dimanche 15 avril 2018

18-04-15 Serre de Maury

J'ai hésité avant de venir à cette rando, car c'était loin et j'étais un peu fatigué et je devais me lever très tôt, ce que je ne fais pas volontiers. Sauf pour randonner ! Mais la météo était favorable e​t​
je m’y suis décidé et je ne l'ai pas regretté du tout. J'ai mis le réveil à 5h50 et je me suis endormi.

Le lendemain, sur le trajet jusqu'au rendez-vous au Pont Rouge, il faisait sombre au-dessus des Corbières, mais le soleil au-dessus du Pic de Nore était très beau. Un ciel bleu clair, juste quelques nuages blancs très étirés et quelques rayons de soleil. Magnifique.
Le trajet était long. Nous avons tous bavardé, je ne me suis pas endormi, et arrivé à notre départ en dessous de Queribus il faisait beau. Les godasses mises, le sac ajusté, la photo du groupe prise et nous étions partis. En grimpette. En rampaillou. Direct. 250 mètres d’un coup en ascension rapide. C’était une idée de ce que serait la matinée.
Mais il faisait beau. Un soleil radieux. J’étais très vite en shorts et chemise ;
Et les vues ! D’abord en arrière, le château de Queribus, au Nord le village de Cucugnan, et au sud les Pyrénées. Celles-ci allaient nous accompagner jusqu’à 16 heures. Combien de fois ne me suis-je pas arrêté pour les contempler. Et reprendre mon souffle, je dois admettre. Dès que nous étions montés un peu, on voyait la mer au loin, des collines à l’ombre comme une estampe japonaise, le Canigou une masse blanche étincelant au soleil ; le Madres aussi, la chaine continuait.
Une fois la première grimpette faite, nous suivions le sentier. Sentier ? On voyait bien que c’était un parcours, il était fléché .Mais souvent les flèches jaunes, et Roger devant, c’était tout ce que j’avais pour voir le chemin. Ca grimpait, ca descendait, toujours des gros rochers à escalader, ou à dévaler. Parfois debout, parfois en utilisant pieds et mains.
C’était une de ces randos de montagne où je me suis dit, plusieurs fois, «Mais qu’est-ce que je fais ici. Il faut être fou pour le faire. Je me suis déjà dit qu’on ne m’y prendrait plus ». Et puis je me suis arrêté pour regarder la vue. Waouh. Waouh, waouh et encore waouh. C’était beau, c’était fantastique, c’était glorieux, c’était incroyable. C’était incroyablement beau ! A couper le souffle. Du moins le souffle qui restait après la montée.
Une fois la première montée faite, nous sommes restés sur l’arrête. C’était assez large en générale, avec quelques petits passages vertigineux. La plupart du temps c’était à découvet, mais quelques fois on passait dans les sous-bois et le maquis. Mais tout était beau. Ce n’était pas seulement la vue au loin qui était beau, c’était aussi le parcours de près, roches et buissons .
Et des fleurs en pagaille. Les petits jonquilles jaunes surtout. Des primevères, quelques muscaris, quelques orchidées, quelques violettes, des hépatiques (belles anémones bleues), des anémones blanches, plusieurs sortes d’euphorbe, des pieds de griffon. Une foison de fleurs, pas toutes sur les hauteurs, mais au chemin de retour aussi.
Nous avons mangé sous le Roc du Courbas vers 13 heures. En quatre heures nous avions fait 4 kilomètres 100 ! Et on avait déjà grimpé presque 400 mètres, la moitié du dénivelé prévu.
Et j’ai pris ma sieste, bien sûr. C’était tout ce qu’il fallait pour recharger les batteries.
Et nous avons continué. C’était plus facile, les vues étaient aussi splendides, le château de Peyrepetuse à apparu à notre droite et plus tard le Bugarach devant nous. Les Pyrénées s’étendaient plus loin aussi, et nous pouvions voir peut-être le Tarbézou – quoique c’était difficile à identifier.
Entre nous et les Pyrénées c’était la large vallée du Fenouillet. Nous avons entendu le train siffler par deux fois. Et de temps en temps le bruit très lointain de moteurs. Mais ici en, haut c’était paisible.
Vers 16 heures nous sommes arrivés au point culminant, la Quille, avec des vues toujours aussi splendides tout autour. Mais je vous les ai déjà décrites.
Quoique non, c’était différent. Le matin, le soleil était à gauche, de l’Est, et les montagnes étaient des masses blanches. Le soleil avait tourné maintenant et nous voyions tous les reliefs de ces pics. On pouvait identifier très clairement le fer à cheval du Madres et tous les contours du Canigou. Et au nord on voyait clairement l’Alaric et plus loin la Montagne Noire et le Pic de Nore
Epoustouflant.
Et après une photo de groupe nous avons entamé la descente. D’abord un petit parcours entre roches et garrigue, puis une pâturage alpin avec quatre ou cinq vaches. Une petite montée et la longue descente commençait, un sentier assez facile toutefois, dans les sous-bois avec quelques percées pour la vue vers Duilhac et Peyrepetuse. Vers 17 heures nous sommes arrivés à la piste et après une courte pause, nous l’avons suivi jusqu’à la voiture que nous avons atteint vers 19 heures trente après un total de 18 kms et 825 mètres de dénivellé.
Fatigués mais extrêmement heureux de la rando et de nous-mêmes. Roger avait prévu 6h30 à sa vitesse. Mais à la mienne nous avons mis 10h30. Mais je referais encore des randos comme ça !
Merci Roger de nous y avoir conduit​.
​ Merci pour ta patience et ton soutien.


Et merci Philippe de nous y avoir conduit et ramené

​Mon album de photos, avec quelques photos de Roger:
https://photos.app.goo.gl/J542otOwaQvuxruI3


Roger a fait un splendide montage de ses photos et des miennes.
https://youtu.be/xkx7pZrqQoI



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