dimanche 30 juin 2024

2024-06-30 Bugarach

Pour ce dernier jour de Juin, nous sommes 8 au départ de Bugarach à destination du Pic du même nom.
Nous traversons le village et prenons la direction du lac. Nous évitons de descendre à la cascade des Mathieux, car nous ne l’entendons pas et nous en déduisons qu’elle ne coule pas. En effet, lorsque nous traversons le ruisseau qui l’alimente, nous constatons que son débit est au minimum. Nous continuons à grimper pour arriver aux ruines de Campeau et au col de Péchines où nous prenons la direction du Pic par la crête Sud-Nord, crête qui nous offre de beaux points de vue en contrebas et de part et d’autre.
Il va être 13 heures, et il est temps de faire la pause casse-croute. Après les friandises concoctées par nos randonneuses, et au signal rituel d’Yves, nous décidons de nous séparer en 2 groupes : les uns qui sont volontaires pour le pic en passant par la « corde », les autres redescendent au col de Péchines pour rejoindre le Tour du Bugarach.
La montée au Pic par cette option peut-être qualifiée de sportive car elle nécessite par endroit de s’aider avec les mains, un peu d’escalade, et notamment le fameux passage de cheminée à l’aide d’une corde, bien utile, surtout en terrain humide et fort glissant, comme c’était le cas. La suite du parcours est émaillée de quelques passages à escalader, puis nous suivons le sentier un peu aérien qui nous amène sur le sentier classique de la « Fenêtre ». De là, il ne reste plus qu’à grimper au sommet.
Après le tour d’horizon, nous amorçons la descente vers le col du Linas. Descente qui demande pas mal d’attention, quelques portions humides et très glissantes.
Arrivés au col, nous retrouvons la 2éme équipe, et ensemble nous rejoignons Bugarach, où nous attend le bistrot pour le traditionnel verre de l’amitié.
Très belle journée, des fleurs tout le long du parcours, un régal.
Roger.
  
