Le S.E.L en rando à Fontjoncouse, au cœur des
Corbières et des tapis de fleurs…
Il fait un peu
frisquet, moins 1, à 07h30, lorsque je quitte Brugairolles pour rejoindre
le groupe à Carcassonne. Nous devons repartir ver 08h30, mais Béa notre « gentille
organisatrice » du jour est absente à cause de petits problèmes avec sa
voiture. Certains envisagent de changer de destination pour la randonnée du
jour, ce qui me déçoit particulièrement car je tiens à faire cette balade déjà
programmée et annulée plusieurs fois.
Béa a pu se faire
amenée, à Carcassonne par une amie, et nous quittons le lieu de RDV avec une
demi heure de retard. Via Moux où est enterré le poète Henri Bataille,
Fontcouverte, Fabresan, le village du poète et inventeur Charles Cros et
Coustouges, un parcours que je ne connaissais pas, et que je découvre, nous
rejoignons Fontjoncouse. Le ciel est
légèrement couvert mais il fera beau cet après midi.
Nous sommes treize,
huit « gente-dames » et cinq « gentil-hommes », pour cette balade dans la garrigue, les buis,
les cistes et les romarins odorants. Dommage, on ne peu enregistrer ces
parfums. Nous commençons par une promenade dans Fontjoncouse (la source où
poussent des joncs) pour admirer le lavoir, la fontaine et la jolie placette du
village, les restes du château, l’église Sainte Léocadie, du XII éme siècle,
puis direction le moulin des Amarels où nous faisons la photo de famille
traditionnelle.
Au milieu des
romarins par des sentiers où abondent les iris nains violets ou jaunes nous
arrivons à l’Arche perdue, une curiosité naturelle qui n’aurait été découverte
que récemment (NDLR : cela paraît curieux, elle est située à quelques
centaines de mètres du village et nous ne sommes pas dans des forêts primaires
tropicales…). Béa soucieuse de notre intégrité physique nous invite à faire
demi-tour pour poursuivre car l’autre accès à l’arche est difficile, voire dangereux.
Par le plateau des
Palats nous continuons notre route jusqu’aux installations du «Fontjoncouse
Test Track» pour une pause casse-croûte bien méritée. Quel crime de
lèse-majesté, dans les Corbières nous buvons du Côte de la Malepère et comme à
l’habitude, malgré l’ascension vers l’ermitage Saint Victor à venir, nous
dégustons de nombreuses pâtisseries maison.
Un peu plus d’une
heure de marche et nous voilà au sommet. Il fait beau et la vue de tout cotés
est magnifique. Une descente rapide, puis un petit détour et nous voilà de
retour à Fontjoncouse. Tandis que je recherche l’ancienne maison d’une amie
brugairollaise qui a vécue à Fontjoncouse durant les années quatre vingt dix,
certains se sont attardés devant l’Auberge du vieux puits afin de regarder la
carte de Gilles Goujon, meilleur ouvrier de France, chef trois étoiles,
neuvième restaurant du monde.
C’est le retour
vers Carcassonne par un itinéraire plus habituel via Thèzan, Villerouge la
Crémade et Ferrals. Pour moi Carcassonne est la première étape de mon retour au
bercail, je dois repartir pour Saissac afin de ramener Béa chez elle. C’est
l’occasion de prendre entre Moussoulens et Montolieu une jolie route que je ne
connaissais pas. A l’entrée de Montolieu, au passage devant la maison de la
maman de Geneviève, je montre à Béa les deux beaux « platanes
amoureux ». Une petite halte, un dernier verre amical chez Béa avant ma
troisième et dernière étape. Après une petite averse la descente vers Bram puis
le Relais de Belvèze est magnifique, les Corbières, le Bugarach et les Pyrénées
baignent dans une magnifique lumière.
Merci Béa pour ta
disponibilité
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