jeudi 23 octobre 2025

2025-10-23 Villardonnel

Nous sommes 14 au départ de cette randonnée avec 3 vaillants petits randonneurs qui ne faibliront pas tout au long des 9 à 10 km parcourus.
Cette fois, l’ automne est bien là ,on avait bien remarqué que les vignes avaient changé de couleur, mais on n’avait pas encore éprouvé les caprices de la météo , aujourd’hui c’est fait !
Si le soleil a fait quelques apparitions très appréciées nous n’échappons pas à une ou deux averses ;
De ND DE CANABES nous descendons à travers la pinède vers BANCALIS puis LA VALLOUVIERE où nous sommes accueillis par un concert canin (nous avons dù déranger la sieste d‘une meute de chiens de chasse). Plus haut voilà la longue draille qui sillonne la garrigue. En contre- partie d’une vue dégagée, le vent nous fouette par rafales.
Enfin on descend vers l ABBAYE DE CAPSERVY où subsistent encore de belles arcades témoins du passé religieux de ce lieu.
Un dernier effort sous le soleil et nous voila revenus à notre point de départ où nous partageons le traditionnel « mesturet » de saison (gateau à la citrouille)
Merci aux courageux qui étaient au rendez vous.
Andrée
Photos de ClaudePe

mardi 21 octobre 2025

2025-10-21 Cazilhac

Ma randonnée " Douce " du mardi. Le 21 octobre à partir de Cazilhac.
Trois " petits-enfants " jusqu'à 11 ans ont joué au javelot durant tout le parcours. Ils ont fait beaucoup plus de pas que nous ...
Le terme de douce ne signifie pas " sans aucun relief " . Quand j'ai annoncé que nous allions monter un peu jusqu'à Palaja, l'une des 8 participants s'est insurgée. Pourtant, elle n'a pas pris le petit raccourci et nous avons fait le bilan en fin de parcours. Le GPS de Jacques, réticent au début, affichait presque 6 km pour 2h15 de balade. Ils ont salué l'équilibre du relief, pentes douces et courtes, alternances de plat et relief. Il n'est qu'à mesurer les litres de salive employés ! Des duos se sont formés, qui ont duré le temps de la sortie !
En longeant Palajanel, Philipe S a raconté qu'il y venait dans sa famille quand il était enfant.
Chacun a pris son temps et le fait que je passe souvent devant ne faisait pas accélérer. Le randonneur était prioritaire ...
Jean-JacquesS

Merci Jean-Jacques pour avoir commencé cette série de randos douces.


dimanche 19 octobre 2025

Saint Amancet

Nous sommes 17 sur le parking de Saint-Amancet et, à 9 heures, il fait encore un peu frisquet.

Dès le départ, nous voilà en forêt. Un large sentier qui monte, qui monte, bordé par de grandes fougères. Nous allons de chênes et de hêtres en châtaigniers et en pins. Les couleurs commencent à apparaître. Les plus précoces sont les hêtres qui se parent de jaune et de rouge, les autres sont encore verts. Le tapis de feuilles sous nos pieds change lui aussi, alternant la dentelle des chênes, le tapis déjà fauve des hêtres et les feuilles allongées des châtaigniers, tandis que glands, bogues et châtaignes luisantes craquent et roulent sous nos pas. 

Une escale. On pose les sacs et on emprunte un sentier de côté qui descend très très fort, on passe à côté d’un « trou », une ouverture vers des profondeurs insondables, pour arriver bien plus bas encore, sur un aven où nous dérangeons une chauve-souris qui s’affole. Après une remontée, par extraordinaire aussi raide que la descente, nous retrouvons notre piste qui, pour un moment, s’allonge doucement –un peu de descentes, un peu de montées et même du plat – au milieu  d’une futaie de grands pins. 

Et puis c’est une nouvelle et longue montée, dans un épais tapis de feuilles fauves qui illuminent les sous-bois. On remarque des feuilles de chênes énormes en se demandant de quelle espèce il s’agit. En haut, une salle à manger somptueuse nous attend. C’est une grande clairière au milieu de grands arbres qui offrent leur tronc à nos dos ravis. Beaucoup sont encore verts mais un grand hêtre arbore une magnifique palette verte, rouge et jaune au-dessus de nos têtes. De temps en temps, un souffle de vent fait tomber une lente pluie de feuilles dorées.

