Nous nous retrouvons à 14 vaillants marcheurs sur
les prairies de Fournes-Cabardès, haut dans la Montagne Noire. Le ciel est un peu
couvert mais la température est douce, voire chaude, et même bien chaude dans
les montées.
Nous cheminons sur des sentiers bordés de ronces de mûres, de bruyères,
de pâquerettes, pissenlits et muscaris, de cistes, pas encore fleuris sur ces
hauteurs, de thym et d’arbres en fleurs - pommiers et poiriers sauvages-, puis
traversons des bosquets de chênes et de châtaigniers. Pour compléter ce tableau de printemps, des
troupeaux de moutons au bord du chemin ou sur les pentes voisines.
Un passage par le hameau de Sériès et une halte à la stèle rappelant la
mort héroïque du résistant Edmond Agnel.
Puis une longue mais douce montée jusqu’au Mont Simel, ses antennes et
sa belle vue panoramique. Après une relative descente, nous montons encore
jusqu’à un nouveau sommet et là, un tableau magnifique : toutes les
Corbières, les Pyrénées en toile de fond, émergeant quelque peu de la brume, on devine
même -un peu- le Canigou ; de l’autre côté, la Montagne noire, ses crêtes et ses éoliennes. Quelques
pas dans les bruyères et nous voilà au bord d’une petite crête rocheuse
derrière laquelle c’est un à-pic vertigineux sur des gorges profondes et les
reliefs tourmentés des contreforts du pic de Nore.
Tout le monde traîne, notre guide essaie de faire avancer mais il fait
si beau, les vues sont si belles, personne n’a envie de se presser. Mais il
faut bien rentrer et nous finissons quand même par retrouver les voitures…
Martine, nous avons été une troupe difficile à tirer mais c’est le
plaisir d’être là qui en était responsable ! Merci mille fois pour
cette belle randonnée.
Compte rendu de Claudine
Photos de Roger ici
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