jeudi 30 juillet 2020

2020-07-30 Le Villaret

Il allait faire chaud ce jeudi. Alors Jacques nous a préparé une rando dans la Montagne Noire et qui plus est, beaucoup à l’ombre. Nous étions à neuf au départ de la mare au Villaret et nous sommes montés lentement vers Fontiers Cabardès. En bavardant. En regardant les fleurs, déjà beaucoup moins puisque le soleil les brûle. En regardant les chevaux, qui nous regardaient aussi. En cherchant des mûres – nous en avons trouvé quelques-unes, mais il est encor un peu tôt. (Quand j’étais gamin, j’ai demandé à mon père pourquoi les mûres sauvages étaient beaucoup plus sucrées que celles dans notre jardin. Il m’a répondu que je mangeais les mûres du jardin avant qu’elles ne soient mures. Ah la sagesse des pères – et je me souviens de ces mots sages !)
Nous avons aussi vu beaucoup de prunelles, mais celles-ci sont très amères mais peuvent servir à faire un très bon Sloe Gin (obtenu par macération des prunelles (sloes) dans le gin avec addition de sucre. Les prunelles sont cueillies après la première gelée. Moi je les cueille, je les lave et puis je les mets au congèle pour faire éclater la peau)
Nous avions quelques vues sur la plaine, qui a l’air de s’étendre jusqu’à l’infini car les Pyrénées sont cachées dans une brume estivale. C’est différent mais c’est quand même beau. Et nous avons vu une rangée de cinq arbres majestueux auxquels Marie-Christine a fait un gros câlin. Les arbres avaient l’air très reconnaissants.
Un passage au barrage de la Galaube et nous descendons à Saint Denis, et puis nous avons pris un chemin que je n’avais jamais pris, un peu de route et puis une descente par un chemin entre les champs jusqu’à la route et puis très vite à la mare et chez Jacques et Paule.
Qui nous ont accueillis pour notre pique-nique avec apéritifs, saucisses, merguez, vins. Un vrai festin.
Merci Jacque pour cette jolie rando. Et merci à toi et Paule pour ton accueil aussi généreux que chaleureux.
Photos de John

mardi 28 juillet 2020

2020-07-28 La Coume d'Or

Le 28 juillet, après un réveil très matinal, Yves a embarqué Alain( Goudou) et moi, en direction de Couiza où Christine s’est jointe à nous. En passant à Camurac nous avons eu une amicale pensée pour Jocelyne (qui aurait du être avec nous)  et qui 2 jours auparavant nous en avait fait découvrir les Crêtes.

A  9 h nous étions au col de Puymaurens  (1920m) où Roger  nous attendait.

Prestement équipés nous avons emprunté une agréable piste bordée de genets, jusqu’à la cabane du Portal où nous avons fait notre 1ere halte. Nous avons ensuite rejoint une conduite forcée, sorte de « levada » pyrénéenne jusqu’au barrage sur le Riu de Cortal Rosso. Là les choses sérieuses ont commencé, en beauté. Le sentier bordé de fleurs, arnicas, aconits et une solitaire renoncule, longeait le riu et ça montait, ça montait je vous dis !!! Quelques fois on ne suivait pas le sentier, trop facile, on montait droit, chacun sa trace. Enfin un (presque)  plat herbeux, nous a conduit au petit sentier que j’ai envie de qualifier de terminal.

Survolés par un rapace, nous avons piqueniqué face au Carlitt, la Coumette d’Espagne,  et le Lac du Lanoux à nos pieds, proche duquel un troupeau de mouflons se reposait, avant d’atteindre le vrai sommet  de la Coume d’Or (2826m) où Roger nous a proposé une petite excursion aérienne. Nous avons décliné l’offre.

L’itinéraire du retour a été modifié  et un peu rallongé, ( Yves était content, on faisait une variante) pour nous permettre de repasser à la cabane  du Portal où Christine avait étourdiment posé sa montre sur un pilier de pierre (montre qui avait entretemps fait le bonheur d’un randonneur).