Photos de Roger
Photos de Jocelyne

samedi 29 juin 2024

2024-06-29 Le Villaret - Rando + repas de fin de saison

Nous étions à trente quatre pour la rando du matin et beaucoup plus pour le repas de fin de saison. Je n’ai pas compté – mais quand on aime on ne compte pas et les amis du SEL …
Donc nous voici au départ à l’étang juste en dessous de chez Jacques au Villaret et la grande question du moment était s’il allait pleuvoir ou non. D’après la météo non, mais les nuages au dessus de nos têtes n’avaient pas écouté la météo – il y avait déjà quelques gouttes. 
Et donc après la photo de famille nous sommes partis. Michel nous a menés par le sentier bien connu – mais à l’envers – ce qui changeait tout et rien. C’était le sentier bien connu, donc pas de changement. Mais dans le sens inverse et là c’était tout nouveau.
Le sentier reste dans les sous-bois et descend vers les bords du Linon – que nous allions suivre pendant deux à trois kilomètres. Mais après tout le sentier s’appelle à Saute Linon. C’est l’association Environnement, Territoires et Paysages dont fait partie notre guide Michel qui a créé le sentier – et donc quoi de mieux que de citre ce qu’ils en disent surf leur site : 
Cette randonnée ombragée nous emmène au Sud de Villaret. Elle permet de cheminer dans les bois qui drapent les reliefs entre les vallées de la Dure et de son affluent le Linon en nous conduisant à leur confluence. Par endroits s’ouvrent de belles fenêtres vers la vallée et les Pyrénées.
Le parcours se déroule entièrement sur le massif granitique de Brousses avec ses chaos spectaculaires qui façonnent le paysage et sculptent les rivières en gourgs et cascades naturelles. On peut y voir une carrière de granite restée à l’état de fouilles car son exploitation n’a pas été jugée rentable, des chaussées qui alimentent d’anciens béals d’irrigation et de moulins.
La forêt a colonisé les vignes et les vergers du Villaret maintenant abandonnés, dont subsistent de nombreux témoignages au niveau du patrimoine vernaculaire tels que murets, capitelles, cabanons…
Le chêne vert est l’essence dominante et atteint souvent des dimensions respectables.
Il est accompagné du chêne pubescent, de l’arbousier et de leur cortège arbustif à base de fragon, bruyère, ciste, fusain d’Europe, cornouiller sanguin… Les fonds de vallée sont riches en châtaigniers, frênes, merisiers, érables sycomores et il convient de souligner la présence de lauriers arborescents remarquables dans la vallée du Boufiau.
C’est un sentier très agréable. Et les sous-bois nous protègent de la pluie. Ce n’est après tout qu’une petite bruine – pour nous autres gens du nord, cela ne vaut pas la peine d’en parler. Mais la petite bruine persiste et grandit et devient une grande bruine. Alors la question devient « Faut-il se couvrir ou non » ; La plupart d’entre nous ont décidé de mettre KaWé ou cap – moi j’ai décidé de rester en bras de chemise – il ne pleut pas beaucoup et sous le KaWé je vas être tout aussi mouillé par la transpiration. Et il ne fait pas froid.
Mais j’ai quand même téléphoné à ma chère et tendre qu’elle m’apporte une chemise sèche pour après la rando.
Et donc nous cheminons agréablement. Nous traversons la passerelle bien connu qu’a construit Michel et ses amis et nous arrivons, plus ou moins mouillés, à notre départ chez Jacques.
Nous reprenons les voitures pour passer du Villaret au foyer de Brousses pour retrouver le reste des amis. Je n’ai pas compté mais d’après les photos nous devions être entre soixante et septante. Quel plaisir de se retrouver – les amis du jeudi, les amis du dimanche et les amis qui ne randonnent plus mais qui sont fidèles au rendez-vous.
Et pour moi, quel plaisir de retrouver une chemise sèche !
Très vite les bouteilles s’ouvrent et se vident. Les cacahuètes se dévorent, les conversations vont bon train. Et voilà les Les saveurs du Trenel qui arrivent avec les amuses-gueules – entrées. La blanquette s’ajoute à la fête et le bruit des conversations montent. Que c’est bon de se retrouver.
Après un long moment agréable en bavardage, dégustation et boissons, voici les Saveurs du Trenel qui reviennent avec le plat principal – la Tajine. Encore mieux que l’entrée. Nous nous installons le long des trois tables et très vite les queues se forment pour être servis. Sept ou huit volontaires nous servent dans la bonne ambiance. Tout ca c’et très bon.
Et quand la tajine est finie, c’est le moment des desserts. Tout un chacun a travaillé à préparer son dessert favori. Et ces dames (car ce sont surtout les dames qui se dévouent en cuisine) font le tour pour nous offrir ces mets délicieux. D’abord on se sert volontiers – mais au fur et à mesure que nous dégustons nous sommes obligés de refuser – car il y en a trop de ces bonnes choses. 
Et comme toutes les bonnes choses ont leur fin, voici le moment de se quitter avec des promesses de se retrouver sur les sentiers et au repas de fin de saison 2025.
Merci Michel de nous avoir guidé sur ton sentier et merci Jacques d’avoir organisé ce fantastique repas. 

Photos de John
Photos de Jef

jeudi 27 juin 2024

2024-06-27 Notre Dame du CroS

Une vingtaine d’amateurs se sont retrouvés au départ de cette rando bien connue et bien appréciée au départ de Notre Dame du Cros à Caune Minervois. Aujourd’hui c’est Guy qui nous mène car Josy et Armand qui avaient préparé la rando ont eu un empêchement de dernière minute et Guy a vaillamment repris le rôle de guide. C’est crai qu’Armand lui avait préparé le travail – il avait laissé des cailloux que Guy n’avait qu’à suivre. Et des cailloux il y en avaient ! 
Nous descendons vers le ruisseau du Cros, presqu’à sec que nous traversons pour remonter de l’autre côté. Le chemin monte lentement mais sûrement. Un premier croisement, un deuxième et nous grimpons toujours. Guy nous fait arrêter et il nous raconte la géologie du coin. C’st toujours un plaisir de l’entendre – il en connaît beaucoup et le raconte de façon très agréable à écouter. Il le fera encore deux ou trois fois pendant la rando pour notre grand plaisir …. et éducation !
Les vues au loin sont belles aussi. Il fait beau et cela crée une brume d’été qui cache les Pyrénées. Qu’importe la vallée à elle seule est belle – et les bois où nous randonnons aussi.
Nous quittons le chemin pour prendre un sentier et après une dizaine de minutes nous voici à un très beau point de vue au dessus du Cros et du pays derrière. Guy nous met engarde de ne pas se mettre trop près de la falaise – on ne veut perdre personne.
Et le sentier continue à serpenter dans la garrigue pendant une bonne demi-heure avant de retrouver un chemin. Là, assez fatigué, je décide de quitter le groupe pour prendre un raccourci. (C’est pourquoi il y a deux tracés – celui dont je suis sur, le mien, plus court et celui du groupe que j’ai reconstruit de mon mieux).
Donc je descend le chemin bien à mon aise. Je m’arrête par deux fois pour me ressourcer et puis arrivé à un grand bloc de marbre, où nous nous étions arrêtés à la montée, je m’assied encore.
Et puis j’entend des voix. Non je ne suis pas Jeanne d’Arc ; Et les voix se révèlent être les voix de mes amis. Et donc je me joins à eux pour la fin du parcours. Nous retraversons le Cros, nous changeons de chaussure (toujours le meilleur moment de la rando) et nous prenons nos pique niques pour nous retrouver autour des tables sous les arbres.
Merci Guy pour cette belle matinée. Et merci pour tes explications toujours aussi agréables à suivre.

