jeudi 31 juillet 2025

Lac de Saint Denis

Nous voilà 16 au bord du bassin de Saint-Denis, il fait frais, ça change de notre plaine… Mais le soleil brille, le lac est bleu foncé, l’eau à peine ridée entre les arbres qui l’entourent et s’y reflètent. C’est notre rando habituelle de l’été, mais c’est chaque fois un plaisir renouvelé.
Eh bien, cette fois, Jean-Pierre nous la fait faire à l’envers. Nous avions traversé le barrage en voiture pour nous garer de l’autre côté, nous le retraversons à pied et nous voilà cheminant dans la forêt, sous les grands arbres, au milieu des fougères, des ronces à mûres – elles commencent à mûrir, nous goûtons et… ce n’est pas encore tout à fait ça- , des tas de plantes grimpantes et buissonnantes, quelques fleurs –des centaurées-, mais plus beaucoup en ce milieu d’été.
Nous suivons l’Alzeau qui court au milieu de la forêt. Des passerelles au-dessus. Des troncs en travers du chemin, certains enjambent, d’autres passent dessous. De gros cèpes. Une petite montée et nous voilà à la prise d’Alzeau. Le monument à Riquet, des panneaux d’exposition présentant la genèse du Canal. Nous traversons l’Alzeau qui, ici, dévale avec force entre les rochers. Nous le suivons en remontant vers la Galaube, à travers la forêt, toujours, dans le bruit du torrent, puis le barrage et un nouveau lac dont Michel nous explique le système de surveillance. Nous redescendons et faisons une bonne halte à l’endroit où Pierre-Paul Riquet a fait creuser « la rigole d’essai » du canal des Deux-Mers. Michel nous explique savamment mais aussi très clairement ce que fut cette extraordinaire aventure du canal que l’on doit à Riquet mais aussi à Colbert et au roi Louis XIV et comment le fermier des gabelles du Languedoc devint un ingénieur visionnaire et mena à bien cette grandiose entreprise qui fonctionne toujours presque quatre siècles plus tard mais dont il ne put voir l’aboutissement puisqu’il mourut sept mois avant la mise en eau…
Nous redescendons à travers une magnifique hêtraie, toujours accompagnés par le bruit du torrent ; le soleil brille au-dessus et crée de magnifiques jeux de lumière entre les troncs qui s’élancent haut vers le ciel. Nous retrouvons la prise d’Alzeau dont nous comprenons mieux maintenant le pourquoi et le comment et nous nous engageons sur cette merveille toujours renouvelée qu’est la Rigole. Un long cheminement entre les grands arbres, beaucoup d’ombre mais de temps en temps une écharpe de soleil qui rappelle que, en dehors de notre toit de verdure, il fait chaud, l’eau cascade doucement, des insectes créent des ronds multipliés, soudain l’éclair d’argent d’un poisson qui cherche vite l’abri d’une roche, de petits « escaliers » créant des mini-chutes : l’alliance immuable de la forêt, du soleil et de l’eau. 
Nous finissons par quitter la Rigole pour revenir dans les sentiers d’une forêt qui tantôt s’éclaircit, tantôt se referme, avant de retrouver les bords du bassin de Saint-Denis et les tables d’un pique-nique bienvenu.
Merci à Jean-Pierre d’avoir renouvelé cette belle rando dont tous se sont trouvés très heureux et à Michel d’avoir su faire saisir le lien entre l’histoire et le paysage.

Claudine P.

