aragon.Nous avons commencé par une montée bien raide mais courte à travers les bois, avec au passage une très jolie petite capitelle au toit moussu. Nous avons atteint le plateau et cheminé au-dessus de la vallée de la Valette. De jolis noms nous accompagnent : les Pins des Balles, le Carrétal de la Sourde, la Font de l’Orme qui fut une belle propriété… il y a quelque temps.

Nous sommes redescendus sur Aragon pour la pause pique nique sur les aires de jeu en contrebas du village. Là, de nouvelles venues nous ont rejoints, accompagnées d’un beau - et délicieux- gâteau au chocolat. Après quoi nous sommes repartis pour la seconde étape en commençant par le moulin de Vignore, belle tour aujourd’hui sans toit, nous avons rejoint la Font de l’Orme, les Brugues (les bruyères) avant d’aborder la Garrigue du Sauvage (quel beau nom !!!) ; on domine là la confluence de trois ruisseaux qui ont fortement entaillé le massif calcaire et qui offrent un spectacle impressionnant. Une tache blanche, là-bas en contrebas : il paraît que c’est un « bénitier », mais Guy nous précise bien qu’il faut avoir les yeux de la foi pour le distinguer. Un chemin escarpé au-dessus de la combe nous mène jusqu’à la « plaine de Montolieu » (une plaine ? là, c’est les pieds de la foi qu’il faut avoir), avant de retrouver le surplomb de la vallée de la Valette.

Le temps était parfait, un peu frais quand nous étions à l’ombre, bien chaud quand nous étions à découvert, dans le soleil. Le ciel était majoritairement bleu, strié de longs nuages blancs. Nous avons alterné toute la journée bois et étendues herbeuses, entrecoupés de  montées et de descentes parfois raides.

Les bois offrent un cheminement sur des sentiers étroits, au cœur d’une végétation dense, une belle végétation méditerranéenne dominée par les pins et les chênes, qui forment un tapis d’aiguilles et de feuilles dentelées sous nos pieds.Au-dessous s’entremêlent kermès, cistes (aujourd’hui sans fleurs, bien sûr), genévriers, petit houx aux baies rouge vif, jasmin ligneux aux baies noires, ronces à mûres (mais sans mûres), viornes, salsepareille et des tas d’autres plantes qui bordent notre cheminde parois bien épaisses. Sans compter les touffes de thym, de fenouil et de menthe qui offrent de temps en temps des bouffées odorantes inattendues en cette saison. Les fleurs sont devenues rares, mais la végétation est en pleine forme ! Et il y a des champignons ! Il y en a partout, de très gros blancs, avec souvent sur le chapeau encore un peu de la terre qu’ils ont déplacée en sortant du sol, des marrons, des beiges, des orangés, des petits, des gros… apparemment pas très comestibles, tout ça, sauf une grisette qui a fini dans le sac d’une marcheuse.

L’autre paysage, c’est celui du plateau et de ses grandes étendues d’herbes. Et alors là, le vent nous saisit, nous enveloppe, transforme ceux qui n’ont pas de bonnet en… en quelque chose de bizarre. Son bruit nous accompagne tout le long et remplit notre tête. Le choc est grand quand on passe d’un sous-bois à ces terrains découverts. Deces hautes herbes émergent de temps en temps des pins ou, parfois, des sapins qui étalent leurs basses branches bien à l’horizontale. On dirait un jardin d’arbres de Noël. Au-dessus, la chaîne des Pyrénées s’offre à nous dans un halo assez irréel de nuages, on pense à des estampes chinoises.

Guy nous explique que ce plateau était cultivé jusque dans les années 50. Aujourd’hui, il est retourné à l’état sauvage et il faut bien dire que la végétation a très vite repris ses droits. De toute la journée, nous n’avons croisé qu’une plantation d’oliviers et, en descendant, quelques vignes, dont les ceps sans plus de feuilles du tout se détachent sur le ciel clair.

Nous avons rencontré deux serpents, des vipères paraît-il, qui avançaient lentement. Très lentement, vraiment. Sans doute étaient-elles déjà à moitié endormies, elles devaient se diriger vers le nid douillet de leur hiver.