Après une bonne pause, nous voici repartis sur les crêtes pour atteindre la table d’orientation d’Arfons. Laquelle table nous donne les noms des villages et des hauteurs proches mais indique aussi les directions de Londres, Moscou, Madagascar ou Buenos Aires. On a essayé, mais on n’a pas vu… En fait, même les Pyrénées se cachaient à l’exception d’un petit morceau de ligne bleue sur l’horizon d’où émergeait la silhouette bien reconnaissable du Mont Valier.

La redescente est douce. Un moment, une large ouverture nous offre un panorama sur le pays tarnais, loin en bas ; on distingue la butte de Puylaurens, des villages, des champs, des hameaux de Revel, un bout du lac de Saint-Ferréol. Mais la plupart du temps, c’est la forêt qui se déploie toujours magnifiquement ; entre les fougères, des champignons, des colchiques (ou des crocus ?), des buissons de baies… C’est l’automne. L’image irréelle d’un grand arbre de houx couvert de petites boules rouges du pied à la cime annonce même le temps de Noël. 

C’est une belle journée d’octobre, la température est idéale pour randonner, bien que couvert, le ciel est lumineux et, de temps à autre, un rayon de soleil s’immisçant entre les troncs nous offre un tableau magique. Après quoi, c’est le retour, on longe l’église, on traverse le village et voilà les voitures. Avant de regagner Saissac où nous attend le pot de l’amitié.

Merci à Béa une fois de plus pour nous avoir fait partager sa connaissance intime de la Montagne Noire.

Claudine P.

Photos de Roger

jeudi 16 octobre 2025

Verdun en Lauragais

Nous nous retrouvons à 25 à Verdun en Lauragais sous la houlette de Béa. Le ciel est bleu, le
soleil brille.
Une traversée de ce qui se révèle un très beau village, des rues en pente, des passages couverts, des escaliers qui dévalent les hauteurs sur lesquelles des hommes sont un jour venus se réfugier : Verdun est un mot gaulois qui signifie colline autant que forteresse, puis un castrum - un bourg fortifié- est venu succéder au refuge antique au début du Moyen Âge. 
Le dernier escalier nous offre une fenêtre sur la nature environnante : c’est la forêt qui commence à se parer des couleurs de l’automne dans toutes les teintes du vert, du rouge et du jaune doré.
Nous sommes sur les rives du Tenten qui chante derrière un rideau d’arbres. Une vue sur le vieux cimetière empli de très vieilles tombes, un talus recouvert de cyclamens roses, un bosquet de bambous..., puis nous nous enfonçons dans la forêt.
La grande majorité d’entre nous ne connaît pas ces lieux. Nous sommes en Lauragais et pour beaucoup -moi la première- le Lauragais est synonyme de vallonnements infinis de cultures.
Eh bien non, la plus grande partie de notre cheminement se déroule dans la forêt, sur des sentiers qui serpentent au creux des fougères, des bruyères, d’une profusion de petit houx, de buissons de baies noires, de ronces. Pendant un moment, ce sentier est barré à plusieurs reprises de troncs d’arbres abattus et nous devons enjamber ou passer dessous : c’est selon la taille du marcheur ou l’inclinaison de l’arbre. Mais nous remportons brillamment l’épreuve !
La forêt est changeante, tantôt des chênes, tantôt des grands pins, tantôt des châtaigniers, tantôt… des eucalyptus. Nous en voyons les frondaisons, nous en voyons aussi les chutes car nous marchons dans un tapis de feuilles et de bogues. Les eucalyptus, une espèce que nous n’imaginons pas vraiment audoise…, étonnent. Michel nous explique qu’un grand nombre fut planté dans les années 1970-1985 pour les besoins des papeteries de Saint-Gaudens, le grand froid de l’hiver 1985 les a fait tous mourir, l’exploitation a été abandonnée, mais certains ont repoussé, c’est ceux-là que nous rencontrons.
Nous quittons parfois les ombrages pour des espaces cultivés, des prés, des champs où n’apparaissent plus que les tiges coupées des récoltes (tournesol ?), à l’exception d’un ruban bien vert d’une plantation non identifiée ; Plantnet nous suggère du colza ou des navets, on penche plutôt pour les navets.
Nous continuons notre cheminement forestier, le sentier est plein de trèfle, les bords s’illuminent du jaune vif du seneçon, c’est une plante invasive mais il est bien joli… Il y a encore des fleurs blanches, mauves, roses.
Nous bouclons la boucle. Nous retrouvons le vieux cimetière, cette fois nous sommes au plus près et nous pouvons voir les vieux monuments par-dessus le vieux mur moussu où des fougères claires trouvent leur bonheur entre les pierres.
Une raide montée, un raide sentier, des escaliers qui entaillent la roche en un étroit couloir, un dernier effort et hop, nous revoilà dans Verdun. Nous traversons le village par un autre chemin qu’à l’aller, lequel village est très bien entretenu, des façades aux pavés, et il a beaucoup de charme. Nous longeons l’église et son clocher porche qui évoque les anciens remparts.
La découverte d’un aspect méconnu du Lauragais (il est vrai que nous sommes ici au pied de la Montagne Noire) et d’un bien beau village tout aussi méconnu et qu’on gagne à connaître !
Et ce, dans l’atmosphère étonnamment douce d’un beau soleil d’automne.


