dimanche 7 septembre 2025

Les Villages Ronds de la Malepère

Au départ de Brugairolles, le S .E.L en balade dans les Pas d’Achille Laugé par Calhavel et Cailhau.
Ce dimanche matin, c’est une reprise pour les randonneurs du S.E.L. Nous ne sommes que 13 pour une randonnée dans le piémont sud du massif de la Malepère. 
Dés 09h00, nous commençons notre marche par un joli petit chemin en direction du bois de la Cuchane. Ce petit chemin est l’ancienne « route » de Limoux à Orsans mentionnée sur les cartes de Cassini du XVIII éme siècle. Il mériterait d’être entretenu et réhabilité.
Nous contournons de jolies parcelles de vigne puis, du haut d’une crête nous dominons la vallée du Sou avec une belle vue sur les Pyrénées qui aujourd’hui sont noyées dans les nuages. Après une trentaine de minutes de marche, un petit chemin nous conduit à Cambieure.
Dans le village, nous pouvons voir une très jolie croix métallique à un angle de rue et, sur la place des platanes, une majestueuse demeure avec son monumental escalier qui est à l’abandon. Un peu plus loin, une petite place parfaitement circulaire où quelques uns d’entre nous chapardent quelques figues. Nous passons prés de l’église du village et d’un joli pigeonnier.
Nous quittons le village par un sentier bien ombragé le long du Sou, par un chemin de terre nous contournons les vignes. Depuis un petit plateau caillouteux, nous pouvons voir Cailhau et son clocher vert. Nous ne passons pas dans le village mais, continuons notre cheminement vers Cailhavel. Par le domaine de l’Horte, l’Alouette (sa maison), la croix de rogations de Pujal et la Gardie nous sommes dans les «Pas d’Achille Laugé».
Achille Laugé, né le 29 avril 1861 à Arzens et mort le 2 juin 1944 à Cailhau et un peintre maître du pointilliste. Il est un grand ami des sculpteurs Antoine Bourdelle et Aristide Maillol.
Nous continuons notre reprenons notre cheminement et, peu avant Cailhavel nous apercevons sur notre gauche au fond d’un vallon le dôme d’un observatoire. Depuis une vingtaine d’année le village est le siège d’un club d’astronaumes amateurs.
Il est 12h00, lorsque nous parvenons à Cailhavel où nous sommes aimablement accueillis par Danielle Bonnet, maire du village qui nous permet de nous installer dans la cour de l’ancienne école pour notre pause casse-croûte où des tables et des chaises sont mises à notre disposition. Sur la place du village, un groupe d’enfants du village fait également un pique-nique et nous plaisantons avec eux.
Avant de manger, nous visitons la petite église Saint Martin. Cailhavel est l’un des 16 villages circulaires du massif de la Malepère, c’est surtout l’un des plus remarquables. Il est très bien entretenu et mis en valeur.
Avant de quitter le village, à 13h15, nous faisons quelques photos dans la cour de l’école avec madame le maire. Au détour d’une rue, avant de prendre le chemin en direction de Cailhau nous pouvons voir un jardin potager de style médiéval. Sur le chemin de Cailhau, nous rencontrons un groupe de chasseurs très compréhensif envers les randonneurs.
En un peu moins d’une heure, nous sommes à Cailhau. Le « caillou haut» est également un village circulaire. Nous visitons le village : la motte du haut du village, l’église Saint Christophe du XI éme siècle avec sa croix datant de 1645. Geneviève est admirative, la vue depuis le parvis de l’église est vraiment très belle.
On trouve la première mention de Cailhau dans les archives de l’évêché de Narbonne en 779. Nous quittons le village par la Maison des Mémoires «Achille Laugé» et la porta Aquaria datant de 1658 en direction de Brugairolles avec un petit détour par le Pech Nadiou le point culminant de la balade à 301 mètres. Cette partie de la rando fait environs 1 km et elle est relativement plus difficile.
Nous arrivons au village, l’ancienne Brugairollis (au pays des Bruyères les «brugues») qui était également un village circulaire jusqu'à sa destruction en janvier 1588. Brugairolles était alors une importante garnison huguenote qui est tombée après un long siège de 7 mois par les troupes de Scipion de Joyeuses.
Il est 15h15, nous avons fait 18 km avec un dénivelé positif de 305 mètres.

