2024-05-26 Esperaza - Rennes le Chateau
Jacques a proposé cette rando et Christine l’a menée avec lui. Pour notre grand plaisir. Nous nous sommes réunis à vingt et un à Espéraza et après avoir traversé la ville nous avons suivi un joli petit sentier verdoyant qui montait et descendait pendant plus d’un kilomètre. Puis un tournant à droite et le sentier sympathique devint un rampaillou ! La montée était rude et longue mais belle. Des vues sur la vallée du Linas et des fleurs en pagaille – comme partout sur cette jolie rando. Trop pour les énumérer toutes, Mais il faut en mentionner quelques unes – le genêt, présent partout, les orchidées pyramides et verdâtre (en fait blanche et très jolie), des lins bleus et des lins jaunes. Toutes ces fleurs non seulement ici à la montée mais tout au long de la balade. C’est vraiment le meilleur moment de l’année pour voir cette floraison.
Et ainsi après plusieurs arrêts plus ou moins longues nous arrivâmes à Renne le Château, dominant sa colline et les alentours. Nous avons admiré la vue splendide de là haut et nous avons cherché et nous avons trouvé le trésor célèbre. Non, je blague. Nous n’avons pas trouvé le trésor, mais c’est uniquement parce que nous ne l’avons pas cherché.
Un petit tour de la ville et nous repartons vers le bas. Depuis Espéraza nous suivons le sentier de couleurs, sentier qui est très bien balisé. Nous quittons Renne et descendons dans le petit canyon formé par le ruisseau de Couleurs. Eh oui le sentier porte le nom du ruisseau et non des couleurs des fleurs et des terres autour de nous. Mais les deux origines du nom sont très valables à mon avis.
Après la descente nous sommes dans les prairies, verdoyantes, égayées par les couleurs des fleurs. A un croisement nos guides décident de quitter le sentier et de trouver un tour plus long. Un peu de chemin et nous entrons dans les bois. Le sentier serpente, nous traversons le coin d’une prairie avec une grande tente (vide), nous replongeons dans les bois et après quelques centaines de mètres trouvons trois tipis abandonnés. Et un peu plus loin le sentier s’arrête en cul de sac. Nos guides s’interrogent. D’autres leur donnent leur avis et après une discussion assez longue la décision est prise de faire demi-tour.
Et nous revenons sur nos pas jusqu’à un croisement où d’un avis quasi unanime nous décidons de nous installer pour le pique nique. Pour moi, il était grand temps !
Pique nique. Sieste. Classique quoi. Anodin même, mais si bon. La sieste m’a rendu mon énergie !
Nous revenons en arrière jusqu’au croisement avec le sentier de Couleurs. Et nous reprenons ce sentier.
Et nous continuons. Une montée dure mais pas trop longue nous amène sur la crête et en chemin nous voyons les terres rouges sur la droite. C’est vraiment le sentiers des couleurs.
Et puis la route devient plus plat, très agréable.
Mais il nous joue un tour ce sentier. Près d’une campagne, il tourne à gauche et se met à grimper de nouveau. Un chemin en rampaillou de nouveau. Mais c’est toujours un paysage qui vaut le déplacement. Et la montée une fois finie est moins longue qu’elle en avait l’air. Et c’est la dernière grimpette. Le chemin continue son petit bonhomme de chemin (ouaf ouaf, que je suis drôle) et descend lentement, puis rapidement et puis lentement de nouveau. Jusqu’à la grande route à l’entrée d’Espéraza. Nous la longeons un peu jusqu’au passage des piétons que nous empruntons et dix minutes plus tard nous voici aux voitures.
Et le meilleur moment de la journée, de n’importe quelle journée de randos, j’enlève mes godasses de rando. Non elles n’ont pas fait mal, oui je suis bien dedans. Mais c’est si bon de les enlever.
Mais la marche à pied n’est pas fini. Nous devons encore faire trois cents mètres jusqu’au café pour le verre traditionnel. Et le deuxième meilleur moment de la rando, le verre de bière avec les amis.
La vie est quand même belle.
Merci Jacques, merci Christine pour cette belle journée.
John
Sous la conduite de Jacques le S.E.L, une nouvelle fois au départ de la cité chapelière, dans les pas de l’abbé Béranger Saunières.
Dés 09h00, après avoir fait la traditionnelle photo sur un parking au bord de l’Aude, nous partons en direction de Rennes le Château. Le village d’Espéraza est très coquet avec les bords du petit fleuve bien aménagés, très propres et avec de nombreux parterres de fleurs.