Aux départs comme aux retours, nous avons des échappées visuelles sur ce si beau village, il est si beau que des autochtones ont jugé opportun de placer ici ou là des cadres pour guider les photographes. Et ils ont eu bien raison !

Le soir se profile, de gros nuages noirs apparaissent à l’horizon, mais ici, il fait encore beau. La lumière s’adoucitet voilàune vision incroyable du village dans un  rayon doré. Une dernière descente dans un sentier boisé et sombre, avant le retour sur le parking. Au-dessus de nous, les maisons d’Aragon sont illuminées par le soleil qui décroît mais qui flamboie toujours.

Merci à Armand et à Guy qui ont formé un duo très efficace pour nous offrir cette belle journée de novembre bien oxygénée.

 

Claudine


Photos de Christophe

lundi 18 novembre 2024

2024-11-17 Autour de Palaja

Nous sommes 13 sur le parking de Palaja. Roger, notre guide de la journée est un peu souffrant mais rien de grave. La veille, il a transmis le topo à Yves pour que la sortie soit maintenue.

Nous prenons un chemin qui borde les vignes. Mais nous sommes un peu embêtés, une chasse est en cours.Nous demandons au chasseur si on peut continuer. Pas de problème, nous allons prendre le sentier qui nous mène de l’autre côté de la chasse.

En sous-bois nous empruntons une montée un peu raide qui se trouve dans un autre champ de tir militaire, pour arriver au sommet de la crête. Nous avons un point de vue superbe sur la vallée de l’Aude, les corbières et au loin la Montagne Noire. A travers la garrigue et les champs nous allons rencontrer un domaine avec des chevaux en liberté. Les champignons ont poussé, Arlette ramasse des grisettes (petits champignons). A chaque intersection, Yves s’interroge sur le chemin à prendre pour atteindre Montirat, mais avec l’aide d’un ou deux GPSnous pouvons continuer.

Il est 13h, nous traversons Montirat, nous faisons la pause déjeuner à l’abri du vent.Ensuite direction vers le lac de la Cavayère. Nous prenons des pentes plus ou moins accentuées. Yves s’arrête devant une petite borne, oùune petite plaque a été scellée par l’association de la marche nordique en hommage à Jacky Pradel, aussi ancien randonneur de l’ASPTT et de Carca Rando.

Le temps se couvre et nous atteignons le lac, et nous sommes surpris par le faible niveau d’eau. Nous faisons une partie du tour du lac jusqu’à la croisée des chemins. Retour vers Palaja ou direction vers le Pech D’Ange comme prévu sur le topo de Roger ?

Après maintes interrogations et consultation de tout le monde, nous prenons le sentier boisé qui nous mène à Palaja. (Yves avait dit à Roger qu’il faisait ce qu’il voulait à partir de la Cavayère).

En direction du parking, nous passons devant l’église Saint Etienne inscrite aux Monuments Historiques, elle fut construite la première moitié du XIVe siècle.Elle participait à la fortification du village avec son clocher et son porche abritant une salle de guet.

Randonnée revisitée par Yves de 18km, l’objectif est presque atteint. Merci à Yves avec l’aide des copains, de nous avoir conduit au pied levé pour cette belle rando. Il ne suffit pas d’aller loin pour faire du dénivelé. Bon rétablissement à Roger qui ne manquera pas de la remettre au programme.