Jean François

Photos de Jean François

jeudi 4 septembre 2025

2025-09-04 Cavanac

C’est la rentrée. Après cet été calamiteux entre canicule et incendies dramatiques qui ont entrainé une interdiction d’entrer dans les espaces boisés, nous sommes nombreux à nous retrouver pour une mise en jambes très attendue. Le ciel est bien couvert à Cavanac mais nous sommes tous heureux de reprendre le cours des chemins.
Le chemin d’aujourd’hui, c’est le « sentier du brigand ». Le brigand, c’est Pierre Sourgnes, dit l’Antugnou, devenu dans les années 1830 le « brigand de Cavanac », resté dans la mémoire populaire comme un criminel monstrueux ou comme un bandit d’honneur ou comme un révolté, en une postérité qui oscille entre réalité et légende. En fait, cela n’a rien à voir avec notre sentier mais… c’est le héros de Cavanac !
Nous commençons par un petit tour dans le cœur du village, entre rues étroites et pentues et « couvert du roy », puis nous partons le long de jardins, plus ou moins abandonnés, semble-t-il. Un bout de route avant de retrouver les chemins, il n’y a plus de fleurs mais des baies de temps en temps, mûres, gratte-cul et petites boules rouges toutes rondes. Nous franchissons des ruisseaux à sec, des champs moissonnés, des vignes … et nous arrivons au pylône d’Éric (qui est cet Éric ???), élément d’une ligne à haute tension. Là, nous   profitons d’un beau panorama sur le moutonnement des vallons où alternent cultures et espaces boisés. 
Sur le conseil de Roger, nous nous permettons une variante qui nous fait emprunter un joli sentier à travers un bois de chênes au lieu du chemin tout droit qui longe les vignes en contrebas. Chemin que nous regagnons plus tard et qui nous fait monter à travers vignes et forêt, tous en contemplant au-dessus de nous quelques buttes occupées par un bouquet de chênes et de cyprès. Nous atteignons enfin un de ces petits bois haut perchés et nous nous attardons quelque peu sur le paysage qui se déroule à nos pieds. Le soleil tente une sortie timide entre les nuages, ce qui nous permet d’admirer les hauteurs des Pré-Pyrénées, faute de voir les Pyrénées elles-mêmes. Lorsqu’il fait clair, le paysage est ici somptueux avec un horizon immense. C’est un des très beaux panoramas des environs de Carcassonne.
Puis c’est la descente sur Cavanac, le long de vignes et de champs. La belle église se détache au loin sur le ciel même nuageux avant que nous ne la retrouvions de tout près. Nous passons tout près du château devenu un illustre restaurant, mais, déception, la réservation n’a pas été faite…
Après quoi ce sont les voitures puis, pour la plupart, le pique nique au bord du Toron. C’était bien bon de se retrouver, et à la prochaine !
Claudine P.

Photos de Roger

mercredi 3 septembre 2025

Le Madres

En ce mercredi 03 septembre, nous sommes 3 partants pour entreprendre l’ascension du Pic de Madrès.

La météo est excellente, et c’est avec enthousiasme que nous attaquons le montée en direction du Bernard Sauvage.

Après quelques rudes raidillons, nous atteignons un petit plateau où paît un petit troupeau de vaches qui, nous ayant repérés, s’avancent vers nous d’un air menaçant et nous font comprendre que nous ne sommes pas les bienvenus… Sans hésitation, et à quatre pattes, nous nous réfugions vite de l’autre coté de la clôture.

Après ce petit incident, nous poursuivons notre route, et apercevons une harde d’izards qui, à notre vue, détalent à toute vitesse. Ils sont les maîtres des lieux.

Nous arrivons enfin au pied du Bernard Sauvage et décidons de faire la pause casse-croute.

13 h 30, il est temps de repartir. Une petite grimpette, et noussommes au sommet du Bernard Sauvage. 

Tour d’horizon, et petite descente suivie d’une autre grimpette et nous voici au sommet du Madrès. 

Nouveau tour d’horizon sur les sommets alentour, notamment sur les stations de Formiguères, Des
Angles, et du lac de Matemale en contrebas.

Il faut maintenant prendre le chemin du retour. La descente bien pentue nous amène sur un premier plateau. Après une autre descente, nous arrivons à la cabane de Balmète. La descente se poursuit en longeant la « Castelane » que nous traversons plusieurs fois avant d’entrer dans les bois jusqu’à l’ancien refuge ruiné de Callau. Nous n’avons plus qu’à suivre la piste qui nous ramène au col de Jau.

Arrêt traditionnel à Quillan pour le pot de l’amitié.

Roger.