Merci à Béa de cette belle découverte et à Daniel qui l’a bien secondée. 
Nous sommes tous repartis heureux…

Claudine P.

Photos de Roger

dimanche 12 octobre 2025

Belesta



Ce dimanche, sous la conduite de Martine et d’Alain, le S.E.L est en balade dans la majestueuse Forêt de Bélesta en Pays d’Olmes …

C’est aux alentours de 09h30 que, nous commençons notre randonnée dominicale depuis le petit parking situé derrière la mairie de Bélesta. Il fait très beau et, les 25 «sélistes» du jour démarrent d’un bon pied …

Bélesta situé sur l’Hers-Vif et au cœur du Pays d’Olmes, haut lieu de la tragédie cathare, a un riche passé industriel : industries textiles, scieries et objets en corne dans plusieurs villages des environs.

Aujourd’hui, le village de 1200 habitants, après avoir connu une population de 2800 habitants dans les années 1850, est une jolie station touristique qui, offre de nombreuses possibilités de randonnées pédestres, cyclistes et équestres.

Par un petit chemin, avec de nombreuses vieilles croix, nous nous dirigeons vers la fontaine de Fontestorbes, passons à proximité d’un centre d’accrobranche puis, arrivons à la fontaine après quelques minutes de marche.

La fontaine de Fontestorbes, de type vauclusien, est une curiosité géologique unique au monde par sa puissance. Elle est connue pour son phénomène d’intermittence naturel qui se déroule aux alentours de la mi-juillet jusqu’à la mi-novembre. Nous ne pouvons observer son cycle d’intermittence car nous devons continuer notre cheminement.

Nous quittons la route D 9 qui conduit à Fougax et Barrineuf et Montségur pour prendre à droite un petit sentier en direction de la célèbre forêt ariègeoise. La forêt a été exploité dés le Moyen Age et sous Louis XIV, elle a fourni de grands sapins pour confectionner les mâts des vaisseaux de la Marine royale.

Le sentier dans les bois bien que très pentu est relativement facile il nous conduit au hameau de Rieufourcant où nous faisons une petite pause. A la sortie du hameau, nous continuons notre cheminement en longeant un petit ruisseau, franchissons un petit pont de bois, passons le hameau du Couquet. Ici, la vue est magnifique notamment sur le Pog de Montségur.