Photos de John

dimanche 23 juin 2024

2024-06-23 Pla de Montcamp

Nous nous retrouvons 7 participants pour cette sortie au départ de Gestiès, charmant petit village de l’Ariège.
Le temps n’est pas très engageant, mais la météo nous promet du soleil pour cet après-midi.
Dés le départ, nous empruntons le GR 10 qui, par une draille en forte pente ascendante doit nous amener au Pla de Montcamp, but de notre rando. Au sortir de la forêt, nous découvrons de vastes étendues de prairies occupées par d’innombrables troupeaux (chevaux, vaches, et surtout moutons). Le tout, survolé par des vautours parmi lesquels nous apercevons des gypaètes barbus (casseurs d’os).
Vers le Nord-Est, coté vallée d’Aston, un épais brouillard nous masque la vue.
Arrivés au sommet (1905 m), nous décidons de faire la pause casse-croute à l’abri d’un gros rocher. Nous ne nous y attarderons pas trop longtemps, car le froid nous surprend, et nous décidons de descendre jusqu’au col de Sasc afin de prendre le sentier qui serpente en balcon sur le versant Sud-Ouest. Avec le soleil enfin retrouvé, ce sentier nous offre de belles perspectives sur les prairies et de nouveaux troupeaux. Il nous évite aussi de galérer pour descendre le long du ruisseau en terrain hostile… pour rejoindre la piste, comme prévu initialement.
Au bout de ce sympathique sentier, nous atteignons un groupe de chevaux, pas du tout farouche, et nous rejoignons le GR 10 emprunté ce matin, qui nous ramène tout en descente au village et aux voitures.
Pour terminer cette belle journée, il ne reste plus qu’à prendre le verre de l’amitié au gite de Siguer.
Roger.
Photos de Roger

dimanche 16 juin 2024

2024-06-16 Prat d'Albis

Pour cette 2éme sortie montagne S.E.L., nous sommes 7 au départ du col de Port, en Ariège.
Le but de cette rando : les crêtes panoramiques du Prat d’Albis, région réputée pour ses vastes pâturages ou nous allons rencontrer de nombreux troupeaux : vaches, chevaux, moutons.
Le départ se fait par une impressionnante montée, heureusement atténuée par de nombreux lacets, et au bout de 40 mn nous atteignons le Roc Blanc, 300 m plus haut. Après une petite pause, nous reprenons le sentier en direction du Pech de Therme qui nous offre de belles vues sur la vaste plaine au nord. Ensuite, direction la Cabane de la Devèze à partir de laquelle nous allons avoir quelques soucis pour trouver notre sentier qui, par les « Bouzigots » doit nous amener à la cabane de l’Homme Mort. Ce sentier est en très mauvais état du fait du passage des vaches et des nombreuses sources qui l’ont transformé en ruisseau. Enfin arrivés au pied du Picou, il ne reste plus qu’a en entreprendre l’ascension très raide… Arrivés au sommet, nous avons le plaisir d’être accueillis par le groupe de Carca-Randos qui se préparaient à redescendre. Nous, nous décidons de faire la pause casse-croute, il est 13 h 30.
Pas le temps de faire la sieste, nous reprenons le sentier, qui, par le Roc Mouché, le Rocher de Batail, le Rocher de Fontanet et le Sarrat de la Pelade, nous ramène sous le Roc Blanc à partir duquel il ne reste plus qu’à entreprendre la grande descente qui nous dépose au Col de Port ou la buvette nous accueille pour le traditionnel verre de l’amitié.
Roger.