Photos de Christophe et de Roger

dimanche 31 août 2025

Le Soulié

Ce n’est pas la première fois ni la dernière que nous parcourons cette très agréable randonnée avec tout autant de plaisirs.

On ne s’en lasse pas, elle est de nature différente tout au long de son cheminement  et malgré sa distance reste assez aisée.

Le parcours habituel hormis une toute petite variante infructueuse, elle devait nous présenter un dolmen, indiqué sur la carte, qui en fait n’est vraiment pas d’origine celtique. Cela dit, elle nous a permis d’accompagner temporairement une randonnée équestre. Sympathique compensation.

Notre pause à la plus jolie planque, celle de la Fajole, dans un magnifique cadre avec le choix de s’exposer au soleil ou pas. Moi perso je ne viendrais rien que pour ça, c’est vraiment une bonne planque.

Quelques uns unes d’entre nous l’on découverte et je pense qu’ils elles l’ont appréciée donc à réitérer l’année prochain à peu près à la même période.

Si le cœur vous en dit.

Sur le retour, après une petite erreur d’orientation, demi-tour pour revenir sur Saint Pons, là où un arrêt « verres de l’amitié » s’impons. Après avoir été accompagnés par une multitude de motos en route vers Agde pour une concentration.

Selon l’info de notre bien dévoué serveur.

A la prochaine.

ChrisTophe


Photos de Tophe

samedi 23 août 2025

La Crête des Izards

Aujourd'hui, nous sommes 10 au départ du barrage de Laparan qui est presqu'à sec.

Le but de la rando : la crête des Izards.

Dés le départ, le sentier s'élève fortement et nous amène sur un vaste replat où se loge la cabane du Rieutort. 
Un grand troupeau de vaches occupe les lieux. Après un léger flottement, nous trouvons le discret sentier qui par de nombreux zig-zags nous conduit au Col de la Didorte. 

A partir de là, nous prenons la direction de la crête des Izards par un sentier panoramique qui nous offre de belles vues sur les sommets et les vallées environnants.

Arrivés à un col, profitant du panorama, nous décidons de faire la pause casse-croute.

Après la pause, le parcours restant étant encore important, nous décidons de le raccourcir et prenons la direction d'un petit étang en contre-bas hors sentier et en très forte pente. 

Nous rejoignons enfin le fond du vallon où nous faisons une pause avant de repartir vers la cabane du Rieutort. Là, nous retrouvons le sentier qui nous ramène aux voitures.

La rando se termine comme toujours par le pot de l'amitié.

Roger.

Photos de Roger

dimanche 10 août 2025

Le Lac et Col d'APPY

Page en construction 

Photos de Claude

jeudi 7 août 2025

Moussoulens


En cette journée estivale, Nicole propose la randonnée de Moussoulens, elle nous y avait amenés en août 2022 mais certains ne connaissent pas et ils vont découvrir les richesses historiques et naturelles de ce site remarquable. Cette balade est moitié sous les arbres et moitié dans la garrigue.

Départ au Pont de la Rougeanne. Nous cheminons vers les falaises où Nicole nous apprend que Marie Lise Gardel, archéologue, a pratiqué des fouilles. Ce site, dit Le Baux est une immense voûte rocheuse au-dessus du cours d’eau, la Rougeanne, où habitaient jusqu’en 934 les villageois de Moussoulens. On peut le qualifier de « troglodytique » correspondant à l’ancien habitat. Nous pouvons encore voir les traces des maisons sur les parois.

Nous traversons un petit pont où passe le ruisseau de la Combe, qui va nous mener à l’Ancienne forêt de peupliers. Et c’est magique, nous arrivons dans une clairière où est niché l’arbre remarquable, le fameux Zelkova avec ses nombreux troncs ramifiés. L’histoire dit que la graine a été rapportée par un soldat de Napoléon après la campagne de Russie.

Nous continuons en sous-bois et à un moment, caché dans les arbres, nous descendons un petit chemin pour découvrir un petit coin de paradis avec des cascades et des lianes, on se croirait dans les îles.

Nous quittons la fraîcheur, pour atteindre le plateau à découvert où la garrigue est très sèche. Nous sentons la différence de température. Par temps clair, on a une belle vue sur les Pyrénées, mais il y a de la brume aujourd’hui. Ensuite, il ne faut pas louper le petit chemin qui indique le point de vue panoramique sur le village et ses falaises. Quelques-uns vont investir le banc pour faire une pause.

Ensuite, nous repartons sur un sentier caillouteux vers le parking.