Photos de Roger

jeudi 24 juillet 2025

2025-07-24 Sagne Grande

Nous revoici à douze à la grande Sagne. C’est en effet la troisième fois que le SEL y va – les deux autres étaient en 2022 et 2019. Et c’est toujours une chouette balade à faire quand il fait chaud sur la plaine, comme il a fait récemment. En effet nous sommes soit sous les arbres soit en tourbière.
Car l’étymologie de « sagne » nous apprend qu’il vient de seigne du XIIe siècle signifiant « marais ». Au XVIIe siècle, le mot devient sagne, une forme du gaulois sagna signifiant « terrain marécageux », utilisée dans la moitié sud de la France. 
Ici dans l’Aude à la limite du Tarn c’est un lieu presque de lande – un grand champ où poussent les herbes dans un terrain marécageux. La Sagne agit comme une éponge. En hiver elle absorbe l’eau de pluie qu’elle rend en été quand il ne pleut plus. Lé département d’ailleurs essaie de la conserver et lui rendre une partie de ce qu’elle a perdu car trop exploité ou simplement traversé. Et donc nous respecterons scrupuleusement les chemins ! Comme de bien entendu.
Nous partons de la petite route et nous nous enfonçons dans le Bois de Gramentès. Le chemin est humide car il a dû pleuvoir ici. Mais nous sommes aussi à 750 mètres et nous allons passer au dessus des 800 au cours de la rando et cela apporte de la fraîcheur aussi.
Le chemin se rapproche d’un petit ruisseau qui guimbarde en chantant à notre gauche. C’est l’Orbiel – que nous allons suivre plus ou moins pendant une petite heure. 
Nous continuons sous les bois, tournant tantôt à gauche, tantôt à droite et finalement nous nous trouvons devant une espace ouverte, presqu’un pâturage. Elle est fermée par une clôture mais cela ne nous dérange pas puisque nous allons la contourner. Un peu de bois et puis notre chemin remonte avec la Sagne Grande à main droite. Nous traversons un tout petit ruisseau – c’est toujours l’Orbiel. Et un peu plus tard nous la retraverserons. Mais est-ce toujours l’Orbiel. Oui et --- non. Car nous avons aussi traversé la frontière avec le Tarn il y a deux minutes et ici l’Orbiel s’appelle le Rieu Nègre. 
Mais maintenant nous le quittons et le Tarn aussi car le chemin nous replonge dans l’Aude. La Sagne Grande est toujours à notre droite, très belle avec les quelques éclats de soleil qui nous réjouissent. 
Le chemin traverse un tout petit coin de pâturage et nous arrivons au Co de Laurens, petit hameau que nous contournons. Un peu de chemin en bois et nous retrouvons la petite route qui nous ramène aux voitures.
Une balade excellente par les grandes chaleurs car elle est toujours fraîche ! Nous y reviendrons.
John

Photos (John et NicoleS)

lundi 21 juillet 2025

2025-07-21 Etang de Béssines & Moulsut

Nous étions 11 au départ de l'Hospitalet Prés l'Andorre et, malgré le brouillard environnant, c'est une troupe confiante aux prévisions météo, qui s'engage en direction de l'étang des Bésines. Le sentier est très humide et demande quelque attention. Arrivés à l'étang doté d'un barrage en 1960, nous sommes toujours dans le brouillard et nous continuons jusqu'au refuge où nous décidons de nous arrêter pour manger.
Après la pause, malgré quelques éclaircies passagères, il est temps de prendre le chemin du retour qui, heureusement, grâce à ces éclaircies, a bien séché, ce qui facilite la descente.
Arrivés au village, nous ne manquons pas le traditionnel pot de l'amitié.
Roger.
Photos de Roger et d'Alain

jeudi 17 juillet 2025

2025-07-17 Sentier de la Rouge

Nous voici de nouveau au départ du sentier de la Rouge dans la forêt au nord de Saissac et en bordure de la Rigole du Canal du Midi.
Aujourd’hui nous étions à douze et ce fut une balade en douceur. Il a fait chaud, mais nous étions à l’ombre pour l’entièreté de la rando, à part quelques très courts passages d’une dizaine de mètres chaque fois.
Et dès le départ vient la question « D’où vient le nom de la Rouge ? » Et je me souviens de la fois passée où nous nous sommes posées la question – et j’ai eu la réponse (par après) et j’ai dû donc faire des recherches pour retrouver la réponse. Une recherche facile d’ailleurs – il suffit chercher « Rouge » sur notre Blog favori !
Et donc le sentier est nommé d’après la foret de la Rouge qu’elle traverse qui elle-même est nommée d’après la domaine de la Rouge au sud de la forêt, domaine qui a été nommée ainsi car 
« Au temps des Romains il y avait une forge à cet endroit. Ils y traitaient le fer et plus tard le plomb. La nuit la lueur rouge du foyer se voyait tout autour, la couleur est celle de la terre et du minerai de fer et des scories que l’on y trouve et le nom "La Rouge" a été donné au lieu. »
Est-ce que je m’en souviendrai l’année prochaine ? Probablement pas – mais je me souviendrai de comment je l’ai trouvé !
Donc balade agréable le long de la rigole pour une paire de kilomètres, puis une descente à travers la forêt jusqu’au petit pont en pierres sur la Vernassonne, que nous traversions. Une montée lente avec la Vernassonne tantôt à gauche tantôt à droite jusqu’à ce que nous retrouvons la rigole pour le suivre vers la gauche pendant trois kilomètres jusqu’aux voitures.
C’était une journée formidable pour cette balade. Il y a eu de la pluie et donc les plantes et les feuillages étaient bien développées. C’est surtout la voilure des arbres au dessus de nous qui est jolie, voilure qui est percée par les rayons du soleil. 
Autre plaisir ce sont les libellules que nous voyons régulièrement. Leurs ailes et leur corps d’un bleu luisant sont tellement jolis et délicats. Et quelquefois, posée sur une brindille, elle se laisse admirer – et photographier. Regardes l’album et tu la verras, la plus belle.
Dans la rigole il y a un peu de vie aussi. On a vue quelques truites – mais elles sont plus peureuses que les libellules et se cachent vite sous une pierre ou tout autre chose qui les cache.
Voilà donc la rouge – un des plus jolis et agréables sentiers à faire, surtout en ce temps fort ensoleillé.
Et le pique-nique en bonne compagnie ne fait pas de tort non plus !
A la setmana que ven
John