Photos de Roger

jeudi 13 juin 2024

2024-06-13 Brugairolles - Gayda Dégustation Repas

Deux comptes rendus pour cette journée exceptionnelle

Nous étions trente six au départ au domaine Gayda, 31 du SEL et 5 amis Brugairollais de notre guide pour la journée Jef. Après la traditionnelle photo de famille, qui a suivi le nettement moins traditionnelle photo de famille de l’Indépendant Jef nous a mené par les chemins de sa commune qu’il connaît si bien. Il a fait beau, pas un nuage au ciel (ou ailleurs) et les vues sur les Pyrénées au lointain étaient époustouflantes. Bugarach, Madres, Carlit, Soulairac, St Barthélémy elles étaient toutes là au rendez-vous, certaines avec un léger manteau de neige. Pas un manteau, une petite veste plutôt. 
Au cours de la rando Jef s’est arrêté plusieurs fois pour parler de sa commune, toujours intéressant car il en connaît beaucoup. Il y a toujours beaucoup de fleurs pour notre plus grand plaisir te puis pour un plaisir d’un autre ordre nous avons trouvé un cerisier qui nous a demandé, gentiment, de l’alléger de quelques unes de ses cerises ! On l’aurait fait encore plus, mais les plus grandes grappes de cerises étaient sur les branches en dehors de notre portée. Dommage.
Un peu plus loin nous nous sommes arrêtés quelques instant à l’ancien pompe qui servait le village en eau courantes jusqu’à (je pense) les années 50.
Un petit tour au village même a terminé notre périple et nous avons retrouvé les quelques uns qui étaient venus juste manger (pardon, partager notre plaisir de table). Les bottines de marches, cannes et sacs à dos sont rangés dans les voitures et Jef nous présent Marion du domaine de Gayda qui sera notre guide de lieux. Elle nous parle, tout en nous promenant autour du château,  du domaine même, de sa création il y a une vingtaine d’années, de son restaurant, de ses terroirs et bien sûr de son vin. Elle nous a amenés dans les salles de vinification et puis à la salle près du restaurant où elle nous a raconté trois vins (dont le célèbre Chemin de Moscou) et nous les a fait goûter. Ce fut un grand plaisir. Nous pouvions en goûter d’autres si cela nous plaisait et quelques uns ont saisi cette opportunité d’élargir leurs connaissances.
Puis nous sommes entrés à table. Un choix de deux entrées, de deux plats et de de deux desserts, accompagnés d’un vin de chaque couleur et suivi d’un café. Tout cela pour vingt deux euros – un très bon rapport qualité prix.
Et pour terminer, l’une ou l’autre dégustation, quelques achats, et nous sommes partis après avoir remercié Jef pour son organisation et Marion pour toutes ses explications si précieuses.
John

