C’était une rando
euphorique hier depuis Prades, en Ariège, jusqu’au sommet du Pic Fourcat à 1929
mètres, où nous avons mangé. Roger nous avait préparé une sacré belle balade.
Nous sommes
partis de la petite ville de Prades et nous avons commencé tout de suite à
grimper. Il y avait de la rosée sur toutes les plantes et les fleurs brillaient
avec ces jolies gouttelettes d’eau. Nous sommes montés vite, et les vues s’agrandissaient
au fur et à mesure. D’abord dans les forêts et ensuite dans le pâturages alpins.
Et des fleurs, des fleurs et encore des fleurs. Il y avait des orchidées de
plusieurs sortes, mais une jolie crémeuse était pour moi la plus jolie. Depuis
le début il y avait des gentianes et elles nous ont suivis pour toute la rando
et étaient jointes ensuite par une autre sorte plus petite et les plantes des
grandes gentianes qui viendront plus tard. Des véroniques m’ont surpris aussi,
car je ne m’attendais pas à les retrouver aussi haut. Du lin aussi. Des
tulipes. Des primevères, les coucous. Des chardons carlines. Et même des narcisses,
tout en haut. Et toutes ces fleurs, et beaucoup d’autres, en profusion, pendant
toute la journée. C’était même impossible de ne pas marcher dessus de temps en
temps.
La rando même
était belle aussi. Nous avons grimpé lentement mais surement. Comme ça montait
bien, nos yeux étaient rivés sur le chemin, d’abord en terre, puis en herbe, et
sur les fleurs aussi. Puis nous nous sommes arrêtés et nous nous sommes retournés
et nous avions un panorama des Pyrénées devant nous. Waouh. Et ce panorama s’agrandissait
avec l’ascension jusqu’à 360° en haut .Pas uniquement les montagnes, bien sûr,
mais elles couvraient bien les deux tiers de la vue, avec d’un côté, tout près,
le Soularac et Saint Barthélémy. On distinguait le Tarbézou, le Roc Blanc, la
dent d’Orlu dans un bel enchainé de montagnes encore un peu enneigées. Le Roc
Blanc, par exemple, était strié en blanc !
Le terrain avait
changé aussi. Dès la moitié de la montée, nous étions sur de l’herbe, gaiement fleurie
bien sûr. Nous avons contourné le Rocher de Scaramous pour nous diriger vers le
Pic Fourcat où nous nous sommes arrêtés. Il n’y avait quasi pas de vent et nous
nous y sommes installés pour piqueniquer. Et pour admirer la vue encore et
encore. Et pour faire la sieste.
Et puis il
fallait descendre, sur ce gazon doux, avec quelques pierres donc il fallait
quand même faire attention. Cette fois-ci nous n’avons pas contourné le Rocher
Scaramous, nous sommes passés par-dessus. Enfin certains d’entre nous ne l’ont
pas contourné. Les autres n’auront pas leur badge de la rando complète. Les
vues là haut étaient toujours aussi incroyables. Et pas un nuage au ciel.
Vous ai-je dit
que nous avons vu des vaches ? Eh bien oui. Des brunes, des blanches et
des rouges en trois grands troupeaux distincts selon la couleur de la bête.
Avec leurs cloches qui sonnaient au loin ainsi que leurs veaux qui beuglaient
pour leurs mamans.
La descente m’a
semblé plus longue que la montée – mais cela devait être une illusion. Elle
était, comme je l’ai dit, tout en herbe pendant longtemps. Puis nous avons fait
une longue traversée plus ou moins à flanc de collines, dans une belle forêt d’hêtres
et de frênes. Avec beaucoup de petites clairières que le chemin reliait entre
elles.
Et puis la
descente finale vers Prades, dont nous avons vu les toits un peu avant d’y
arriver.
Déchaussés vite,
nous nous sommes réunis autour d’une table pour que Roger nous offre des bulles
et pour que Françoise et Jean-Yves nous offrent un Panettone. Dur dur la vie du
montagnard du SEL. Merci à eux pour cette délicatesse.
Et merci à Roger
pour cette journée fabuleuse !
Photos de
Geneviève, Jean-Yves, Françoise et John : https://photos.app.goo.gl/WUr3APWFXa4MWz2RA
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