L’altitude combinée au manque de sommeil m’a gênée pour bien savourer cette magnifique journée. 


Compte rendu de Nicole

Photos de Nicole

dimanche 26 juillet 2020

2020-07-26 Les Crêtes de Comurac

"Allons nous promener sur les crêtes!" lance Jocelyne aux 14 marcheurs au départ de Camurac pour faire le tour des crêtes de la petite station de ski audoise. Nous prenons le chemin qui conduit au village de Montaillou. A l’entrée du village, nous faisons une petite halte à la chapelle notre Dame des Carnesses, jolie petite église romane du 12eme siècle avec son cimetière où il reste encore des tombes du Moyen Age. Nous quittons le village pour suivre le GR qui monte raide en forêt jusqu'au col de Balagues. Là, on a une vue panoramique sur tous les sommets des Pyrénées Orientales et Ariégeoises. Les connaisseurs s'amusent à trouver les noms des sommets qui se dévoilent au fur à mesure de notre progression: le Soulairac, le St Barthelemy, le Tarbesou, et la dent d'Orlu. La visibilité est excellente, nous prenons le temps qu'il faut pour en profiter. Nous nous dirigeons en crête vers le Roc de Querourt (1820m), point culminant de la journée. La prairie est pleine de gentianes, en saison il y a des myrtilles. Jean nous fait remarquer le vol d'un rapace fauve. Nous décidons de faire la pause déjeuner et la météo est propice à la sieste. Au bout d'une heure 15, nous poursuivons notre route en crête jusqu'à la station de ski. On s'arrête sur les tables d'orientation qui décrivent les sommets d' Est en Ouest et donnent des idées de futures randos. Yves propose une variante, quelques dénivelés en plus mais il n'y a pas d'amateurs alors on s'engage sur les pistes de ski pour descendre sur Camurac. Enchantés par la beauté des paysages, nous reviendrons faire une rando en raquettes. 16km et 700 mètres de dénivelé méritent de se désaltérer au bar accompagné du cake au fruit fait par le beau-père de Jocelyne.
Merci Jocelyne pour cette belle journée de promenade!


Compte Rendu de Cathy
Photos de Geneviève, Martine Pr, et John
Photos de Jocelyne

jeudi 23 juillet 2020

2020-07-23 Cenne-Monestiés

Je vais bientôt quitter Cenne-Monestiés, où Anne et moi nous habitons depuis dix-neuf ans, pour aller habiter à la grande ville : Carcassonne. (Grande ville ? Tout est relatif. Ici nous sommes à 407 habitants) Avant de partir il faut profiter au maximum de cette jolie commune et du jardin de notre maison pour les pique-niques d’après rando. Ainsi fût-il aujourd’hui.
Nous étions à quatorze par cette belle journée d’été. Le soleil commençait à nous chauffer quand nous quittions l’Epervière ; notre maison, pour monter à Garrigue, une propriété privée mais où les propriétaires m’ont toujours permis de passer avec des amis. En haut, dans la garrigue justement, nous avons une très belle vue de Cenne et du paysage autour. Alors nous nous y attardons un peu avant de contourner le Pech Pointu pour avoir une belle vue au-dessus du Lauragais vers les Pyrénées. Nous les voyons presque. Avec un peu de bonne volonté, un peu d’imagination et en sachant où ils se trouvent nous voyons clairement les jumeaux Saint Barthélémy et Soulairac.
Nous continuons par garrigue et puis par champs. Daniel attire notre attention sur un très beau papillon ; le Flambé, ailes ouvertes posé sur une plante. Il nous regarde et puis battant des ailes il s’en va.
Nous descendons pour traverser le Lampy au Moulin du Pont et puis pour gravir la petite côte jusqu’au Chemin de la Serre qui longe la crête au sud de Cenne. Nous nous arrêtons un instant à la Tour d’Albigès, dont on ne connait pas l’origine. Peut-être une tour de guet pour prévenir de l’arrivée des Anglais ? Qui sait.
Un peu plus loin une autre halte s’impose pour un autre point de vue de Cenne. C’est en haut d’un lieudit Crès. Cette rando nous a permis de voir les deux plus beaux points de vue de mon village, pourquoi est-ce que je n’ai pas pensé de la faire avant ?.
Il fait chaud et nous descendons à travers les vignes de mon ami Henri Deveyer, vignes dont il fait du très bon vin, un Pinot Noir, sous la dénomination Le Crès. (Henri et son fils Julien ont aussi quelques vignes à la Livinière et ils produisent d’excellents vins sous la dénomination les JeanneTerres.)
Et puis nous sommes dans les sous-bois, avec le Lampy qui ruisselle à notre gauche. Et puis la passerelle, deux cents mètres au soleil et nous sommes à notre point de départ.
Et nous nous installons au fond de notre petit bois pour boire un verre convivial et pour manger notre pique-nique.
Et ainsi s’achève encore une belle rando SEL d’été.
A la setmana que ven.

