mardi 12 septembre 2023

2023-09-12 Asturies J2 - Route de Cares

Petit-déjeuner, piques niques et nous sommes partis dans le car.
Une journée maussade avec quelques gouttes de pluie – mais les vues étaient époustouflant. Les montagnes vertes de chaque côté avec des vallées profondes entre elles.
Et ces vues continuent quand nous commençons à marcher. Nous suivons un chemin qui suit un canal construit il y a cent ans pour amener l’eau de la Cares pour produire de l’électricité. Et il y a cinquante ans on a construit ce chemin essentiellement pour les randonneurs, mais aussi pour l’entretien du canal.
Le canal, ou peut-être une rigole le décrit mieux est toujours à notre droite, plusieurs mètres plus haut et la plupart du temps en tunnel. Donc nous ne le voyons pas – mais nous savons qu’il est là.
Le chemin est bien construit, même pavé par moments, bien fini et assez large, avec souvent un précipice à gauche. Et tout à coup, il se transforme en sentier rocheux qui grime au-dessus d’un obstacle pendant une centaine de mètres avant de redevenir ce chemin équilibré.
Et tout autour il y a ces montagnes, pas hautes mais impressionnantes, surtout par la gorge en bas où coule la rivière, la Cares. C’est un paysage remarquable, fabuleux. On ne se lasse pas de le regarder – seulement il faut quand même faire attention où nous mettons les pieds : hé oui, nous sommes quand même sur une route de montagne.
Après une petite heure de grimpette continue nous nous faisons une pause. C’est ici que les groupes vont se séparer, l’une la dure sous la conduite de Luis part vite. L’autre, la cool, sous la conduite de Guillermo, part bien à l’aise. 
La route descend maintenant. Quelques lacets et des lignes plus droites. Puis elle longe la falaise. Longer ? Non elle est creusée dedans, en balcon. La falaise monte au-dessus de nos têtes, et le précipice tombe à gauche sous nos pieds. 
Une heure après la séparation des groupes, nous décidons de nous arrêter pour manger. Nous avons trouvé un endroit tranquille où le canal est à peine un mètre plus haut que nous, et nous montons le regarder. Il est vide. Il a fait tellement sec qu’il n’y a plus d’eau qui coule dedans. 
Cela ne va pas nous empêcher de manger et de nous reposer.
Tout à coup il y a un vrombissement derrière nous. Cela semble être dans la montagne. On cherche, on regarde, et puis tout a coup un engin jaune de chantier sort du tunnel du canal, passe derrière nous et disparait dans le tunnel de l’autre côté. Il transportait du sable.
Et cinq minutes plus tard, deuxième vrombissement. Cette fois nous sommes prêts et nous montons un petit peu en hauteur pour voir le deuxième engin jaune. Le conducteur nous dit un gentil bonjour et s’enfoui dans le tunnel.
Mais voilà, il est temps de repartir.
Et le soleil a décidé de nous accompagner. Il y a encore des nuages, mais le soleil change tout. Les montagnes sont encore plus belles, la gorge mise bien en évidence par le jeu d’ombre des pic rocheux tout autour.
C’est un lieu magique.
Et ainsi nous cheminons bien à notre aise jusqu’au car ou nous attend Guy. On dépose e=les sacs et nous descendons une centaine de mètres où un café local nous appelle. Nous répondons présents à et appel.
Et nous passons le temps agréablement à discuter de notre rando et de beaucoup d’autres choses, comme il se doit autour d’un verre rafraichissant !
L’avant-garde du groupe dure arrive et se rafraichissent aussi.
Et puis le reste du groupe dur arrive et nous remontons au car.
Mais tout le groupe n’est pas là. Un autre groupe s’est formé pour rallonger leur parcours et n’est pas encore arrivé. Ce sera encore tout un temps alors Guy nous conduit jusqu’à la petite ville de Arenas de Cabrales. Où nous cherchons un autre établissement pour nous rafraichir. Pas évident à trouver, mais avec notre persistance bien connu nous y arrivons. Quelques bières et pour moi un cidre local. Très bon. J’en essaierai encore.
Il est temps que les autres arrivent et nous retournons au rdv. Mais pas de car. Le groupe cessionnaire n’est pas là. Et nous attendons et nous attendons. Il se met à pleuvoir. Nous trouvons abris sous une aubette de bus, sous des parapluies, sous un auvent de magasin.
Et enfin le car est là et nous rentrons à l’hôtel.
J’écris ceci hâtivement – puis de sera douche, apéro et souper. 
Une belle journée malgré cette longue attente des brebis galeux.

Photos de John

1 commentaire:

  1. Nicole B
    Ayant oublié à Carcassonne l élément principal de l équipement d un randonneur, Pierre a eu la chance de tomber sur une véritable caverne d' Ali Baba, en face de l hotel, et d y trouver chaussure à son pied. L esprit serein nous avons pu profiter du magnifique spa de l 'hôtel avant de pique-niquer sur le balcon ensoleillede notre chambre, repas frugal certes, mais bien arrosé avec le vin subtilisé la veille au restaurant. Un ravissant sentier balisé au départ de l hôtel nous a permis de découvrir le long d un ruisseau ombragé la faune et particulièrement les oiseaux de la région... sur les panneaux le long du ruisseau! Super journée qui avait commencé dans l angoisse!!!

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