Le S.E.L en balade à Brugairolles sur le thème des cépages de la Malepère.
A 09h00, nous sommes 36 «sélistes» pour une petite rando dans le vignoble de la Malepère. Les Côtes de la Malepère sont devenues une A.O.C en 2007. Le «guerrier du vin» Roger Guitard, maire de Brugairolles, de 1959 à 1989 a été l’un des principaux artisans de cette reconnaissance (Réf : Guerriers du vin une saga occitane de Jean-Pierre JUGE - Editions Loubatieres).
Grace à un énorme travail sur le climat, la nature des sols, l’ensoleillement et la pluviométrie les vignerons de la Malepère ont transformé patiemment tout le vignoble et planté de nouveaux cépage : Merlot, Cot, Cabernet franc, Cabernet sauvignon. Ils ont toutefois conservé quelques cépages tel que le Grenache noir et parfois le Cinsault et, éliminé l’Aramon, le Carignan et l’Alicante.
Le cheminement commence au Domaine Gayda en contournant une jolie vigne de Syrah, les plantations d’oliviers et de chênes truffiers pour arriver sur le chemin de Moscou puis sur le chemin haut de Malviès et aux ruines du moulin de Bade d’où nous avons de très belles vues sur les villages de Brugairolles et Malviès, les hauteurs de Fanjeaux et Hounoux, la Serro de la Melso, les Corbières, Burgarach, la chaine des Pyrénées et les majestueux Monts d’Olmes.  
On ne connait pas l’origine du nom du tènement de Moscou. Jusqu’aux débuts des années soixante il y avait un magnifique pin parasol et une borne géodésique (206 mètres). A l’époque de l’Aéropostale, il aurait servi de balise aux pilotes qui se dirigeaient ensuite sur Bugarach et Saint-Laurent de la Salanque.
Après une pause aux ruines du moulin de Bade nous reprenons notre cheminement par le chemin de Massagnères pour rejoindre le vieux réservoir d’eau qui alimentait Brugairolles jusqu’au début des années soixante. C’est l’occasion de faire une  pause et de nouvelles photos. 
Nous passons devant l’église de Brugairolles avant de reprendre le chemin de Moscou. En longeant le ruisseau de la Fontvieille, nous revenons au Domaine Gayda à 11h00. L’ensemble des randonneuses et randonneurs est particulièrement attentif à la présentation du domaine que nous fait Marion.
Le Domaine Gayda a été créé en 2003 par Antony Record, Tim Ford et Vincent Chansault. Il produit,  vinifie et élève ses vins I.G.P de cépages dans la cave du domaine, issus de Brugairolles, de la Livinière dans le Minervois de Calce (66) dans le Fenouillèdes. Après avoir visité les diverses cuveries et les chaix d’élevage, Marion nous conduit à la boutique du Domaine pour une dégustation unanimement appréciée (en particulier le rosé «Minuette» cher à Tim). 
Nous passons à table pour un excellent repas dans une ambiance chaleureuse et amicale. Le service par l’équipe de Christophe est parfait et, certains carcassonnais envisagent de revenir.           
Jef

Photos de John
Photos de Jef

jeudi 6 juin 2024

2024-06-06 Azille

Ce matin le ciel est un peu couvert il fait déjà 20 degré. Nous sommes onze randonneurs au départ de cette randonnée qui mets nos pas dans ceux de Louis De Funes de Michel GALABRU et Jacques LEGRAS lors du tournage du film LE PETIT BAIGNEUR dont une scène mythique se déroule au passage à niveau d AZILLE. Aujourd'hui il ne reste plus rien de cette vieille ligne ferroviaire qui assurait principalement le transport viticole et le marbre de CAUNES. Elle a été démantelée en 1969.

On chemine donc très facilement sur le tracé de l ancienne voie à travers le minervois au milieu des vignes et des domaines viticoles. une petite halte pour admirer le château FLORIS témoin de la richesse de ce terroir. la balade est facile on avance sans difficulté. Malgré le soleil et la chaleur de ces derniers jours nous trouvons encore quelques fleurs ici et là coquelicots, immortelles, mauves, pâquerettes et des concombres d ânes !

Après les lignes droites (ferroviaires) on change de paysage pinèdes, vignes en coteau avec des points de vue. Quelques petites montées juste pour mette un peu de gentil dénivelé sur ce circuit et une descente un peu rapide au fond d un vallon et nous revoilà sur des chemins agréables.

On amorce le retour sur AZILLE par une magnifique montée en calade qui nous mène sur la place du village. Au total 11km en douceur et de convivialité partagée.
A bientôt sur les chemins. 
Andrée
Photos d'Andrée
Photos de Roger

