Les optimistes, qui voient la vie en rose, étaient contents. Im n’a pas plu. Les pessimistes, qui voient la vie en noir, étaient contents aussi. Il n’y avait pas de soleil – ou du moins presque pas de soleil. Oui c’étaient une journée maussade – mais pas de pluie et quand même quelques minutes de soleil. Il n’a pas fait froid, il n’y avait pas de vent, et nous étions tous ensemble, à vingt huit, pour une belle rando menée par Guy.
Après la photo de famille traditionnelle, nous sommes partis derrière la salle polyvalente de Villeneuve et nous avons pris un petit chemin qui traversait la campagne pendant deux petits kilomètres avant de tourner à gauche pendant un troisième kilomètre. Jusque là c’était assez plat. Les bords de la route étaient couverts de fleurs. Tapissés même. Des fleurs de printemps. Il y avait surtout des jaunes, de la famille des pisse en lit. Mais aussi des blanches, des Pâquerettes et des Dames de onze heures. Puis des bleues aussi, des Véroniques et des Géraniums des champs. Il y avait quelques Sauges aussi. Une ou deux orchidées, des Ophrys abeilles. Et d’autres encore. C’était la joie du printemps – des fleurs simples sans prétentions, mais que nous avions peu vu jusqu’à tout récemment. Elles sont arrivées d’abord en petit nombre, mais aujourd’hui il y en avait beaucoup pour notre plaisir. Magnifique.
Puis nous sommes entrés dans les bois et nous avons commencé à monter tout doucement, sans rampaillou, mais assidûment. Peu à peu nous nous sommes élevés, quelquefois avec un petit point de vue en arrière ou sur le côté, une excuse pour s’arrêter un instant, et Guy nous a bien ménagés avec des arrêts fréquents. La vue n’était pas très longue – les Pyrénées n’étaient pas au rendez-vous. Je crois qu’elles étaient parties pour leur nettoyage de printemps. D’autres, moins poétiques, ont peut-être pensé que c’étaient les nuages qui les cachaient ! Moi, je préfère ma version.
Et ainsi nous somme arrivés à un carrefour. Nous avions le choix de trois chemins, deux qui montaient encore et une qui descendait. Comme un seul homme (et une seule femme) nous avons pris le chemin qui dégringolait la colline.
Et là, j’ai marché vite. Je suis très bon en descente, très bon même – même si je le dis moi-même !
Et ainsi, après huit kilomètres et demi nous avons retrouvé Villeneuve, d’abord par les toits au lointain, puis le clocher de l’église à une centaine de mètres et puis les petites rue du village pour les derniers cinq cents mètres jusqu’aux voitures.
Et toujours pas de pluie.
Mais elle est arrivée sur la route de retour, en voiture.
Merci Guy pour cette chouette rando.
John
Photos de John
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