jeudi 28 novembre 2019

2019-11-28 Monze

En ce dernier jeudi de novembre, le temps est incertain et la météo peu rassurante. Ce matin il a plu ; il faudra donc que les organisateurs locaux optent pour un circuit en conséquence. Depuis le terrible incendie qui a dévasté la partie sud de la commune, il est interdit , par arrêté, de s’y aventurer ; bref, comme disent les militaires, il faut s’adapter.

A 14 heures, le départ est donné, et, ô divine surprise , 27 adhérents, bravant la météo, sont au rendez-vous.
Démarrant à la cave coopérative, le circuit emprunte une partie du GR 36, nous faisant découvrir la Combe du Rat, puis la « Borio de Béchaire » ; nous traversons la campagne de Carbonnac et longeons la Bretonne, petit ruisseau capricieux et ravageur (l’été dernier est ici dans toutes les mémoires).
Trois heures et onze kilomètres plus tard, nous rejoignons Monze ; nous passons sur le vieux pont datant du 12 e siècle , et empruntons  la ruelle de l’horloge un véritable coupe-gorge où il ne faisait pas bon de s’aventurer au début du siècle dernier.

Nous nous séparons heureux d’avoir pu admirer ces magnifiques paysages de garrigue sous un joli soleil d’hiver ; à jeudi prochain pour de nouvelles découvertes.

Compte rendu de SergeG qui a ausi mené la rando avec FrancisG

Photos de Maire-Christine

dimanche 24 novembre 2019

2019-11-24 Arfons


Aujourd’hui nous avons quitté le soleil du midi pour retrouver les brouillards du nord. Ce n’était pas un temps écossais ; non là c’est plus ouvert, plus venteux, plus froid, mais plutôt un temps qui me rappelait mes nombreuses randos en Belgique en automne ou en hiver. Mais c’était pourtant une journée bien agréable. Elle n’était pas longue, seize kilomètres et nous étions de retour aux voitures avant quinze heures – mais nous n’avons pas trainé pour manger, même si nous étions à l’abri !
Et pourquoi est-ce que cette journée fut elle quand même agréable ? Pour plusieurs raisons : le brouillard, qui n’a duré qu’une partie de la matinée, a créé un paysage féérique, mystérieux, romantique ; les bois étaient beaux, les feuilles ont leurs couleurs d’automne, des rouges, jaunes, oranges, vertes ; même quand elles étaient sur le sol car nouvellement tombées ; et même s’il n’y avait pas de soleil il y avait une luminosité, peut-être justement à cause du brouillard, qui mettait toutes les feuilles en beauté aussi bien en les éclairant qu’en les illuminant de derrière. Et bien sûr nous étions en balade SEL, un très grand point .
Déjà en me rendant au rendez-vous, Saissac en haut de la colline était éclairé par le soleil, comme un spot. L’air était transparent, lavé par les pluies de cette nuit. Au fur et à mesure que nous nous rapprochions d’Arfons, le brouillard l’emportait. Les feuilles étaient déjà belles, sur les arbres et même à un moment sur la route qui était rouge-orange, couverte de feuilles tombées.
Nous avons retrouvé les autres et nous sommes partis, par de petits chemins, des sentiers et quelques petites routes. Le brouillard rendait l’atmosphère magique. Nous avancions vite, car il ne faisait pas chaud, mais le chemin était facile et à onze heures et demie nous étions déjà à l’endroit où Béa avait prévu de piqueniquer. Il y avait une cabane de chasseurs, ouverte pour permettre aux randonneurs de l’utiliser, ce que nous fîmes. Et voilà un petit repas autour de la table. Mais il faisait frais. Nous étions quand même à 754 mètres d’altitude.
Nous n’avons pas trainé. Nous n’avons même pas fait une sieste. Et en fait cela ne me dérangeait pas, ni Jacques non plus d’ailleurs. En sortant de la cabane le brouillard se dissipait lentement. Mais la lumière restait et régulièrement nous pouvions admirer les branches feuillues éclairés de derrière par un rayon de lumière.
Nous avons traversé un ruisseau à gué, le Rieu Grand si je ne me trompe, et Jean-François a insisté pour mettre son pied, tout botté, dedans. A chacun ses plaisirs après tout.
Et la rando continue. Nous sommes passé aux Escudiés où nous avions piqueniqué l’année passée dans le porche de l’église. Yves avait mangé en dehors, il voulait l’air frais. D’où la photo d’Yves à côté du porche de l’église aujourd’hui, car je n’avais pas pris sa photo ce jour-là.
Et un peu plus tard nous avons trouvé les voitures au centre d’Arfons, bien contents de notre rando automnale.
Merci à Béa et Daniel qui nous y ont si bien menés.