mercredi 5 juin 2024

2024-06-05 Camurac

Bien agréable notre première rando « montagne » requalifiée rando « colline », oui il faut relativiser de par les décors aux loin, en arrière plan, et les formes arrondies des reliefs que atteignons au fur et à mesure.
Camurac, Montaillou par le GR107 variante. Pas si variante que ça puisqu’au programme du parcours.
Encore une fois, une longue, très longue ascension pas vraiment en douceur nous menant au col de Balaguès en longeant son ruisseau.
Nous croisons un escargot sur notre chemin, « comment a-t-il fait pour y être avant nous ? » Mystère.
444 de dénivelé + en un temps presque record, trop fort nous sommes.
Après le contournement du pic Doulens, nous décidons toutes et tous de se diriger vers le Serembarre.
Difficile de s’y retrouver avec toutes ces petites sentes, elles me donnent l’impression d’être sur un réseau ferroviaire avec ses croisements, aiguillages et dédoublements de voies. Nous essayons de repérer, non sans mal, les quelques balises du GR.
Je visualise le relief et m’aperçois que ce GR mène, par la droite, vers le fond d’une cuvette alors que le Serembarre est droit devant moi. Je décide donc de suivre une théorique ligne de niveau m’évitant ainsi un évitable surplus de dénivelé. Astucieux puisque partisan du moindre effort.
A l’abri du vent, enfin la tant attendue pause repas et repose de nos corps si meurtris par tant d’efforts. Un certain tout seul souhaite écourter notre option sieste, nous ne nous laissons pas faire et obtenons un délai très rapidement écourté par le secouage de la boite à bonbon qui nécessite un petit nettoyage.
Nous voilà sur le retour, vers le roc de Quercourt par le contre bas de la serre de Coumbe Belle.
Quercourt que nous contournons ainsi que pic Pénédis et Coste Rouge où se trouvent deux tables d’orientation y passant un petit moment à identifier les sommets au loin. (Voir le panoramique)
Quelle idée d’être sur une station de ski en presque début d’été.
Encore une petite ascension, cette fois bien la dernière. Oui parce que selon un certain, « c’était toujours la dernière avant la prochaine ».
Vous n’allez pas me croire, pour la première fois on nous a proposé un raccourci que nous nous empressons de suivre et rejoindre Camurac après quelques hésitations. Ben oui, un raccourci n’a pas été forcément reconnu lors de la reconnaissance.
Le traditionnel verre de l’amitié, a noté que cette fois nous avons utilisé la rampe des handicapés pour accéder à la terrasse. Même moi, c’est vous dire.
Et tout ça pour aller pique-niquer ??? Bon vivement la prochaine fois.
Christophe

Photos de Roger
Photos de Christophe

dimanche 2 juin 2024

2024-06-02 Riols

Aujourd’hui 2 juin, nous sommes 10 pour cette randonnée au départ de Riols dans l’Hérault.
La journée s’annonce belle, et c’est d’un pas décidé que nous empruntons la draille qui s’élève rapidement au-dessus du village pour nous offrir de belles vues sur la vallée du Jaur, ainsi que sur le saut de Vézoles et du massif du Caroux.
Ce sera une suite de montées et descentes qui nous amènera, par un chemin de Croix, à la Chapelle Notre-Dame de Trédos, but de notre randonnée. Il est un peu plus de midi, et nous décidons de faire la pause casse-croute.
Pendant le repas, nous sommes survolés par un Circaète Jean le Blanc qui est un rapace spécialisé dans la chasse des reptiles.
Nous reprenons notre route, et, un peu plus bas, dans un enclos, nous avons la surprise d’apercevoir 2 mouflons.
Le sentier ombragé devient par endroit rocailleux et en forte pente et nous ramène bientôt sur la petite route par laquelle nous rejoignons le village et les voitures.
Après cette belle journée passée en agréable compagnie, l’arrêt à Saint-Pons s’impose pour le traditionnel verre de l’amitié.
Roger.

Photos de Roger
Photos de  Jocelyne

samedi 1 juin 2024

2024-06-01 - 2024-06-08 Voyage au Vercors

Jour 1: le voyage Aller
Nous voici donc dans notre village de vacances, le Piroulet dans le village de Vassieux en Vercors. Voyage confortable comme toujours car nous avons eu le plaisir de retrouver notre chauffeur Guy. Après le ramassage d’abords aux bords de l’Aude, ensuite boulevard e Varsovie c’était direction Narbonne par l’autoroute. Un arrêt mi- matin à Montpellier et ensuite un autre un peu plus long à Montélimar pour le repas de midi, pour arriver ici vers 16h30. Les chambres sont distribuées et chacun est reparti de son côté. L’événement suivant c’est le pot d’accueil à 18h30. On ne chôme pas ici !
Petit détail – il fait nettement plus rais ici qu’à Carcassonne : 12° quand nous sommes arrivés ! Mais nous sommes quand même à 1047 mètres ici ! Et il fait gris. Mais on appréciera le pot d’acceuil d’autant plus.
John
Photos de John