Cathy

jeudi 14 novembre 2024

2024-11-14 St Polycarpe

Il y a des journées magiques. Elles sont rares et souvent bien espacées. Aujourd’hui, ou plutôt cet après-midi, fut une de celles-là. Nous nous sommes réunies dans le parking derrière l’abbaye de St Polycarpe, la grande église médiévale d’un côté, l’aqueduc tout aussi médiéval (je pense) sur un autre côté. C’était très calme et reposant. Et ainsi à trente trois nous avons posé pour la photo de famille traditionnelle avant de suivre AlainB et GenevièveJ sur une très jolie rando. 
Nous avons traversé le petit village et après une bifurcation, le chemin est devenu herbeux et montante. Alain nous avait prévenu, « Ménagez-vous » nous a-t-il dit. Pour ma part je n’avais pas besoin de cet avertissement. Un rampaillou comme celui-là cela se respecte et on l’attaque avec douceur ! Cent mètres de montée continue mais finalement avec un sous-pieds facile et nous arrivons au premier point de vue. Le village de Saint Polycarpe est en dessous de nos pieds, et la vallée du Ruisseau de Saint Polycarpe coule en bas. En face des collines boisées et au loin, nous a-t-on certifié les Pyrénées, cachées cependant. Le tout agrémenté par d’une part le soleil automnale et d’autre part par quelques bribes de brume qui donnaient un air mystique à la vue.
Et pendant le kilomètre qui suivait nous avions souvent des échappées à droite sur la vallée et les arbres en face. Mais quoique nous soyions sur une crête ; il n’y avait pas de vue sur la gauche, cachée par la broussaille toute proche.
Le sentier s’est terminé à un chemin forestier et tous ces mètres grimpés nous allions les désescalader, jusqu’au ville de Villar St Anselme – avec un autre belle église ancienne. 
Et comme nous avait prévenu Alain au départ, nous voici repartis à la montée, mais une montée un peu plus douce ; quoique aussi haute, et interrompue par des petits morceau de chemin plat.
Et toujours autour de nous des jolies vues d’un paysage paisible.
Ainsi se poursuivit notre randonnée. Petites montées, petites descentes et le tout recommence. Et à un moment donné, voilà les Pyrénées au fond d’un V dans les collines. Pas une longue vista mais une petite aperçue entre deux collines. Elles étaient en silhouette bleu-grise – et on n’y reconnaissait que les jumelles, St Barthélémy et Soulairac. Mais cela fait  toujours plaisir de les voir et de savoir qu’elles veillent sur nous.
Et puis après une longue descente ; nous revoici au parking.
Merci Alain, merci Geneviève, pour cette rando enchanteresse !
John

Ce jeudi après-midi, notre ami Alain nous conduit pour une jolie balade à Saint-Polycarpe …
C’est la 4 éme(*) fois que le S.E.L que le S.E.L randonne à Saint-Polycarpe et dans ses environs. Encore une fois nous ne sommes pas déçus …
Fondé en 783 par Attala, un noble espagnol ayant fui son pays envahi par les musulmans Saint-Polycarpe était en ses débuts, un monastère bénédictin entouré de quelques maisons et de vignobles. Polycarpe était un évêque d’Izmir, alors appelée Smyrne, en Turquie. Etymologiquement, son nom signifie "qui a beaucoup de fruits". Les moines du village le priaient pour guérir de la folie. Dans son pays d'origine, on l'invoquait pour améliorer les récoltes.
L’abbaye a été fondée au XI éme et XII éme siècle et son église sont remarquables : aqueduc, escalier en colimaçon, statuaire. Les deux sont inscrites au Patrimoine historique des bâtiments de France depuis 1990. Aujourd’hui, son centre culturel accueille de nombreuses animations : concerts, conférences, expositions.
Notre cheminement commence par une longue montée en sous bois et, en balcon au dessus de la vallée qui conduit vers Buc, le col de la Soulane et Villardebelle. Tout au long de ce joli sentier il y a de nombreux arbousiers.
Au détour du chemin, nous apercevons le village du Villar-Saint Anselme. Nous traversons le village et, après une longue pause à sa «monumentale» église nous continuons notre progression. Le village qui est une des «circulades» de l’an mil. Il est renommé pour sa Blanquette de Limoux. A quelque dizaine de mètres de l’église sous passons prés d’une vieille croix datant de 1673. Le porche de l’église abrite une très vieille une croix datant de 1603. 
Après le village, nous abordons une très longue montée de près de 3 km, tout  d’abord par  un chemin goudronné, dans le vignoble, puis en sous bois par un chemin de terre très boueux. Nous passons à proximité du Centre équestre de Ninaute (Ville de Limoux) et du Domaine viticole de Lambert (Baronne Philippine de Rothschild) que nous avons traversés au cours d’une précédente randonnée. 
Il est déjà relativement tard, par un joli petit chemin dans les pins nous arrivons au village puis aux voitures vers 17h15. 
Merci à Alain pour cette balade, en attendant d’autres … 
Jeff

