dimanche 2 décembre 2018

18-12-02 les Martys

La journée a commencé bien. Je suis monté jusqu’à chez Béa, qui habite en dessous de Saissac, pour covoiturer. Là le vista des Pyrénées était incroyable. Le soleil se levait, n’était pas visible, mais les cieux et les montagnes étaient illuminées par cette lumière pâle d’automne. Les pylônes électriques et leurs câbles gênaient la photo certes, mais pas les yeux qui peuvent faire abstraction et ne retenir que la beauté derrière.
Mais nous avons quand même fait un court arrêt au centre de Saissac pour voir ce panorama sans obstacle. Et il était encore plus beau. Je vois rarement un lever de soleil – l’orientation chez moi me donne plutôt un coucher du soleil. Mais ce lever était splendide.
Nous avons retrouvé les autres aux Martys et une fois les bottines aux pieds, les sacs aux dos, les cannes en main et la photo de famille prise nous sommes partis.
Béa nous a d’abord mené par les bois de la Montagne Noire. De beaux bois, très calmes sans le soleil. Mais c’est quand même décembre et il ne faut pas se plaindre ; il ne pleut pas et il fait même chaud. J’étais très vite en bras de chemise. Et il y a quand même de belles choses à voir quand on regarde bien .Quelque fleurs timides, quelques champignons rouges vifs, les arbres, les feuilles. Avec un rayon de soleil occasionnel – c’est tout ce que nous pouvons demander.
Juste avant d’arriver à La Tourette, le soleil s’est vraiment montré. Nous avons aperçu une paire de fois ce village perché et nous y avons fait un court arrêt nous avant de reprendre le chemin qui montait. Encore quelques points de vue sur le village, mais aussi sur la vallée de l’Aude et les collines et les  montagnes derrière.
Nous avons discuté un moment avec des chasseurs et puis Béa nous a fait faire un petit détour pour un endroit magnifique, ensoleillé pour le piquenique. Et pour la sieste, bien sûr ! Quel bonheur !
Puis nous avons repris notre chemin, en montant dans les bois, sur une jolie crête avec de nouveaux points de vue. Tiens, voilà le Tauch, le Bugarach, le Canigou, le Madres, le Saint Barthélémy et son jumeau le Soulairac. Plus près les tours de Lastours.
Et la rando se poursuit. Encore quelques fleurs, beaucoup de Séneçons qui sont vraiment partout. C’est une mauvaise herbe, toxique, mais elle égaie le paysage à cette époque où il y a peu d’autres choses. Comme a dit Chantal, en commentaire à un de mes comptes rendus précédents. A défaut d’avoir ce que l’on aime, il faut aimer ce que l’on a. Une sage philosophie. Mais il y a d’autres fleurs, quelques scabieuses, une ou deux vipérines, de la bruyère, un peu d’ajonc, de l’anthrisque. C’est peu, mais cela fait d’autant plus plaisirs !
Mais voilà que nous sommes arrivés aux Martys. Et avant de se séparer un moment convivial au café de la place.
Mais là quelle déception. Misère. Pas de bière. Oh il y avait bien de la Pelforth ou de la Heineken. Mais est-ce de la bière ça ? Pour moi, enfant de la Belgique ? J’ai pris une Heineken. Dans le temps, quand j’étais jeune et beau c’était une bonne bière. Ou est-ce que je n’avais pas encore appris à apprécier la qualité et pas la quantité. La fois prochaine je prendrai un café. Ou un chocolat chaud. La vie est trop courte pour boire de la bière bon marché, me dit toujours mon copain Larry (ou du vin bon marché d’ailleurs).

Mais la journée a quand même fini en beauté. Sur le chemin de retour, le soleil couchant illuminait le ciel et les Pyrénées. Nous avons fait encore un arrêt à Saissac pour le regarder et le photographier. Que c’était beau. Et sur toute la descente vers Cenne, je voyais ce même ciel magnifique, coloré.

Merci à Béa pour cette belle rando, qu'elle a repris à la dernière minute de Jacques qui l'avait planifiée et qui ne pouvait pas venir. Donc autant plus de mérite à Béa.

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