Photos de John et de Brigitte

samedi 18 juillet 2020

2020-07-18 Vallée du Galbe


Après une nuit très brève nous étions 4 au point de rendez-vous, Roger, notre guide, Yves, Alain (Goudou) et moi. L’utilisation du fourgon de Roger, au confort rustique pour les passagers arrière, a été amplement justifiée pour les 4 derniers kms reliant Espousouille au départ de la rando !
Il faisait frisquet quand on a commencé à remonter le Galbe, sous l’œil attentif de vaches brunes ou blanches, accompagnés par des fleurs de plus en plus nombreuses, œillets de poète, lupins, lys Martagon…. et joubarbe au  plus haut. Après 2 h d’ascension douce et régulière nous avons quitté le Galbe en poursuivant sur le Gr qui mène au lac des Camporells entourés de rhododendrons en fleur. Arrivés au col, la récompense était là : une vaste prairie délimitée à gauche par l’étang  les Camporells, les Péric en face de nous et à droite, le pic de Mortiers qui semblait nous narguer du haut de ses 2605m. Nous les avons gravis après un bavardage amical avec des randonneurs d’Arzens et un piquenique réparateur.
Du haut du Mortiers la vue à 360° nous a permis d’admirer ; la dent d’Orlu, le Tarbesou, la vallée d’Orlu et d’apercevoir en contre bas, l’étang du Diable, notre but suivant, atteint par un sentier  impressionnant mais somme toute, facile, où Yves lui-même a semblé «  prendre son pied ».
Après 17 km et 989 m de dénivelé, une bière ambrée pour ces messieurs et un petit muscat pour moi nous ont permis de reprendre le chemin du retour dans les meilleures conditions.

Compte Rendu de Nicole


Merci à Roger cmme guide, Yves comme organisateur 

jeudi 16 juillet 2020

2020-07-16 Villar en Val


Jeudi nous avons été à Villar en Val, dans les Corbières. Une rando mené par NicoleB, FrançoiseN et VirgileC .Et très bien menée d’ailleurs. Villar en Val c’est le village où est né Joseph Delteil, écrivain et poète français et en mémoire de qui la commune a créé le Sentier en Poésie que nous avons parcouru aujourd’hui.
Ce joli sentier serpente dans les champs et les bois, longeant et traversant un petit ruisseau, le Sou. Et tout au long il y a des panneaux avec une citation d’une œuvre de Joseph Delteil. Quelques-unes étaient marrantes, quelques-unes intéressantes, quelques une incompréhensibles, du mois par moi. Mais cela a fait plaisir de s’arrêter ci et là pour les lire et en discuter pour essayer de les comprendre.
Le Sou traverse les Corbières et ensuite les gorges de l’Alsou ou à quelques-uns nous avons randonné, hors SEL, il y a quelques semaines.
Après la rando, nous avons mangé sur l’herbe, près du lit d’un ruisseau tout à fait à sec, l’Agals. Les propriétaires nous avaient très gentiment donné la permission de l’occuper le temps de notre pique-nique.
Et ainsi se termine cette belle matinée.
Un grand merci aux gentils organisateurs et à la prochaine.
Quelques photos de John, Nicole et Marie-Christine