Le sentier grimpe toujours et, il est un peu plus difficile pour atteindre le point culminant de la randonnée à la côte 931 mètres. La descente dans la caillasse souvent cachée sous les feuilles mortes est très pentue avec des portions difficiles et glissantes. Plusieurs d’entre nous «aiment» ce type de chemin …

Nous avons parcouru environs 8,500 km lorsque nous parvenons à une jolie maison forestière à 12h30. C’est parfait pour la pause casse-croûte, nous nous installons sur un petit muret après que certaines (et certains) d’entre nous aient fait une petite provision de pommes. La pause dure un peu plus d’une heure, Yves fait sa traditionnelle distribution de bonbons avant de reprendre notre route.

Nous traversons la D16, à proximité d’un gros bâtiment abandonné, à la cote 828 mètres, pour reprendre un chemin forestier en direction de Bélesta. Il nous reste 9 km à parcourir. Après une vingtaine minutes de marche nous passons à coté d’une grande ferme en cours de restauration, quittons le chemin pour prendre à nouveau un petit chemin herbeux. Au passage, nous sommes observés par quelques chèvres dont 2 chèvres angoras.

Un dernier petit col franchi, nous retrouvons le chemin forestier, passons au carrefour de la piste qui conduit à la Croix de Millet et, dans un grand virage nous faisons une courte pause à un belvédère.

Bientôt nous sommes au Gouffre des Corbeaux. Profond de 184 mètres pour une surface d’environs 930 mètres carré, le gouffre doit son existence à un sous-sol karstique. D'autres gouffres plus importants nécessitant des aptitudes et des équipements spéléologiques se trouvent dans la forêt de Bélesta. La cavité est située sur le bassin d'alimentation de la fontaine intermittente de Fontestorbes.

La piste très bonne descend lentement vers la vallée, de part et d’autre, les sapins sont majestueux jusqu’à un hameau plus important que les précédents. Au Gélat, plusieurs maisons semblent habitées et, un artisan confectionne des objets en corne. Nous continuons sur cette piste pendant environ 1 km avant de continuer par une petite sente très pentue dans la forêt.

Le sentier est très étroit, raviné avec des racines et couvert de feuilles mortes, parfois il se transforme en une petite «tranchée». Nous faisons une dernière pause à coté d’un près où paissent quelques jolis chevaux de race Fjord et nous reprenons notre cheminement.

Nous coupons les nombreux virages de la route qui conduit à Bélesta, la descente est rapide dans les bois. Enfin voici le village, nous longeons pendant 300 mètres les rives ombragées de l’Hers-Vif pour arriver à nos voitures vers 16h30.

Une petite pause sur la route dans un bar à la sortie du village de l’Aiguillon afin de prendre ensemble un dernier verre et, c’est le retour.

Merci à Martine et Alain pour cette belle balade en Ariège de 18,300 km avec un dénivelé positif de 657 mètres.

Jean François

Photos de Roger et de Jean François

jeudi 9 octobre 2025

2025-10-09 Brousses

Nous sommes 33 au départ au parking de Brousses pour la randonnée « P5 – Aux sources du Trapel ». Jacques étant en délicatesse avec un pied, les suites d’une blessure ancienne qui se rappelle à son souvenir de temps en temps, c’est Michel qui mène la rando sous un temps maussade.
Nous traversons le village de Brousses et empruntons le sentier de Las Brugos qui nous conduit à l’Est vers Escoussols. Jean Pierre et Gérard s’écartent pour une vue sur une excavation laissée par un essai de carrière de granite. Nous descendons vers Fraïsse Cabardes en traversant la propriété des Bouriettes, en profitant du paysage bocager sous la menace d’un vaste projet agrivoltaîque. 
Au pont du Trapel, juste avant le village de Fraïsse, Guy nous parle, intarissable et toujours avec passion, de la géologie historique du secteur : socle granitique primaire, mer secondaire, plaque tectonique ibérique … autrement dit, il y a 250 millions d’années, nous nous serions trouvés sur la plage de cette mer qui couvrait le sillon lauragais.
Après le village, nous empruntons le chemin des Cascaillous pour atteindre le plateau calcaire. Après la traversée de la route départementale reliant Brousses à Pezens, nous rejoignons la route de Lautier. 
Un petit détour vers le four à chaux de Lautier que nous retrouvons dans les fourrés grâce à Jean Pierre. Ce four est d’une grande dimension et dans un excellent état de conservation. Mais il n’y a plus de chaufournier, tel était le nom donné au maître de four comme nous l’a appris Claudine. 
A côté du four, Chantal découvre une belle « mate » ou cépée de chêne vert, à montrer aux écolos de salon, ceux qui n’aiment pas que l’on coupe les arbres! En effet, cette cépée s’est développée sur la souche d’un chêne ancien … après qu’il fut coupé.
Puis c’est le retour au parking où chacun retrouve son véhicule après cette rando de 10 kms.
Michel
 