(*) Même la cinquième fois! John

Photos de John
Photos de Jeff

dimanche 10 novembre 2024

2024-11-10 la Maleperre

D        Dans le crachin et la boue, le S.E.L crapahute dans la Malepère (la mauvaise pierre) …

«La Malepère, entre malédiction et bénédiction, un pays authentique … » Opération Vilatges al Pais de Myriam Joliveau et Philippe Marcy

Sous la conduite de Régis et d’Armand, nous sommes 23 à nous rassembler au sommet du col de la Malepère, prés de la cabane des chasseurs, pour une longue balade dans les bois. Parmi nous, 4 amis d’Alairac participent à cette rando dominicale. Ici Régis, qui a vécu son enfance et une partie de son adolescence dans plusieurs domaines du massif et à Malviès est dans «son jardin»…

La couverture nuageuse ne nous permet de voir ni la vallée du Sou avec ses petits villages et son vignoble. C’est sous une légère pluie que nous commençons notre marche dans les sous bois. Au carrefour de la piste qui, par la Serro de la Melso conduit à Brugairolles et Cailhau nous rencontrons des ramasseurs de champignons qui ont fait une belle récolte de Trompettes des morts. 

Après 2 heures de marche, nous parvenons à Montgrenier, l’un des domaines où a vécu Régis.  A environs 1 km, en direction du sud, se trouve Granet l’autre domaine de son enfance. Du coté de Granet, une petite éclaircie nous permet d’apercevoir Gaja et Villedieu, le château de Villemartin, Pauligne et le Pic de Brau 

Nous franchissons le Grand Rec particulièrement boueux avant d’arriver à Villarzel du Razès aux environs de midi. Dans ce petit village, niché au cœur de la Malepère, vivent plusieurs artistes : musiciens, peintres, photographe et céramiste. Son château du XII éme siècle, construit en briques, vient d’être vendu il y a quelques semaines. Au cours de plusieurs randonnées le S.E.L y est souvent passé. Nous continuons notre cheminement.

Par une longue montée nous terminons notre première boucle vers 12h30 afin de nous  installer à une grande table pour le repas de midi. Il fait un peu frisquet, nous mangeons rapidement.

Un peu avant 14h00, nous reprenons notre cheminement à nouveau dans les sous bois. Peu avant d’apercevoir Montclar nous passons par le profond talweg du Rec Grand et la ferme de Bedounet. Sur un petit chemin particulièrement boueux nous croisons une vingtaine de quad conduit par David Cabirol qui prépare une sortie au profit du Téléthon.

Encore une longue montée assez difficile à cause de la boue et nous voilà au château d’eau de Villarzel du Razès. Une dernière pause pour faire quelques photos avant de terminer cette rando par la Route de d’Artagnan. Ce chemin équestre va d’Auch à Maastricht. 

Il est 16h00, lorsque nous arrivons aux voitures et il pleut, nous rejoignons rapidement nos pénates.

Merci à nos deux guides du jour et, en particulier à Régis de nous faire partager sa passion pour la Malepère. Nous reviendrons au printemps ... Jean François

Photos de Jean Francçois & Roger

jeudi 7 novembre 2024

2024-11-07 - Trassanel

Jeudi 7 Novembre

24 participants à la rando de Trassanel.

Agréable parcours, Marmorières, Grotte de Limousis, Mont Simel, et retour par le joli sentier sur Trassanel.

En chemin, certains en ont profité pour ramasser quelques champignons.

Merci à Yves pour nous avoir guidés.

Roger.

 

Les photos de Roger.


 

dimanche 3 novembre 2024

2024-11-03 ALBAS

Brouillard, brouillard ! Vous avez dit brouillard.
Tiens donc !

Quel dommage que nous n’ayons pu, cette fois encore, profiter des Corbières et de ses jolis paysages qui les constitues.