Photos de John

jeudi 10 juillet 2025

2025-07-10 St Martin le Vieil

Et nous voici en été ; l’été du SEL. Pendant ces deux mois de juillet et d’août les randos sont plus douces, plus légères. On marche un peu plus lentement, on regarde plus, on bavarde plus.
Et aujourd’hui nous partons du petit lac près du village de St Martin le Vieil, que je viens d’apprendre s’appel le lac de la Sérigate. Décidément on apprend tous les jours.
Nous sommes à treize aujourd’hui par cette belle journée encore fraîche. Une photo de famille et nous partons en longeant le lac pour ensuite remonter vers les bois. Notre chemin nous mène entre les champs d’abord – et c’est pourquoi je la fais dans ce sens, la randonnée, car en fin de rando, vers midi, il aurait fait bien plus chaud. Mais même les randos d’été, légères sont préparées de façon minutieuse. Ahem !
Nous regardons au loin et les Pyrénées sont là, assez étonnamment à cette époque car normalement elles sont voilées par la brume d’été. Aujourd’hui nous reconnaissons le Bugarach, le Madres, la chaîne du Carlit et les jumeaux : St Barthélémy et Soulairac.
Puis nous nous enfonçons dans les bois pour descendre vers la Migance. Pour y arriver nous traversons la Vernassonne par une petite passerelle. Nous saluons un des habitants de la Migance qui travaille à son potager et puis nous traversons le petit hameau.
Trois cents mètre plus loin nous quittons la petite départementale par un chemin de ferme qui nous mène de retour à la Vernassonne et une autre petite passerelle. Celle-ci elle est d’un simple : juste un poteau de PTT (ou peut-être d’EDF) posé sur un appui en bêton et une rambarde de sécurité. Je la connais comme ca depuis une vingtaine d’années cette passerelle. Elle a l’air branlante, mais on y passe sans problèmes.
Et donc nous continuons direction Abbaye de Villelongue. Nous faisons une longue pause à côte du parking pour prendre notre souffle et nos forces pour le petit rampaillou promis, celui qui mène à la Jambe de l’Homme. Pourquoi ce nom ? D’où vient-il ? Je n’en sais rien. C’est comme ça.
Après le rude montée, le chemin continue à monter mais plus doucement et plus régulièrement. Arrivés en haut, une pause s’impose pour nous regrouper et reprendre notre souffle.
Et nous redescendons vers le village par une petite route. Nous traversons le village et repartons vers le lac où nos voitures nous attendent patiemment. Une personne nous quitte et c’est à douze que nous nous mettons à table. Deux tables et quatre bancs en béton, c’est tout ce qu’il nous faut.
Et donc a la setmana que ven !
John