Après avoir franchi la route nationale, nous empruntons, à nouveau, le Sentiers des Couleurs. Le chemin en sous bois est très agréables pendant environs 2,00 km puis, il devient un peu plus abrupt. Il longe une arrête rocheuse et vers le sommet de jolies prairies. La vue est très belle sur la vallée de la Salz, les hauteurs de Saint Salvayre, de Valmigère et de Missègre qui, dominent Arques (où nous irons dans quelques jours).
Au pied de la «Colline inspirée», nous faisons une longue pause avant de rentrer dans Rennes le Château par le vieil escalier qui conduit au château de la famille d’Hautpoul. Nous commençons la visite du village pour admirer les nombreuses sculptures d’Urs Zimmermann décédé dans le village le 25 avril 2022 à l’âge de 67 ans.
Puis tour à tour, nous passons devant la mairie, les ruines de l’ancienne église Saint-Pierre, l’office du tourisme, la Tour Magdala, l’orangeraie, la tombe de Béranger, la villa Béthanie, le Jardin de Marie et enfin l’église dédiée à Marie-Madeleine où nous sommes accueilli par le diable Asmodée. Il y a déjà de nombreux de touristes dans l’ancienne Redhae.
Prés de la Tour Magdala, Stéphanie guide un groupe de visiteurs. Stéphanie guide-conférencière connait parfaitement tout des légendes et mystères de la région et surtout de son histoire réelle (voir son site Légendes d’Oc). Elle fait souvent rêver, petits et grands, en contant de merveilleuses histoires de trésors et parfois de s’interroger sur certains mystères, sur le crime toujours «non résolu» de l’abbé Antoine Gélis, curé de Coustaussa le 01 novembre 1897. NDR : Elle et moi, nous évoquons de vieux souvenirs de l’A.P.A.R.C
Ce Haut-Razès est non seulement riches en légendes et mystères mais aussi sur son HISTOIRE, son archéologie, sa géologie, sa faune et sa flore. On ne compte plus les milliers d’articles, de livres (histoire ou romans), d’émissions de télévisions qui lui sont consacrés.
Nous quittons le village par un petit sentier. Celui que Béranger a du emprunter lors de son arrivée à RLC en mai 1885. Au détour du sentier, nous passons près de la fontaine aux 4 lions construite par Elisabeth Van Buren, de l’ancien moulin qu’elle a fait transformé en tour médiévale. Arrière petite fille du président Théodore Roosevelt, ufologue, passionnée de l’histoire du Razès, Elisabeth a vécu plusieurs années à la ferme des Ladanous. Sur la chaine Youtube l’on peu visionner plusieurs films qui lui sont consacrés.
Nous franchissons le Ruisseau des Couleurs et peu après la ferme, à un croisement de piste, il est décidé de faire une petite «variante» en direction du Carla. C’est une impasse et il faut faire demi-tour. Nous décidons de manger à quelques mètres de cette «ferme» prés d’un enclos où paissent deux jolis chevaux. Il est 13h30, lorsque nous reprenons notre cheminement.
Pendant un peu plus d’un kilomètres la pente est très dure et il fait chaud, la marche est relativement lente. Beaucoup de fleurs tout au long du parcours, les Terres rouges contrastent avec le vert des prairies. Nous arrivons à la grotte de Paris pour faire une nouvelle courte halte.
En 1645, le berger Ignace Paris en cherchant une brebis dans cette grotte aurait découvert un trésor. Le châtelain Blaise d’Hautpoul l’aurait fait enfermer et, bien que soumis à la «question» Ignace n’a jamais révélé son secret. Nicolas Fouquet se serait également intéressé à l’affaire qui a été confirmée par l’évêque d’Alet, Nicolas Pavillon.
Dans la région les histoires de TRESOR remontent à bien longtemps. Jean-Yves Tournier natif de Fa nous contait en occitan que «les lavandières battaient le linge au Ruisseau des Couleurs avec des battoirs en or».
Quelques centaines de mètre plus loin nous parvenons à la ferme de Pailhères où se trouvent des gîtes «hauts de gammes». Encore une très dure montée pendant près d’un kilomètre et enfin la descente vers Espéraza avec une nouvelle fois de très belles vues.
Après avoir parcouru 19,500 km avec un dénivelé positif de 470 mètre, nous voici à nos voitures aux alentours de 16h20. La «remise en condition» rapidement effectuée nous allons prendre le dernier verre au café près du Musée des Dinosaures. Merci à Jacques l’organisateur de cette balade, à Roger son assistant du jour, à Christine la «régionale de l’étape».
Jeff
Photos de Jef
Photos de Jocelyne
Photos de John et de Chantal et d'Armand