Nous tentons de remédier à cela en choisissant de parcourir le circuit « Autour du Bouichas », le matin, en grande parti en sous bois et pour que, en espérant que le « smog » se dégage, nous puissions profiter des paysages l’après midi sur les crêtes du circuit « Le sentier du géologue ».

Mais pas de chance la météo ne nous a pas été favorable.

En consolation, je voulais vous partagé les photos lors de la reconnaissance où nous avions eu un temps magnifique et là encore le sort s’acharne contre moi.

Impossible de retrouver mes photos de ce magique moment, l’impénétrable labyrinthe informatique.

MISERES !

Malgré tout, nous n’avons pas eu de pluie, c’est moindre mal.

Nous allons être obligés d’y retourner par des temps plus propices.

En attendant, le panneau d’orientation nous a, en virtuel, laissé imaginer ce que nous aurions pu voir.

Deux endroits sympathiques nous ont apporté un peu de bonheur en compensation, le reste de l’ancien moulin partiellement restauré et «  Le grand DUC » qui nous attendait à grandes ailes fermées.

Globalement nous étions tout de même satisfaits de notre journée.

Ha si ! Il y a eu de la concurrence « bonbons », notre fournisseur habituel s’est fait distancer par notre marchande, à titre gratuit, de bonbons disons de qualité différente.

Journée finalisée par les verres de l’amitié à mi parcours sur le retour.

Merci à vous 12 de votre agréable accompagnement, le 13 ème n’a pas pu se joindre à nous pour cause de problème technique, espérons désormais résolu.

Vivement la prochaine fois.

Christophe

Photos de Christophe Photos de Jocelyne

jeudi 31 octobre 2024

2024-10-31 Limoux

Jean-François (Jef) nous a mené à vingt cinq par un joli parcours au départ du stade de Limoux. Quoiqu’en octobre, presque novembre, il a fait doux, chaud même par moments. Et les couleurs d’automne, magnifiques ! Tout au long de la rando je regardais sans cesse les arbres et surtout les vignes parés de leurs rouges et orange de saison. Le soleil a aidé – car sous les rayons dorés les couleurs sont encore plus vifs. Un champ de vignes, toutes alignées ou une rangée d’arbre au bord de ce champ, ou le long d’une route – magnifiques.
Nous sommes passés par des petites route et des chemins dans ce paysage. Des montées, des descentes, et même des parties plates et horizontales. 
Quelle joie
Merci Jef. Encore une sortie très réussie.
John

Sous un joli soleil automnal le S.E.L en balade dans le vignoble limouxin …
Nous sommes 26 à nous réunir au petit parking à l’extrémité du stade de l’Aiguille pour une jolie sortie du jeudi. Nous sommes au pied de la Caristie, une cote mythique pour  les gamins qui à 10/12 commencent à faire du vélo, c’est l’Alpes d’Huez.  
Nous passons prés du centre Bel air, la marche commence par une longue côte d’environs 2,500 km. Il fait très chaud pour la saison prés de 23 degrés, pour certains c’est relativement difficile. Par un joli chemin de crêtes qui domine la route d’Alaigne nous atteignons le point le plus haut de la balade à 283 mètres.  
De la vue est très belle sur le vignoble,  les villages de Malras et de Pauligne, le Pic de Brau mais il y a une légère brume sur les Pyrénées. Nous sommes au cœur du Cru Blanquette de Limoux. 
Après avoir traversé le hameau de Villedieu nous longeons pendant environs 1,500 km le ruisseau du Verdeau qui est toujours à sec. Une nouvelle petite montée avant d’atteindre le coquet village de Gaja où nous faisons une longue pause.
Il faut remonter par un chemin de vigne qui longe la D 623 en direction du sommet de la Caristie. Sur notre gauche nous avons un bois au joli nom de Garde Miel qui mérite d’être visité une prochaine fois …
Par de petits chemins parfois par les rangées de vignes nous voici prés du Domaine de Bourigeols. Une dernière pause et par Bel Air nous arrivons à nos voitures vers 17h15. 
Une jolie balade qui en appellent  d’autres du coté de Lauraguel et de Pieusse.
Jef


Photos de Jef
Photos de John

dimanche 27 octobre 2024

2024-10-27 Pradelles

En remplacement de La Caunette pour cause de mauvaise météo, et sur l’initiative de Yves, nous nous retrouvons 4 au départ du Lac de Pradelles-Cabardès.