Jour 2: Vassieux
Aujourd'hui c'est le jour de repos de Guy, notre chauffeur et les randos commencent au Piroulet, notre village de vacances. Le petit déjeuner a été pris, les sacs piquenique ont été composés car ici nous les faisons nous-mêmes, ce qui est excellent car nous pouvons prendre exactement ce que nous allons manger, sans gaspillage. Hourah pour le Picoulet. Un très bon point.
Et vers 8h30 nous commençons a nous réunir pour rencontrer nos guides. Arnaud nous connaissons déjà depuis le Lavandou, par deux fois, et deux de ses collègues.
Et puis c’est la réunion dehors avant le départ. Il fait froid, il fait gris, mais il ne pleut pas. Mais moi, un peu enrhumé, j’ai déjà décidé de ne pas randonner aujourd’hui. Je laisse donc la place à quelqu’un d’autre pour faire le CR.
John

PS. J‘ai flâné et dormi et mangé très agréablement. Vers 14h30 le premier groupe est rentrée, juste au moment où Nicole et moi nous nous apprêtions à sortir faire une petite balade. Alors on a bavardé et puis à deux nous sommes allé faire une toute petite balade vers le Nécropole de la Résistance. Mais si je l’inclus c’st parce ue cela m’a donné une introduction au paysage ici et les leurs aussi. Le village est dans une plaine plate, très plate, mais pas très large – peut-être cinq kilomètres en tout, entourés de bois et de collines boisées assez abruptes. Dans la plaine c’est surtout des champs et dans les champs il y a des leurs sauvages en multitudes. Ce sont toutes des fleurs communes et banales, mais quand même c’est beau de voir des champs colorés ainsi, les blancs des camomilles et asters, les bleus des bleuets, des géraniums, les rouges des coquelicots, les bleus et jaunes des pensées, les mauves des orchidées, les crèmes des réséda (je préfère le nom anglais : mignonette), les jaunes des boutons d’or et des lotiers. J’en passe et des meilleurs. C’est très joli ! 
Photos de John

Jour 3: Col de Vassieux
J’ai rejoint le groupe 3 aujourd’hui et donc ce CR concerne la petite rando. Une rando fascinante d’ailleurs de part la connaissance de notre guide, Vincent, qui nous a parlé de tout ce que nous avons vu et entendu. 
Nous sommes partis du musée de la Préhistoire après 10 minutes en bus. Tout le monde a trouvé son groupe et une fois les deux premiers groupes partis nous avons ait de même. Vincent a mis un pas très confortable – nous n’étions point pressés – et très vite nous nous sommes arrêtés pour un premier petit exposé. Le premier de beaucoup, car il en connaît beaucoup Vincent. Je ne me souviens pas de l’ordre des explications, mais je crois qu’il nous a parlé d’abord du chant des oiseaux que nous entendions. C’était un pinson mâle. Il nous a aidé à reconnaitre son chant, différent de son cri. Son chant s’était pour dire je suis là, je suis le plus beau et ainsi attirer une femelle et son cri c’était pour donner de l’info. Voici ceci, voilà cela. Pendant la rando il nous a fait arrêter, et arrêter de parler, pour écouter les différents chants (et cris) des oiseaux.
Plus loin il nous a parlé d’une première crotte. Il nous a montré les différents éléments qui aident à le reconnaître : la taille, la forme, la composition. La première c’était d’une martre, petite bête carnivore – il mange les écureuils par préférence, qui est très joli mais très difficile à voir car il est fort craintif de l’homme. Plus loin il a identifié une crotte de renard – toujours en montrant les éléments importants.
Un peu plus tard c’était un morceau de mâchoire – probablement un chevreuil. Et ensuite des silex. 
Et la rando progressait dans la forêt en montée lente pour arriver vers midi à l’abri du col de Vassieux. Un endroit ouvert à tout le monde avec une espace pour dormir (en fait deux très grandes étagères) et une table avec des bancs. C’était tout ce qu’il nous fallait pour nous mettre à l’bri du vent qui ne gênait pas tant qu’on marchait mais qui nous aurait refroidi quand nous étions assis pour manger.
Pas de temps pour la sieste – oh là là ces gens du Nord quand même (Vincent est Lorrain) – et nous avons continué notre chemin pendant cinq cents mètres pour arriver au Col de Vassieux. De notre côté cela montait doucement, mais de l’autre cela descendait de façon abrupte bers la vallée de Die que nous allons explorer dans 2 jours. Là, au fond de la vallée le soleil brillait – mais nous étions presque dans les nuages !
Un petit temps pour admirer cette belle vue et nous avons longé le haut de cette falaise vers le col suivant et puis de nous diriger dans la direction notre point de départ. Un retour très similaire à l’aller. Toujours aussi intéressant, et plus facile car on descendait gentillement.
Merci Vincent pour cette rando un peu extraordinaire.
John