Quatre randonneurs nous quittent et le reste du groupe se pose dans un coin ombragé au bord de la rivière. Arlette sort son quinquina de sa fabrication personnelle. Un peu de vin de Jacques. Melon de Nicole. Nous passons un agréable moment. Merci Nicole, c’est une balade sympa et jolie qu’on ne se lasse pas de refaire. Cathy

Photos de Claude et de Martine

dimanche 3 août 2025

Etang d'Artax

Nous sommes quatorze lève-tôt au départ du village de Gourbit dans l’Ariège. Yves et Roger nous proposent une boucle vers l’étang d’Artax en direction du Roc de Querquéou. Le départ est très
fréquenté aussi nous prenons la direction à l’envers.

C’est une Ascension en lacet continue dans la forêt et de temps en temps, il faut donner un coup de collier. Belle montée en sous-bois jusqu’au col du Pla puis au col de Latris. Puis nous redoublons d’effort pour gravir la pente extrêmement raide mais pas trop longue qui conduit au sommet. Nous faisons des petits arrêts de temps en temps pour admirer la vallée du Vicdessos.

Nous atteignons la ligne de crête pour atteindre le Roc de Querquéou qui frôle les 1900m, avec ses énormes blocs. Il offre un beau panorama sur les nombreux sommets de la Haute Ariège.

Yves propose à Roger de grimper au pic de Bassiebie (2114m), ils sont cinq écervelés à nous lâcher. Ils nous rejoindront à l’étang car c’est un aller-retour.

Le reste du groupe attend les quatre collègues qui montent à leur rythme. Nous décidons de faire la pause pique-nique pour recharger les batteries.

Requinqués, nous cheminons vers le Pla de Madame que l’on contourne en suivant le sentier. Une descente raide nous conduit à l’étang d’Artax situé dans le massif Trois Seigneurs. De là-haut, l’étang a une très jolie forme et c’est un environnement agréable très prisé. Nous apercevons nos cavaleurs sur les crêtes mais ils tardent. L’aller-retour semble un peu plus long que prévu. Nous décidons en prévenant par portable Roger de commencer la descente du retour sans les attendre.

Nous rejoignons rapidement le bois, c’est une descente un peu fastidieuse et longue jusqu’au parking. Arlette et Anne ont cavalé ensuite c’est Regis qui nous rejoint dans la pente.

Au parking, la voiture de Bea part à Fanjeaux car Sylvie doit reprendre son travail à 20h. Yves et Roger arrivent enfin nous repartons sans nous arrêter à Tarascon car il est déjà tard.

Yves est très satisfait : il a fait ses 1300m de dénivelé. Mais bravo aux marchoteurs qui ont fait quand même les 1000m de dénivelé. Merci à tous les deux pour cette belle et sportive découverte !
 
Photos de Roger et de Alain et de Anne

jeudi 31 juillet 2025

Lac de Saint Denis

Nous voilà 16 au bord du bassin de Saint-Denis, il fait frais, ça change de notre plaine… Mais le soleil brille, le lac est bleu foncé, l’eau à peine ridée entre les arbres qui l’entourent et s’y reflètent. C’est notre rando habituelle de l’été, mais c’est chaque fois un plaisir renouvelé.
Eh bien, cette fois, Jean-Pierre nous la fait faire à l’envers. Nous avions traversé le barrage en voiture pour nous garer de l’autre côté, nous le retraversons à pied et nous voilà cheminant dans la forêt, sous les grands arbres, au milieu des fougères, des ronces à mûres – elles commencent à mûrir, nous goûtons et… ce n’est pas encore tout à fait ça- , des tas de plantes grimpantes et buissonnantes, quelques fleurs –des centaurées-, mais plus beaucoup en ce milieu d’été.
Nous suivons l’Alzeau qui court au milieu de la forêt. Des passerelles au-dessus. Des troncs en travers du chemin, certains enjambent, d’autres passent dessous. De gros cèpes. Une petite montée et nous voilà à la prise d’Alzeau. Le monument à Riquet, des panneaux d’exposition présentant la genèse du Canal. Nous traversons l’Alzeau qui, ici, dévale avec force entre les rochers. Nous le suivons en remontant vers la Galaube, à travers la forêt, toujours, dans le bruit du torrent, puis le barrage et un nouveau lac dont Michel nous explique le système de surveillance. Nous redescendons et faisons une bonne halte à l’endroit où Pierre-Paul Riquet a fait creuser « la rigole d’essai » du canal des Deux-Mers. Michel nous explique savamment mais aussi très clairement ce que fut cette extraordinaire aventure du canal que l’on doit à Riquet mais aussi à Colbert et au roi Louis XIV et comment le fermier des gabelles du Languedoc devint un ingénieur visionnaire et mena à bien cette grandiose entreprise qui fonctionne toujours presque quatre siècles plus tard mais dont il ne put voir l’aboutissement puisqu’il mourut sept mois avant la mise en eau…
Nous redescendons à travers une magnifique hêtraie, toujours accompagnés par le bruit du torrent ; le soleil brille au-dessus et crée de magnifiques jeux de lumière entre les troncs qui s’élancent haut vers le ciel. Nous retrouvons la prise d’Alzeau dont nous comprenons mieux maintenant le pourquoi et le comment et nous nous engageons sur cette merveille toujours renouvelée qu’est la Rigole. Un long cheminement entre les grands arbres, beaucoup d’ombre mais de temps en temps une écharpe de soleil qui rappelle que, en dehors de notre toit de verdure, il fait chaud, l’eau cascade doucement, des insectes créent des ronds multipliés, soudain l’éclair d’argent d’un poisson qui cherche vite l’abri d’une roche, de petits « escaliers » créant des mini-chutes : l’alliance immuable de la forêt, du soleil et de l’eau. 
Nous finissons par quitter la Rigole pour revenir dans les sentiers d’une forêt qui tantôt s’éclaircit, tantôt se referme, avant de retrouver les bords du bassin de Saint-Denis et les tables d’un pique-nique bienvenu.
Merci à Jean-Pierre d’avoir renouvelé cette belle rando dont tous se sont trouvés très heureux et à Michel d’avoir su faire saisir le lien entre l’histoire et le paysage.