Un voile de brume surplombe le Pic de Nore, but de notre rando, mais notre détermination reste intacte.

Après avoir longé le lac et traversé le village, nous attaquons la rude montée par le G.R. 36, passons par la Roque d’Astié et arrivons au Pic de Nore que nous apercevons par intermittence. Le vent marin amenant et repoussant les vagues de brume.

Nous reprenons notre chemin en direction du Portail de Nore pour bifurquer vers l’ouest par un sentier que nous connaissions bien, mais qui est devenu impraticable suite à la pose d’une clôture électrifiée qui nous a obligé à galérer dans la bruyère et les fougères. Comme il en faut un peu plus pour nous décourager, nous ne tardons pas à retrouver le bon sentier qui nous amène vers midi trente à un bon emplacement pour pique-niquer. Entre temps la brume s’est dispersée et c’est sous un soleil radieux que chacun de nous trouve sa place sur des souches d’arbre servant de siège.

13 h 30, nous reprenons la rando en direction du Roc de Nouret que nous atteignons, après une bonne montée, et être passés voir le menhir. Sur ce rocher, la vue à 360° est superbe.

A partir de là, il ne reste plus que de la descente en direction du Hameau des Jouys, et retour vers le lac et les voitures.

Conclusion : une excellente journée aux belles couleurs automnales. Merci à Yves.

Roger.

Photos de Roger 

jeudi 24 octobre 2024

2024-10-24 Conques

Jeudi 24 Octobre, ce sont 25 randonneuses et randonneurs qui se retrouvent sur les hauteurs de Conques pour faire un joli circuit sur le site des Capitelles.
Il fait beau, et le sentier parmi les pins, les cèdres et la garrigue parfumée, nous offre de beaux points de vue sur la plaine de l’Aude, les Pyrénées, et la Montagne Noire.
Nous cheminons d’une capitelle à l’autre par d’agréables sentiers ainsi que par une draille délimitée par des murs en pierres sèches.
17 heures, nous retrouvons les voitures après avoir longé la ferme photovoltaïque.
Merci à Guy de nous avoir guidé sur ce site toujours intéressant à parcourir.
Roger.

Donc, Conques sur Orbiel serait la capitale des Capitelles ?
Quelle jolie promenade sous un soleil presque radieux ravivant les locales couleurs automnales.
Vu le nombre de capitelles sur ce territoire, l’activité de l’époque devait être tout aussi conséquente.
Voilà un petit historique trouvé sur le site de Conques :
Après l'avènement de la Deuxième République en 1848, chacun rêvait de devenir propriétaire et les plus pauvres ne possédant rien s'attaquèrent au défrichage de la garrigue autour du village pour y planter la seule culture qui pouvait pousser dans ces terres arides : la vigne. Mais avant de planter il fallait épierrer, car au fur et à mesure que l'on labourait la terre, les pierres calcaires " montaient " à la surface et toute la famille déposait ces cailloux aux limites des parcelles.

Les paysans travaillaient des terres qui continuaient à appartenir à la commune mais des baux emphytéotiques leurs permettaient de jouir des récoltes. Ainsi ces paysans augmentaient leurs revenus en cultivant la vigne en plus de leur travail de salariés agricoles et ceci dura jusqu'à la Première Guerre Mondiale où, d'une part le phylloxéra détruisit la vigne française et d'autre part les hommes n'étaient plus là pour replanter et travailler ces parcelles.
Alors la commune reprit possession de ce qui devenait des friches et les cabanes et les murailles construites pendant de longues années devenaient ruines.

En septembre 1995 le Foyer Laïque de Conques sensible aux problèmes de l'environnement et de la protection de la garrigue s'est ému de voir disparaître un patrimoine construit par nos arrière-grands-parents au siècle dernier.