Photos de John


Jour 4: l'alpage de Font d'Urle
Journée ensoleillée dans un paysage alpin,mais les nuages s'accrochent sur les hauteurs. Montée progressive sur les pistes de ski pour atteindre les crêtes panoramiques surplombant la vallée de Quint. Nous entendons le sifflement des marmottes qui sont en alerte. Au grès de notre ascension, le sentier est un tapis de fleurs qui forment des bouquets éclatants. Le bleu lumineux des gentianes de Koch nous captivent ainsi que les boutons d'or, jonquilles et tulipes sauvages. Sur ces alpages, la transhumance des chevaux, des vaches et des moutons  débutent le 15 juin . Nous arrivons sur le plateau et nous avons une vue sur les spectaculaires falaises blanches et ocre. Au-delà se profilent les montagnes de Dios avec au centre les Trois Becs.A un  moment le guide nous fait descendre dans une faille rocheuse pour voir le point de vue sur la vallée.
Nous redescendons dans la prairie afin de rejoindre les deux groupes pour la pause déjeuner. Le timing est parfait, c'est un endroit bucolique pour le repos.
Après une bonne sieste, nous repartons en "vrac" pour atteindre le Mémorial de la Résistance pour une visite guidée. Ce site hautement symbolique de la résistance se fond dans la nature de la forêt domaniale de Lente, calqué aux courbes de la montagne qui domine le village de Vassieux.
La visite nous fait parcourir avec émotion les témoignages des survivants avec des films documentaires et des ambiances sonores et visuelles. La visite se termine sur le belvédère où nous avons un panorama exceptionnel sur la paysage. Sur le chemin du retour, le bus nous arrête un moment au cimetière de la Résistance.
Cathy


Jour 5: visite touristique
Visite de la coopérative Jaillance à Die, où nous dégustons la Clairette de Die et Crémant de Die et des vins tranquilles AOC comme le Châtillon en Diois. Ensuite passage au marché de Die, où nous goûtons les produits du terroir. Cette ville est partagée entre la Provence toute proche et les influences Alpines du Vercors. Nous rencontrons quelques soixante huitard qui n'ont pas quitté le coin et beaucoup de néo-ruraux.
Dans l’après-midi, visite de la distillerie des 4 vallées de lavande. Ils sont producteurs-distillateurs de lavande et lavandin dans la Drôme depuis 3 générations. Le fils nous fait découvrir et sentir cette magnifique fleur aux mille vertus.
Cathy



Jour 6: le Nord du Vercors , Col Vert

Le temps est au beau fixe, nous montons dans le bois sur un sentier qui grimpe en lacets assez raide. Nous traversons sur un pierrier un peu délicat. Au débouché de la forêt, on aperçoit le col vert enchâssé dans les falaises rocheuses. Mais un orage de pluie nous surprend et nous bifurquons sur un sentier au pied du col. Nous croisons le groupe 1 qui devait atteindre le col mais impossible avec cette pluie, ils redescendent avec nous jusqu'au refuge. Arrivés au chalet nous rencontrons le groupe 3 qui nous laisse la place. Nous mangeons rapidement, et reprenons le chemin du retour sous la pluie.
Cathy


Jour 7: le plateau de Beure
Le temps est nuageux quand nous quittons les pentes de la station du Col de Rousset pour rejoindre les grandes étendues sauvages des Hauts Plateaux du Vercors. Nous prenons un orage court mais intense. La foret laisse progressivement place aux alpages et le nouveau guide Thomas nous conduit vers un milieu plus minéral qui est le domaine des bouquetins, mais nous n'avons pas la chance d'en observer.
Nous faisons la pause pique nique dans un cadre bucolique et devant un beau panorama. Le groupe 1 qui a continué dans la plaine du Queyrie a pu découvrir les vestiges de carrières romaines, ce sont des fragments de colonnes et des roches brisées exploitées il y a 2000 ans. Nous poursuivons jusqu’à la cabane de Pré Peyret situé à 1600 m. Ce lieu respire une vieille tradition d'accueil car  c'est un ancien cabaret où ceux qui étaient sans le sou allaient boire à la Fontaine des Endettés, qui porte bien son nom.
Cathy


Jour 8: le Retour