Il était prévu Canicule. Mais comme toujours, les prévisions ne sont pas
toujours réalisées. Il a fait chaud, surtout dans la montée. Mais nos deux
guides expérimentés nous ont amené de façon à ce que justement nous avons
effectué la montée de 500 mètres, souvent à découvert, le matin. Et donc il ne
faisait pas trop chaud. Il y avait même un peu de vent pour nous rafraîchir un
peu. Je dois admettre que quelques gouttelettes ont perlé sur mon dos, je
pourrais même dire que j’ai transpire un peu. J’ai sué quoi. Mais ça ce n’est
pas une preuve qu’il fait chaud! Je sue au moindre effort! Et nous avons tous
fait quelques efforts aujourd’hui!
Donc nous sommes
partis de l’entrée du Gouffre de Cabrespine pour gravir directement la
montagne. D’abord une petite route, puis un sentier parmi les arbres et puis un
petit plat avec une vue. Mama mia, quelle vue sur les collines juste en dessous
de nous, la large vallée de l’Aude et du Fresquel et les Pyrénées un peu
brumeuses au loin. Comme toujours, et de n’importe quel point de vue du côté
sud de ce sillon, cette vue m’époustoufle. Peut-être est-ce parce que je ne
suis dans l’Aude que depuis dix-huit ans et je ne m’y suis pas encore habituée.
Peut-être simplement parce qu’elle est époustouflante !
Et puis nous nous
sommes mis à grimper sérieusement. Un petit sentier pierreux, souvent sur la
roche nue d’ailleurs, et qui se hissait lentement sur la montagne, direction
Roc de l’Aigle. Que nous n’avons pas escaladé, mais contourné pour arriver au
Pas de Montsarrat, avec les traces de chariots romains et puis le Parc Eolien
du Haut Cabardès.
Et là, la grande
ascension était finie. Et l’exposition au soleil aussi. Et il n’était pas
encore midi. Nous nous sommes reposés un peu et puis nous avons pénétré dans
les bois.
Mais avant de ce
faire, parlons un peu d’autre chose. Avez-vous remarqué cher lecteur, douce
lectrice, que j’aime les fleurs ? Eh bien aujourd’hui il y en avait
beaucoup. Il y avait des fleurs partout. Une particularité, la bruyère pourpre
par endroits, une bruyère peu répandue par ici car il aime les sols acides,
mais qui fait la gloire des montagnes écossaises, qui en sont couvertes au mois
d’août: la bruyère callune. Merci Guy de me l’avoir identifiée.
Ensuite nous avons
traversé cette magnifique forêt, qui ne semble pas avoir de nom, pour arriver
au lac de Pradelles.
Et là, au bord de
l’eau, à l’ombre nous avons mangé.
Il est beau ce lac.
Calme, quelques vaguelettes soulevés par la brise, concentriques quand il y
avait une perturbation dans l’eau, tel ce poisson, ou ce pauvre papillon qui s’y
est posé et ne pouvait plus s’envoler.
J’ai mangé, j’ai papoté
et j’ai fait ma sieste. Ainsi va la vie !
Trop tôt Yves m’a
réveillé avec le bonbon qui signifie toujours que c’est le début de l’après-midi
et qu’il faut se lever et marcher.
Et hop en avant.
Un petit tour à Pradelles et nous replongeons dans les bois pour une longue
mais facile descente vers Cabrespine. Et là, un moment d’injustice suprême envers
les Papys (et sans doute envers les Mamies aussi) le chemin commençait à
monter. Au moins 100 mètres de dénivelé. Mais c’était tout. Le café du Gouffre,
une petite bière blanche artisanale (faite avec du riz de Camargue s’il vous
plaît) et deux gâteaux que nous avait faits Monique. L’un aux pommes, l’autre
aux fruits confits. J’ai dû essayer plusieurs fois les deux pour pouvoir décider
lequel était le meilleur, tellement ils étaient bons. Match nul. Ce sera pour
une autre fois.
Et nous nous sommes
quittés pour rejoindre nos lares et nos pénates, bien décidés à recommencer à
la première occasion.
Un grand merci à Monique
et à Claude pour cette splendide rando, et à Monique pour ces délicieux gâteaux.
Photos de John,
Nicole, Françoise et Jean-Yves : https://photos.app.goo.gl/mxPbNgJt4SqziCvU6
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