C'est donc une trentaine de personnes adhérentes du Foyer Laïque, bénévoles, qui se retrouvent une demi-journée par semaine autour des cabanes, ou Capitelles (nom que l'on retrouve le plus souvent dans le Gard).
Le but du Foyer Laïque n'est pas de restaurer toutes les Capitelles ou murailles car la garrigue Conquoise compte près d'une centaine de cabanes et des kilomètres de murailles, mais de faire connaître à tous ceux qui aiment la garrigue et qui s'inquiètent de sa dégradation, que l'existence de ces constructions dites " mineures " cache un phénomène social qui marque l'histoire rurale de la garrigue du siècle dernier à nos jours.
Christophe

Photos de Roger

Photos de Christophe

dimanche 20 octobre 2024

2024-10-20 Villeneuve le Comtal

Aujourd’hui, nous ne sommes que 8 randonneurs pour cette sortie aux collines du vent, au départ du village de Villeneuve la Comptal.

Nous démarrons en direction du Site Clément Ader par un sentier en balcon qui nous réserve de belles vues sur le village, la plaine du Lauragais et la Montagne Noire au loin. C’est sur ce site que Clément Ader faisait des études de soufflerie pour son futur avion. Après le tour d’horizon, nous reprenons notre chemin en direction de la tour de télécom que nous apercevons de temps à autre dans le lointain.

A midi, nous nous installons sur un petit sommet pour le casse-croute, avec en perspective la chaine des Pyrénées, en partie enneigée. Il fait chaud… et pas la moindre petite bise pour rafraichir l’atmosphère. Après une petite sieste pour certains, il est temps de repartir.

C’est par un sentier en dent de scie, de colline en colline, avec de splendides vues de part et d’autre, que nous atteignons le moulin à vent et le village, où nous retrouvons les voitures.

Contents de cette belle journée, nous la terminerons à Castelnaudary, pour le traditionnel pot de l’amitié.

Roger.


Photos de Roger 

dimanche 13 octobre 2024

2024-10-13 Le Soulié

Belle journée automnau-printanière, radieuse et riche en couleur pour parcourir ce bien agréable circuit divertissement varié. En mode touriste, c’a fait du bien de temps en temps.
Du Le Soulié nous l’empruntons en sens inverse dans le but d’être au bon endroit à la bonne heure pour la grande pause, là où j’ai pu siester après mon succulent repas. Finalement je ne me suis pas endormi, je me laissai bercer par le murmure du ruissellement de l’Arn enjambé par une très, très bonne planque.
« Planca » en occitan veut dire passerelle sur un ruisseau (normalement en bois selon son étymologie).
Mais ces ponts en dalles de pierre seraient d’origine préhistorique, les agrafes métalliques de leur maintien datent du XX siècle.
On en dénombre 7, La Roque, La Blanque, La fajole, La Moulière, Le Moulin de Vergougnac, La Mielouane et Le Moulinet celle que nous avons conseillée à des Parisiens en recherche d’un point d’eau pour y faire trempette. Ils sont fadas ces Parisiens et je sais de quoi je parle.
Sortis de Le Soulié, direction nord, on passe Combe puis à Pagnérié. Là plein est sur la piste qui mène au col de la Baraque (sans frite) que nous quittons juste avant par le sentier sud nous menant à Caudezaure puis Camiffarat et Le Moulinet (là où nous croisons notre groupe de très sympathiques Parisiens).
Nous suivons le circuit des planques, La Blanque, La Fajole et partiellement interrompu par le sentier des menhirs qui se termine à Ginestous.
Avant de rejoindre le Soulié Bas, nous traversons, toujours l’Arn, par la planque de La Moulière et rejoignons Le Soulié par le chemin de croix qui le surplomb en sa partie ouest.
Ce tout juste 18 kms avec ce tout juste 400m de dénivelé a été fort apprécié de toutes et tous, il suffit de voir vos sourires pour le confirmer.
J’ai eu juste un élément perturbateur néanmoins perturbaté, pas la peine d’en rajouter il se reconnaîtra aisément.
Ah si, il y a eu un autre élément perturbant voire effrayant, ce serait une vipère aspic croisée sur notre chemin.
Votre bien dévoué meneur.
Christophe