Mes photos avec celles de Béa, et celles de Jean-François

jeudi 21 novembre 2019

2019-11-21 Cenne-Monestiés


Ce fut une belle rando. Et c’est moi qui le dis, qui ne le devrait pas parce que c’est moi qui l’ai menée avec DanielC. Mais le temps y était, il a fait beau, plein soleil, un ciel bleu avec quelques petits moutons blancs, pas de vents et de très belles vues. Les Pyrénées bien sûr à plusieurs moments : quand nous commencions à descendre près du Pech Lebré à plusieurs moments, puis en haut de la Cres, la crête qui longe Cenne au Sud de nouveau à plusieurs endroits. Et, ce qui moi est toujours un plaisir extrême, c’est de voir le Canigou dans le prolongement de la Grand ‘Rue de Cenne. Il faut que le temps soit tout juste, pas trop brillant, pas trop couvert. Et aujourd’hui, ça y était.
Il y avait d’autres vues aussi : le village avec ses toits en tuiles, la filature (une grande bâtisse carrée en haut du village) l’église, avec sa tour carrée surmontée d’une pyramide et les anciennes cheminées, témoins du passé industriel de Cenne.
Nous sommes donc montés dans les bois sur l’ancien chemin de Cenne à Saissac, ou plutôt un des anciens chemins parcs qu’il y en a au moins quatre à ma connaissance ! Arrivés sur le territoire de Saissac, sans s’en rendre compte parce qu’il n’y a pas de frontière et pas de douaniers, juste un pointillé sur la carte nous avons tourné pour redescendre sur Cenne le long du Pech Lebré. Voilà presque vingt ans que j’habite dans ce village et je ne savais pas que Lebré voulait dire Lièvre. C’est donc le pic du Lièvre. Ou des Lièvres ?
Et d'ici notre première vue du Bugarach, du Canigou, du Madres, du massif du Carlit, et St Barthélémy et Soulairac et encore quelques-uns encore à l’ouest. Christian était un peu surpris. Pour lui, Palajanais, le Canigou devait être à gauche du Bugarach. Mais pour moi, Cennois, qui voit les choses d’un autre angle, c’est normal que le Canigou soit à droite du Bugarach. Je crois que nous étions d’accord sur les positions des autres montagnes. 
Nous sommes donc descendus dans la vallée vers le village et nous y sommes entrés par l’usine construite à la fin de la guerre. Un édifice en béton et verre affreux. Passons vite. Nous sommes montés vers la Grand ’Rue – avec sa vue splendide du Canigou, la place, l’Eglise, Le Riblou où j’a rencontré ma première connaissance à Cenne, Mireille, qui a randonné avec nous deux ou trois fois il y a cinq ans et puis nous avons serpenté dans les bois et puis les vignes pour arriver à un petit rampaillou vers la Crès ; De là, un joli panorama de Cenne d’un côté et des Pyrénées de l’autre.
Un kilomètre sur le Crès, bois à gauche et vignes (avec vue) et bois à droite jusqu’à l’ancien chemin de Carlipa à Cenne que nous avons descendu pour traverser la passerelle sur le Lampy pour arriver vite aux voitures.
Comme je l’avais déjà dit, une belle rando. Daniel et moi nous en étions très contents .Et je crois que les trente-sept participants aussi.

PS. J'ai pris, comme toujours, des photos de la rando. Mais, comme j’ai déjà pris tellement de photos de Cenne et de son pays, j’en ai peu prises lors de la rando. Alors j’en ai copié quelques-unes de mes archives dans cet album, mais des photos prises de vues que nous avons vues lors de la rando et prise à la même époque de l’année. Et pour m’amuser, et vous autres aussi je l’espère, j’y ai ajouté quelques vieilles cartes postales de mon village

Mes photos

dimanche 17 novembre 2019

2019-11-17 Roquefort des Corbières

Ce dimanche, une randonnée vivifiante, conduite par Jean sur les hauteurs de Roquefort-des-Corbières, attendait les 17 randonneuses et randonneurs du SEL ...
Malgré quelques gouttes au départ du village, le vent a vite chassé les nuages les plus menaçants et nous avons pu commencer notre agréable montée sur le sentier pastoral :
Cheminant entre garrigue et pins, nous avons profité d’un panorama sur la mer et les étangs, des Albères au Mont Saint Clair, jusqu’au mamelon rocheux où Jean nous a trouvé un coin abrité du vent avec une belle vue sur le plateau de Leucate et ses environs.
Un casse-croûte arrosé de rouge et de rosé pour les amateurs, puis conclu par une ronde de desserts gourmands ...
La descente devait nous réserver quelques belles surprises : un couple d’aigles de Bonelli  aperçu en vol ; une première grotte blottie au pied d’une falaise ; la visite du site de la Clotte qui  regroupe des bornes milliaires datant de l’époque de l’Empereur Auguste et qui ont été déplacées sur le site (probablement entre le Xème et le XIVème siècle) depuis la Via Domitia où elles servaient de jalons ; une deuxième grotte dont l’entrée a été entourée d’une construction récente ... Les plus téméraires ont poussé jusqu’à la colline Saint Martin où la chapelle du même nom domine le village de Roquefort. Le petit groupe s’est reformé devant les voitures avant de se disperser définitivement.

Merci à Jean de nous avoir fait partager ces vastes paysages dans la lumière et les belles couleurs de l’automne !

Une nouvelle est venue tenter l'atmosphère SEL. Bienvenue à Annick.

Compte rendu d'Hélène
Un album de Photos chacun de Roger, de Jocelyne, d'Hélène et de Geneviève

jeudi 14 novembre 2019

2019-11-14 Lac de la Cavayère


Vu le temps pluvieux et chemins boueux il a été décidé d'annuler celle programmée, mais voilà que VIRGILE à décider de nous mener au Lac de la Cavayère. Nous nous sommes retrouvés Cathy Bernard (les nouveaux inscrits)  Françoise V, Marie Claude, Nicole et Marie-Christine, pas de vent, température de l'air 6 ° quelques gouttes de pluie rien pour nous tremper, nous avons marchés au moins 2 heures. Autour du LAC des activités scolaires, du vélo et des professeurs qui avant de mettre les élèves dans leurs embarcations donnaient une leçon de sécurité. Un petit arrêt, Virgile nous a proposé des biscuits et du thé. Moi qui reprenais depuis un mois et demi j'ai apprécié ce moment (comme dit Virgile) les amis du SEL, me manquait.
Merci irgile pour cette excellente initiative

Compte rendu et Photos de Marie-Christine