Photos de Claude

mercredi 2 juillet 2025

2025-07-02 Le Villaret - rando et repas

C’est la fin de la saison de randos. Pas que nous allons nous en arrêter là ; non non non. Nous randonnerons tout l’été. Mais aujourd’hui cela marquait la in de la saison sportive juste avant le début de la prochaine la semaine prochaine ;
Et comme toujours, cette fin de saison est marquée par une randonnée – car nous sommes quand même des randonneurs – suivi d’un repas pris tous ensemble – car il faut quand même alimenter ces randonneurs. 
Et donc nous voici à trente deux pour la randonnée de fin de saison au départ de l’étang en bas de chez Jacques au Villaret. Comme il fait chaud en ce moment, toujours en alerte canicule, notre guide pour la matinée, Michel, nous avait promis une rando pas trop longue et à l’abri sous les arbres.
Ce qu’il a promis, il a livré.
la photo de famille prise nous voici parti par les petites ruelles du Villaret jusqu’à la route que nous avons emprunté pendant vingt mètres avant de longer un champ en suivant le sentier du Saute-Linon, dont on peut voir la description ici. Mais nous n’avons pas besoin de cette description car c’est un des créateurs de ce sentier, Michel, qui nous guide. 
C’est un très joli sentier. Ombragé, sous les arbres, avec de temps en temps des échappées vers le sud mais toujours des belles vues des paysages sous les arbres.
Très vite il a commencé à nous guider de l’arrière du groupe, tel un capitaine de péniche qui dirige son bateau de l’arrière .Et qui a-t-il mis devant ? Moi ! Je fus très honoré par cette confiance – quoiqu’à chaque intersection je lui demandais dans quelle direction partir – même si le sentier est très bien balisé.
Donc nous continuons sous les arbres et bientôt le sentier commence à descendre, descendre, descendre. Nous entendons de l’eau à gauche – c’est la Dure et un peu plus loin le même ruissellement à droit – c’est le Linon que nous allons sauter. Pas à pied joint, ni de berge en berge. Michel et ses collègues ont construit depuis quelques années une belle passerelle que nous allons utiliser. Et j’en profite pour prendre des photos de tout le groupe sue la passerelle.
La passerelle c’est le point le plus bas de la rando. Comme nous sommes descendus,  il faudra remonter. Ce que nous faisons tout de suite. Une longue montée, pas difficile, mais régulière. En haut une halte s’impose pour nous regrouper, reprendre notre souffle, boire de l’eau et se reposer un peu.
Et puis nous repartons, d’abord sur la rive gauche du Linon et après l’’avoir traversé, sur le rive droite.
Finalement nous le quittons et nous partons par un sentier agréable qui nous ramène à l’étang chez Jacques.
C’est là que Jacques nous attend et nous invite à venir chez lui nous rafraîchir d’un peu d’eau fraîche.
Invitation que nous acceptons avec joie et empressement.
Et là la rando est finie car les voitures sont à une vingtaine de mètres.
Cinq kilomètres en voiture et nous voici au foyer de Brousses. Comme la journée est chaude, très chaude même, le repas s’est tenu au foyer communal. Nous avons regretté le beau jardin de Jacques et Paule, mais ils n’y ont pas encore installé la clim. 
Au foyer nous retrouvons maintes autres amis du Sel. Nous passons de 32 à un peu plus de 80. 
Et c’est la joie des retrouvailles avec les anciens du club, avec ceux qui ne randonnent plus, ou très peu et ceux qui ont décidé d’être sages et d’éviter la canicule.
Et avec les retrouvailles, la blanquette coule. Moi j’ai trouvé un planteur tellement bon que j’ai dû en prendre un second. Mais j’étais sage, je me suis arrêté là.
Les entrées et amuse-gueule étaient déjà sur des tables, une bonne partie offerte par le SEL mais avec des compléments par des amis sympathiques. Un excellent moment de bavardage et papotage.
Bavardages et papotages qui ont continué à table car bientôt les Mange-Tout sont arrivés avec leur fameuse paëlla. Cette paëlla était offerte par Jacques pour notre grand bonheur et nous en étions très très reconnaissant !
Et quand la paëlla était finie, ou plutôt quand nous avons cessé de la manger tellement il y en avait, les desserts sont arrivés. Ceux-ci ont été amenées par les participants. Ou plutôt les participantes car je crois que c’est surtout les dames qui apportent les douceurs. 
Et elles étaient bonnes ces douceurs. Des tartes, des clafoutis, des gâteaux, des melons. Waouh. Toutes les calories perdues à la rando ont été remplacées par les desserts à elles seules.
Mais il était bon ce repas. Tout. Entrées, paëlla et desserts.
Et le repas s’est terminé avec quelques pas de danse à la musique entraînante de Richard et sa guitare
Il faudra refaire ça !
Merci à Michel pour la rando
Merci à Jacques pour l’accueil chez lui et pour cette magnifique paëlla
Merci à toutes les personnes qui ont contribué à l’organisation de cette belle journée
Merci à toutes celles et tous ceux qui ont apporté à manger à boire
Er merci à tout le monde qui a marché, qui a mangé et qui a bu !
John

Photos de John, NicoleS et d'autres

mardi 1 juillet 2025

2025-07-01 Le refuge de Bassiès

Nous étions 7 au départ du parking de Massada, pour une longue et chaude montée dans les bois jusqu'au plateau, où nous retrouvons enfin un peu d'air et le premier lac. A partir de là, le sentier longe la série de lacs jusqu'au refuge situé au fond du cirque sous la Pique Rouge de Bassiès. Nous décidons de pique-niquer dans le refuge car il n'y a pas beaucoup d'ombre alentour.
Après le repas, nous reprenons le sentier pour trouver la variante par la centrale électrique, et le retour aux voitures.
Arrêt rituel à Vicdessos pour le pot de l'amitié.
Roger.
Photos d'Anne
Photos de Roger