Il était une fois, comme à chaque fois, une longue mais douce ascension nous menant au premier point d’intérêt.
Sur notre chemin, les Madrennes, la Louisiane sur l’autre versant du ruisseau du Cayran et une zone partielle des Terres Rouges.
Une fois n’est pas coutume, sans faire de politique, direction à gauche pour survoler le ruisseau de Romanissa. Encore un peu de dénivelé en sous bois et nous voilà enfin à la Girouette qui nous fait tourner les têtes. Ne perdons pas le nord même si nous sommes tous complètement à l’ouest.
Le petit moment que j’ai fort apprécié lors de la descente des Caunes Hautes. Vous étiez à 20, toutes et tous des premiers de cordée, photos à l’appui.
Le sentier botanique en descente après la découverte de La grotte et de Cro Mignon.
Tiens donc ? Encore une direction à gauche. Ca descend pour mieux remonter vers le Grand Crès, là où se trouve une remise avec un toit terrasse sur lequel nous sommes. On s’imagine y revenir avec tables et chaises pour y organiser un barbecue. N’importe quoi !
Aller zou, ça monte encore vers les Bugades, la maison du jardinier, ainsi l’a-t-on nommée. Nous assistons en avant première à un combat historique, pas de cape et d’épée mais de bâton et de masse à coin. Un certain ne fait pas le poids mais match nul. On ne peut pas et surtout on ne doit pas abattre la tête du SEL.
Enfin une descente pour nous soulager les gambettes. Sur notre gauche Serrat de Malclavel, direction à droite « tient donc ? » pour remonter par un petit sentier vers Serrat de la Bade où se déroule la pause repas tant attendue et avec option sieste.
Aller, c’est reparti. ArrêtS : au Roc troué, à la stèle, puis empruntons le chemin de Lasternouse. Encore des arrêtS : à la carrière et l’abri de son carrier. Les plus courageuses et courageux ont bien voulu voir le four à chaux. Notifié sur le panneau, dans lequel nous sommes tombés, « ¼ heure aller retour » mais pour nous, plutôt ¼ heure à l’aller et ¼ heure au retour.
Cela dit, « j’ai les noms ! », photos à l’appui, des partisans des moindres efforts.
Encore et toujours des arrêtS : à la Capitelle, la Bergerie, le Puits, l’aire de la Faune Locale, la table de Désorientation, la source captée, « « à sec », et ses vestiges, les Terres Rouges « tant réclamées » et retrouvons la Louisiane « que personne n’a voulu la visiter ».
ConclusionS, on n’arrête pas d’arrêter et nous n’avons jamais autant bavardé lors d’une randonnée.
Merci à vous de votre participation, merci à Chantal pour cette proposition, merci à Patrick de son accompagnement lors de la reconnaissance.
Comme il se doit, les verres des amitiés en terrasse à Lagrasse. Les comptes sont bons.
Nous reprenons les routes du retour, les uns de Lagrasse, les autres par les étroites gorges du Congouste.
Christophe
Photos de Roger
Photos de Christophe
Parmi les photos de Patrick, la très jolie fleur jaune est le lin campanulé qui se plaît sur les coteaux calcaires méditerranéens.
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