Photos de Michel et de Jeff

dimanche 5 octobre 2025

Circuit de la truffe Villeneuve Minervois

Nous sommes douze au départ de Villeneuve Minervois. Yves et Roger nous montrent sur le panneau
le circuit tracé par « PINPIN » qui était un trufficulteur au siècle dernier. Il avait une connaissance parfaite du milieu environnant pour récolter des truffes. Nous allons sur ses pas, pour une grande boucle de 17km en joignant les trois villages, Trassanel, Cabrespine et Villeneuve Minervois.
Le sentier est balisé par la tête du bonhomme. Yves ajoute que c’est une découverte car son tracé est récent.

Nous traversons le village en passant devant la Maison de la truffe. Nous prenons les chemins de garrigue et de vignes pour atteindre le plateau qui domine la vallée de la Clamoux. Nous suivons très
scrupuleusement les panneaux de « Pinpin » qui nous mènent sur Trassanel, haut lieu de la Résistance. Nous empruntons le chemin en direction de la stèle des Maquisards. Le sentier continue en lacets serrés à travers la végétation pour rejoindre la grotte du Maquis. La lampe frontale est nécessaire pour découvrir la plaque marquant le lieu où un maquisard est tombé mortellement blessé.

Ensuite, nous progressons sur une descente raide dans le ravin d’escoles. La météo alterne pluie et soleil et les roches deviennent glissantes, nous sommes très prudents et Yves lance : mais qu’est que c’est ? Nous passons devant la grotte de Coroluna qui s’étend sur une centaine de mètres sous terre.
Les curieux vont s’enfoncer dans la nuit de la grotte.

Puis on remonte sur le sentier encore plus raide et technique pour arriver sur le plateau qui domine Cabrespine. Là-haut c’est très venté et nous cherchons un panorama pour la pause pique-nique. Yves propose une petite variante, trois d’entre nous vont grimper le petit pic assez rapidement. Et nous avons le Roc d’Agnel en face nous.

Après la pause, descente sur Cabrespine. Nous apercevons les ruines de son château. Yves propose d’y aller mais il n’y a pas d’amateurs. Petit arrêt au village, où nous croisons des marcheurs qui vont découvrir la faune et la flore avec l’association Natura 2000. Deux moulins attestent la présence d’une industrie drapière. Et au XXème siècle, la renommée de Cabrespine monte en puissance grâce à la découverte du Gouffre Géant découvert en 1968.

À la sortie du village, nous longeons des oliviers, et des plantations de kakis. Nous remontons un long
sentier qui aboutit au col pour arriver sur une longue piste qui amorce le retour sur Villeneuve Minervois. De temps en temps, des panneaux d’information indiquent un four à chaux artisanal de Capitoul et ainsi que des capitelles. Arrivés au village, nous envahissons le seul café ouvert. Le chocolat chaud a remplacé les boissons fraiches pour certains. Merci Yves et Roger pour ce circuit très intéressant et sportif avec ses 670 m de dénivelé et 18km.