Claudine P.

Photos de Roger

jeudi 24 juillet 2025

2025-07-24 Sagne Grande

Nous revoici à douze à la grande Sagne. C’est en effet la troisième fois que le SEL y va – les deux autres étaient en 2022 et 2019. Et c’est toujours une chouette balade à faire quand il fait chaud sur la plaine, comme il a fait récemment. En effet nous sommes soit sous les arbres soit en tourbière.
Car l’étymologie de « sagne » nous apprend qu’il vient de seigne du XIIe siècle signifiant « marais ». Au XVIIe siècle, le mot devient sagne, une forme du gaulois sagna signifiant « terrain marécageux », utilisée dans la moitié sud de la France. 
Ici dans l’Aude à la limite du Tarn c’est un lieu presque de lande – un grand champ où poussent les herbes dans un terrain marécageux. La Sagne agit comme une éponge. En hiver elle absorbe l’eau de pluie qu’elle rend en été quand il ne pleut plus. Lé département d’ailleurs essaie de la conserver et lui rendre une partie de ce qu’elle a perdu car trop exploité ou simplement traversé. Et donc nous respecterons scrupuleusement les chemins ! Comme de bien entendu.
Nous partons de la petite route et nous nous enfonçons dans le Bois de Gramentès. Le chemin est humide car il a dû pleuvoir ici. Mais nous sommes aussi à 750 mètres et nous allons passer au dessus des 800 au cours de la rando et cela apporte de la fraîcheur aussi.
Le chemin se rapproche d’un petit ruisseau qui guimbarde en chantant à notre gauche. C’est l’Orbiel – que nous allons suivre plus ou moins pendant une petite heure. 
Nous continuons sous les bois, tournant tantôt à gauche, tantôt à droite et finalement nous nous trouvons devant une espace ouverte, presqu’un pâturage. Elle est fermée par une clôture mais cela ne nous dérange pas puisque nous allons la contourner. Un peu de bois et puis notre chemin remonte avec la Sagne Grande à main droite. Nous traversons un tout petit ruisseau – c’est toujours l’Orbiel. Et un peu plus tard nous la retraverserons. Mais est-ce toujours l’Orbiel. Oui et --- non. Car nous avons aussi traversé la frontière avec le Tarn il y a deux minutes et ici l’Orbiel s’appelle le Rieu Nègre. 
Mais maintenant nous le quittons et le Tarn aussi car le chemin nous replonge dans l’Aude. La Sagne Grande est toujours à notre droite, très belle avec les quelques éclats de soleil qui nous réjouissent. 
Le chemin traverse un tout petit coin de pâturage et nous arrivons au Co de Laurens, petit hameau que nous contournons. Un peu de chemin en bois et nous retrouvons la petite route qui nous ramène aux voitures.
Une balade excellente par les grandes chaleurs car elle est toujours fraîche ! Nous y reviendrons.
John

Photos (John et NicoleS)