dimanche 29 avril 2018

18-04-29 de St Hilaire à Pieusse

Cela devait être une rando circulaire avec départ et arrivée à St Hilaire et en passant par Pieusse. Mais Zephyrus, dieu grec de la pluie en décida autrement. Ou était-ce Zeus, le Seigneur du Ciel, le dieu de la pluie. Je crois que c'était lui.
Mais commencons au début; c'est toujours une bonne façon de raconter une histoire.
Nous étions peu nombreux. Les autres avaient sans doute consulté les prêtres de Zeus, mais nous pas. Jacques nous a menés sur la rando que nous avions commené le 26 novembre de l'année passée, et qui fut coupé court par Artemis, déesse de la chasse (Diane pour les Romains), qui nous envoya ses acolytes pour nous barrer le chemin. Il ne faut pas contrarier Diane-Artemis, donc nous avions pris un tout autre chemin.
Cette fois-ci, nous avions apaisé Artemis - ou peut-êter savait-elle ce que son père nous avait prévu? Donc il n'y avait pas de chasseurs et le chemin était joli et calme.
Jacques nous a préparé une surprise. Nous avons fait un petit détour pour voir une borne. Pas n'importe quelle borne, mais une borne en pierre, de 10 cms de haut, carré de 15 cms de côté et avec une croix gravée au dessus, et à l'altitude 360. C'était dans un coin perdu, sans chemins ou sentiers qui y menait, au sommet d'un petit mont, et en plein milieu de la forêt. Peut-être était-ce un autel de Zeus et nous aurions dû y sacrifier une vierge? ou un GPS? ou peut-être un parapluie? Nous n'avons rien fait de tout cela et nous sommes descendus du mont de la borne en faisant un petit cercle pour retrouver notre chemin.
Et puis nous avons traversé la forêt par un fort joli sentier pendant tout un temps.
Nous sommes descendus à une route, et nous sommes passés à côté du domaine de JoRiu pour monter dans les vignes.
Et c'est là que Zeus, sentant un besoin soudain (ou peut-être retenu jusque là), quand nous étions en pleine campagne, sans protection aucune, nous a pissé dessus.
Ce n'était pas fort. Pas très fort en tout cas. Mais plus qu'un crachin. Après tout, il doit répandre sa bonté très loin. Mais c'était assez pour que nous mettions capes et épées. Qu'est ce que je raconte, il n'y avait pas d'épée. Mais des Ka Wés. Ca rime, c'est tout.
Nous sommes arrivés une demie heure plus tard à Pieusse et nous avons cherché un abri pour manger. Et fort heureusement, la municipalité dans sa munificence avait construit un lavoir juste pour nous. Bien propre, bien solide, abrité sur 3 côtés, dont le côté d'où venait le vent et la pluie. Et, comme il n'y avait point de banc (fi à la municipalité)  nous sommes montés dans les éviers vides, nous nous sommes assis sur les côtés et nous avons mis nos pieds dedans. Pas mal.
Et certains ont fait une libation à Dionysis, dieu du vin. Et de l'ivresse d'ailleurs. A cette époque-là, il n'y avait pas de consignes de modération.
Comme la bonté de Zeus ne semblait pas s'éteindre, nous avons demandé de l'aide d'Hermes, le messager des dieux, représenté sur terre de nos jours par le téléphone portable. Et nous avons appellé Françoise, qui habite à StHilaire, de voler à notre secours. Ou plutot de venir en voiture chercher les chauffeurs et les ramener à St Hilaire. Et grâce à Philomélos, demi dieu et inventeur du chariot, ancêtre de la voiture, elle est venue nous secourir.
Et elle nous a ramené à trois à St Hilaire. Et nous, fort gentiment, nous sommes allés avec les voitures chercher les abandonnés du lavoir.
Merci à Jacques pour cette rando, qui n'est pas encore finie. Et un grand merci à Françoise pour nous avoir secourus.
Et voici mon album de photos de la rando
https://photos.app.goo.gl/2BpopXy4u99EpaeC6
Amitiés
John
PS. C'était peut-être Scota, la déesse-mère de l'Ecosse qui voulait nous préparer à son pays? Nous ne le saurons jamais.
Probablement.

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