dimanche 18 juillet 2021

2021-07-18 Vallée du Galbe - Pic des Mortiers

Compte rendu de Cathy

15 courageux sont présents pour échapper aux températures caniculaires de la plaine, nous avons pris de la hauteur pour aller à la rencontre de la fraicheur, dans la magnifique vallée du Galbe. Pour ce qui est de la fraicheur on ne sera pas déçus car un  vent glacial nous a décoiffés et pour ce qui est de la magnifique vallée, elle a tenu toutes ses promesses. On a récupéré au village d’Espoussouille Hélène qui a passé la nuit seule (même pas peur) au coquet refuge de la Jaceta et Régis, Martine, Sylvie Nicole et Jocelyne qui ont passé la nuit dans des hôtels et bien sûr Roger qui a pris ses quartiers pour la semaine dans cette vallée. 

On a  suivi la très bonne piste forestière depuis le parking tout en remontant le torrent du Galbe. Helene nous fait visiter son humble logis le refuge de Jaceta. On croise régulièrement de petits troupeaux de vaches qui semblent paisible mais qu’on ne doit pas déranger, Roger et Christine ont failli se faire encorner au retour en voulant forcer le passage. On est accompagné par le sifflement des marmottes qui sont cachées. Dans la vallée nous foulons un parterre fleuri de rhododendrons, de gentianes, de chardons et une sorte de petits plumets appelés linaigrette qui suffisent à rendre ce coin un paradis. Petit arrêt aux pierres écrites rupestres mais qui n’a que le nom aujourd’hui car il en reste très peu, puis montée régulière vers l’étang du diable. De ce point, la cime du  Pic Mortiers n’est pas aisée, elle se gagne pas après pas. Les 2065 du pic de Mortiers sont atteints, c’est une belle récompense car on a une vue à 360° avec tous les sommets pyrénéens (dent d’Orlu, les Peric..). Pique-nique à l’abri du vent bien mérité et on voit au loin les étangs Camporells que l’on surplombera sur le retour. Au cours de la descente on s’arrête à la stèle des deux gendarmes où on a un point de vue sur la vallée. Il est déjà 19h au gîte d’Espousouilles pour se désaltérer, certains voulaient voir la pièce de théâtre à l’hôtel Rolland mais c’est mort ! Il faut faire des choix. Mais nous sommes satisfaits, merci à Roger et à Yves pour cette belle découverte.

Compte rendu de Jean-François

Le S.E.L  en balade dans la vallée du Galbe en passant par le Pic de Mortier et les étangs des Camporells …

Pour 7 d’entre nous, rendez vous est pris dés 06h55 sur le parking de Super U à la sortie de Limoux puis, direction Espousouille. Au passage à Couiza, Christine je joints à nous.

Par la Haute vallée de l’Aude et le Col du Carcanet nous arrivons à Puyvalador dans le Capcir, le « petit Canada » catalan. Quelques minutes plus loin, sur le parking d’Espousouille nous nous retrouvons à 16 (9 randonneuses et 7 randonneurs). Il faut faire encore 20 à 30 mn en voiture sur une très mauvaise piste pour atteindre le point de départ situé peux avant la baraque de la Jacata. 

Au départ, la piste dans la forêt est très facile nous avançons rapidement ver le Pic de Mortiers. Cette vallée est réputée pour sa flore, nous ne sommes pas déçus. Tout au long du parcours c’est de vrais tapis de fleurs où abondent renoncules et boutons d’or, chardons au rouge flamboyant, de jolis lys martagon. Plus hauts vers les sommets, les rhododendrons sont déjà un peu passés et, dans les zones humides nous trouvons de belles linaigrettes (ou jonc des marais).

Le sentier devient plus difficile avec une forte pente, le vent est fort et relativement vrais nous avançons lentement vers le fond de la vallée. Parfois, nous pouvons entendre le sifflement de marmotte que nous nous pouvons voir. Certains, ont aperçu des isards … 

Vers midi, nous sommes au site de la Peïra escrita. C’est relativement décevant, pas grand-chose de particulier à voir, au milieu de graffitis qui n’ont rien de préhistoriques. Il faut en profiter pour faire une longue pause avant d’affronter la montée finale et contourner, par la droite, un important névé.

Cela devient dur pour certains, la file s’allonge. Il y a les grimpeurs à l’avant et derrière un «gruppetto» qui avance prudemment. Tous dominent le lac du Diable avant de déboucher sur la ligne de crête aux abords de la réserve d’Orlu. Ici c’est une vue à 360°, sur les magnifiques sommets des Péric, de la Dent d’Orlu. Il est déjà 13h00, tous le monde est au sommet du Mortier (2605 m), à l’abri du vent nous pouvons, enfin, prendre un casse-croute bien méritée.

Après une trentaine minutes de pause, Yves, «monsieur variantes» donne le signal du départ. La piste, très facile, descent lentement vers les Etangs de Camporells et, nous atteignons rapidement  le carrefour du Ras de la Sal. En chemin, nous avons vu un joli troupeau de chevaux. A partir de ce carrefour nous faisons un aller et retour jusqu’aux abords du premier des étangs. 15h00, il faut commencer la descente vers nos voitures, par le Forat de la Caixa. C’est très abrupt et difficile parmi les rochers et les éboulis.

Dans le fonds de la vallée nous apercevons de nombreux troupeaux de vaches et, à l’approche de la baraque de la Jaca de la Llosa, Roger, notre guide du jour, a du jouer au torero avec une vache. Ce petit incident nous a obligé de contourner le troupeau et, certains ont du traverser le torrent. Nous sommes de retour aux voitures aux environs de 18h00, l’horaire d’Yves est respecté.

Espousouille est un coquet petit village de montagne aux jolis murs de pierres avec une belle fontaine. Une halte à la petite buvette de village permet d’étancher notre soif, de faire le « point » sur cette belle journée de crapahut et sur la prochaine, de déguster une bière artisanale locale.    

Photos de Jean-François ici
Photos d'Hélène ici


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