samedi 24 août 2019

2019-08-24 St Barthélémy

Petit conte de la Saint-Barthélémy :


Sept petits nains vivant dans la vallée, voulaient
Se dégourdir les jambes. Ils choisirent, malicieux,
La Saint Barthélémy, son éponyme sommet,
Pour tester leur courage et s’élever un peu.

Prof, évidemment, avait toute expérience
Pour les mener. On reconnut Atchoum,
Peu enrhumé ce jour et c’était bien sa chance.
Quant aux autres, qui n’étaient pas, non plus, des loukoums,

Sur leur identité, nous resterons discrets ...
Quelle force et quel brio, pour arriver aux cimes !
Blanche-Neige, en ce temps, avait pris ses quartiers

Loin, sous le Mont Vallier. Ils n’en prirent ombrage :
L’air pur les caressait, la vue était sublime.
Le retour fût fort long, mais que de paysages !


J’avais oublié ce qu’était une rando de 16 km et de 1200 (1100 annoncés) m de dénivelée cumulée.
Merci Roger de m’avoir rafraîchi la mémoire.
Nous étions 7 : Roger, Christine, Hélène d’Aragon, Jean, Yves, Martine et moi au départ des anciennes mines
de talc de Fangas par le lac de Moulzoune.
Nous élevant tout de suite par un sentier forestier carrossable jusqu’au lac de Moulzoune, après une
demi-heure d’effort nous avons commencé à être récompensés. Avec son charme et sa disponibilité
coutumiers, Roger nous a, tout au long, à la demande, lu le paysage qui se profilait à l’ouest : le
Fourcat, la station de ski des monts d’Holmes et la Cadenne sa piste noire, la pique rouge de
Bassies… et j’en passe.
Au fur et à mesure, le sentier, d’herbeux devenait rocailleux, on commençait à apercevoir le
Soularac, le jumeau moins célèbre du Saint Barthélémy.
Après un passage un peu aérien que l’on pouvait « shunter », ce fut bloc après bloc.
Au sommet, atteint après 4 heures d’ascension (et non pas 3 comme le prévoyait le programme), la
vue était somptueuse, à couper le souffle (que nous avions alors retrouvé). A l’est on a reconnu la
silhouette de Montségur, du Bugarach, de la dent d’Orlu etc, etc.
Après une brève pause « picnic », nous avons abordé la périlleuse descente en direction du Soularac
afin de rentrer par les 3 lacs en cascade, dans leur écrin de verdure, dont le plus célèbre est le plus
bas : le lac de Druides, devenu avec le temps le lac des Truites.
Les fleurs un peu fanées en cette fin aout, jalonnaient notre équipée et c’est du « sceau de
Salomon » que je souhaite vous parler. Même à cette altitude nous avons été rattrapés par
l’Histoire : les druides, Salomon.
Au bout de 9 heures, « et non pas 6 comme annoncé) les voitures puis la traditionnelle pose bistrot
nous ont apporté un réconfort bien mérité.
Merci Yves d’avoir programmé cette rando difficile mais ô combien enthousiasmante, et MERCI à
Roger de nous avoir guidé avec tant d’amour, de la montagne, certes mais aussi de notre petit
groupe de perpétuels apprentis de la montagne.

Compte rendu de Nicole
Petit conte d'Hélène
Photos de Christine et de Nicole:  https://photos.app.goo.gl/PqeWNvFULd2ZBP4z8
Photos de Hélène:  https://photos.app.goo.gl/R4GvmyuGJWXKTu5D8

1 commentaire:

  1. je pense qu'il serait bien de s'approcher au plus près des distances et dénivelés... car il pourrait être dangereux pour certains de s'engager dans une rando apparemment "moyenne" et finalement difficile...
    (Commentaire évoqué avec d'autres membres du club lors de précédentes sorties...)

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