Cathy

Photos de Roger

jeudi 2 octobre 2025

2025-10-02 Roullens

Début octobre et c’est la première rando du « restant de l’année », c.-à-d. pas l’été. Mais aujourd’hui c’était l’été encore. Le soleil à brillé de toute sa force, il n’y avait pas un nuage au ciel et tout allait bien dans le monde. 
Et oui, pour fêter ca, Nicole et Chantal nous ont amenés à Roullens pour une rando formidable. Beaucoup de montées qui se sont presque qualifiées de rampaillou, mais pas tout à fait. Des sentiers et des chemins dans les bois pour nous garder à l’écart du soleil qui tapait sur nous comme pour dire – « non, l’été n’est pas fini ». Quelques petites routes aussi et nous avons tous respecté la consigne rappelée en début de rando « On marche à gauche ». C’est une question de sécurité ! Pour tous. En marchant à gauche avec le restant de la troupe, on s’assure de la sécurité de tous.
Mais revenons à la rando. Ca montait et ca descendait, sous les bois. De temps en temps une vista époustouflante du paysage autour. Souvent on y voyait la cité de Carcassonne, dans le lointain. C’est une belle vue ça ! S’il n’y avait pas tous les bois nous aurions eu cette vue tout le temps. Mais alors nous nous y serions habitués (peut-on s’habituer de la vue de la cité de Carcassonne ?) et les quelques vues auraient été moins époustouflantes ! 
Et enfin après un grand tour nous revoici à Roullens. Nou sy arrivions un peu après les autres et une dame arrive vers nous en courant. « Je suis correspondante de l’Indépendant, et je voudrait faire un article sur vous et votre rando ! ». Ben , on ne refuse pas de la publicité comme ca. Et ClaudineP et les autres ont répondu à ses questions et ont posé pour ses photos. Alors suivez l’Indépendant pendant ces quelques jours ; sans doute à la page de Roullens, pour nous y voir.
Merci Nicole, merci Chantal pour cette incroyable et magique rando !

Photos de John

dimanche 28 septembre 2025

2025-09-28 Villemagne-Virades

Et voici venu, comme toujours, le dernier dimanche de septembre, comme toujours les fameuses Virades pour la Muscovidose à Villeneuve Minervois. Et comme toujours le SEL était au rendez-vous. Nous étions nombreux, je n’ai pas pu compter, mais au moins une trentaine. Des visages que nous voyons toutes les semaines, d’autres de temps en temps et un ou deux nouveaux et un ou deux revenants. Quelle joie de se retrouver.
Donc on arrive. On achète le ticket pour la rando. On achète le ticket pour la paella. Et on bavarde. On papote .Et puis tout doucement on se dirige vers le départ. Nous avons l’air d’être nombreux cette année. Ils ont prévu 500 repas – et il n’y avait très peu qui n’était pas attribués !
Et puis on part. Sans se rendre compte, un grand cortège serpente dans les rues de Villeneuve. On tourne à gauche, on tourne à droite et nous voici dans une rue où je ne me souviens pas d’avoir déjà passée. Et je m’en serais souvenu – cela monte ! Courage. Il n’y aura pas beaucoup de montées aujourd’hui. Puis un chemin à droite et nous quittons la ville pour marcher sous les pins. C’est très agréable.
Et ainsi la marche se poursuit par bois et par vignes. Peu de photos cette année, le temps était gris – mais sec. 
Je décide pour la petite rando. 4 kilomètres me suffisent cette année. Et tout à coup c’est le calme totale. On dirait que les 495 autres ont pris les tours plus longues ! Nous sommes à cinq (deux du SEL).
Et puis retour au Foyer. On a le temps de commander deux muscats et un café pour fêter la journée. On a de la place pour s’asseoir. Ce sera une heure avant que les premiers du groupe deux (8,7 kms) arrivent. Et encore une demi-heure pour les forts du groupe trois (11 kms).
Bavardages (encore) échange d’impressions et puis tout doucement on se dirige dans le foyer .Jacques nous a réservé 6 tables de 6 – elles sont bien remplis. Quelqu’un commande du vin. Tout le monde partage. C’est sympa. Le geste se répète. Plus d’une fois – mais en modération toujours. 
Puis un nouveau départ est donné. C’est le moment d’aller chercher le repas. D’abord un sac en papier solide avec salade, sauce, couverts, pain, couque, camembert et raisins. Et la file continue pour la paella. De retour à la table nous ouvrons tous et cela disparaît assez rapidement. C’est que c’est bon ! Puis un petit café. Quelques bavardages en plus et c’est l’heure de se quitter. 
A la setmana que ven !
John 

jeudi 25 septembre 2025