dimanche 16 juin 2019

2019-06-16 Prades et le Pic Fourcat


C’était une rando euphorique hier depuis Prades, en Ariège, jusqu’au sommet du Pic Fourcat à 1929 mètres, où nous avons mangé. Roger nous avait préparé une sacré belle balade.

Nous sommes partis de la petite ville de Prades et nous avons commencé tout de suite à grimper. Il y avait de la rosée sur toutes les plantes et les fleurs brillaient avec ces jolies gouttelettes d’eau. Nous sommes montés vite, et les vues s’agrandissaient au fur et à mesure. D’abord dans les forêts et ensuite dans le pâturages alpins. Et des fleurs, des fleurs et encore des fleurs. Il y avait des orchidées de plusieurs sortes, mais une jolie crémeuse était pour moi la plus jolie. Depuis le début il y avait des gentianes et elles nous ont suivis pour toute la rando et étaient jointes ensuite par une autre sorte plus petite et les plantes des grandes gentianes qui viendront plus tard. Des véroniques m’ont surpris aussi, car je ne m’attendais pas à les retrouver aussi haut. Du lin aussi. Des tulipes. Des primevères, les coucous. Des chardons carlines. Et même des narcisses, tout en haut. Et toutes ces fleurs, et beaucoup d’autres, en profusion, pendant toute la journée. C’était même impossible de ne pas marcher dessus de temps en temps.

La rando même était belle aussi. Nous avons grimpé lentement mais surement. Comme ça montait bien, nos yeux étaient rivés sur le chemin, d’abord en terre, puis en herbe, et sur les fleurs aussi. Puis nous nous sommes arrêtés et nous nous sommes retournés et nous avions un panorama des Pyrénées devant nous. Waouh. Et ce panorama s’agrandissait avec l’ascension jusqu’à 360° en haut .Pas uniquement les montagnes, bien sûr, mais elles couvraient bien les deux tiers de la vue, avec d’un côté, tout près, le Soularac et Saint Barthélémy. On distinguait le Tarbézou, le Roc Blanc, la dent d’Orlu dans un bel enchainé de montagnes encore un peu enneigées. Le Roc Blanc, par exemple, était strié en blanc !
Le terrain avait changé aussi. Dès la moitié de la montée, nous étions sur de l’herbe, gaiement fleurie bien sûr. Nous avons contourné le Rocher de Scaramous pour nous diriger vers le Pic Fourcat où nous nous sommes arrêtés. Il n’y avait quasi pas de vent et nous nous y sommes installés pour piqueniquer. Et pour admirer la vue encore et encore. Et pour faire la sieste.

Et puis il fallait descendre, sur ce gazon doux, avec quelques pierres donc il fallait quand même faire attention. Cette fois-ci nous n’avons pas contourné le Rocher Scaramous, nous sommes passés par-dessus. Enfin certains d’entre nous ne l’ont pas contourné. Les autres n’auront pas leur badge de la rando complète. Les vues là haut étaient toujours aussi incroyables. Et pas un nuage au ciel.

Vous ai-je dit que nous avons vu des vaches ? Eh bien oui. Des brunes, des blanches et des rouges en trois grands troupeaux distincts selon la couleur de la bête. Avec leurs cloches qui sonnaient au loin ainsi que leurs veaux qui beuglaient pour leurs mamans.

La descente m’a semblé plus longue que la montée – mais cela devait être une illusion. Elle était, comme je l’ai dit, tout en herbe pendant longtemps. Puis nous avons fait une longue traversée plus ou moins à flanc de collines, dans une belle forêt d’hêtres et de frênes. Avec beaucoup de petites clairières que le chemin reliait entre elles.

Et puis la descente finale vers Prades, dont nous avons vu les toits un peu avant d’y arriver.

Déchaussés vite, nous nous sommes réunis autour d’une table pour que Roger nous offre des bulles et pour que Françoise et Jean-Yves nous offrent un Panettone. Dur dur la vie du montagnard du SEL. Merci à eux pour cette délicatesse.

Et merci à Roger pour cette journée fabuleuse !

Photos de Geneviève, Jean-Yves, Françoise et John : https://photos.app.goo.gl/WUr3APWFXa4MWz2RA

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