Photos de Roger, de Christophe et de Jocelyne

jeudi 10 octobre 2024

2024-10-10 Hounoux

C’est dans les collines vallonnées du Bas Razès dans les environs du petit village d’Hounoux que Jocelyne nous a faire une jolie balade.
Nous sommes, ce jeudi, 27 «sélistes» dont 3 nouveaux à commencer notre rando du jeudi sur une partie des GR 7 et GR 78 direction plein sud. Le départ à leu au pied du château d’eau du village magnifiquement ornée d’une très belle fresque.
Depuis plusieurs mois, Jocelyne a un coup de cœur pour ce village qui est traversé par 4 chemins de randonnées particulièrement bien balisés et entretenus. Celui que nous empruntons, nous conte l’histoire d’une petite goute d’eau qui peux aller soit vers la Méditerranée, soit vers l’Atlantique. Le village se trouve sur la ligne de partage des eaux. Gilles Tanneau, ancien maire d’Hounoux a été pendant plusieurs années le président du Comité de l’Aude de randonnées pédestres.
Au Moyen-âge, Hounoux était une seigneurie dépendant de la châtellenie de Montréal. En 1213, Pierre et Guillaume d'Honoso furent nommés seigneurs du domaine et lui donnèrent leur nom. Sa situation géographique dominante sur le Razès fit d'Hounoux un point stratégique.  
Véritable belvédère naturel sur les paysages de l'Aude, Hounoux offre aux randonneurs naturalistes toute la diversité de sa faune et de sa flore. A l'Ouest, les prairies de la Piège sont riches de nombreuses espèces d'orchidées et de fleurs variées. A l'Est, les falaises sableuses du village accueillent chaque été la nidification du guêpier d'Europe. Tout autour du village se trouve également  des sites intéressants concernant la géologie des lieux. 
Nous progressons sur une partie du Chemin de Saint-Jacques de Compostelle, gravissons une pente dans les bois pour aboutir sue une plate forme d’où la vue est magnifique sur la Vallée du Sou, la Malepère, les Corbières et le Canigou et les majestueux Monts d’Olmes. C’est à l’occasion d’une pause.
Après quelques centaines de mètres nous parvenons à une petite bute qui nous permet d’admirer à nouveau le paysage mais le ciel est relativement couvert et nous nous pouvons apercevoir le pog de Montségur et le clocher de l’église Saint Maurice de Mirepoix. 
Un sentier sur les crêtes, un chemin caillouteux une partie de la route qui conduit à Orsans et celle qui conduit au lieu dit Ginestas, nous sommes à 2 km du village. Nous traversons le petit ruisseau de la Vixiège qui est à sec. Les eaux de ce ruisseau via l’Hers, l’Ariège et la Garonne arrivent jusqu’à l’atlantique. 
Dans les années 50/60 la Vixiège donnait son nom à un grand Moto Cross international, très renommé, qui se déroulait à Ribouisse (un tout petit village de quelques dizaines d’habitants). 
Un peu avant 17h00, nous rentrons dans le village nous passons devant une belle croix de pierre qui mériterait d’être nettoyée et restaurée.
Merci à Jocelyne pour cette agréable balade et peut être à bientôt pour d’autres sorties dans ces paysages du Bas Razès que tu aime beaucoup. 
Jef 

Pendant la rando, il y a eu une grande discussion autour d'un lieu-dit Cammas (ou Campmas, je ne sais plus).
Campmas ou capmas ou cammas vient du latin caput mansi, soit "exploitation principale". C'était à l'origine la portion centrale d'une exploitation, la plus rapprochée de la résidence ou la portion que s'était réservée le maître du sol. Ce terme est surtout utilisé dans le Lauragais et le Razès.
CludineP

Trois nouvelles personnes sont venues essayer le SEL. Nous espérons qu'ils resteront avec nous et nous leur souhaitons la bienvenue.
John

Photos de John
Photos de Jeff