dimanche 1 décembre 2019

2019-12-01 Pauligne


Il a fait beau quand je suis sorti de chez moi, ce dimanche premier décembre. Le soleil brillait, le ciel était bleu et il n’y avait presque pas de nuages dans le ciel ? La route traverse le Lampy, je monte sur la crête, j’arrive au-dessus et badaboum, les Pyrénées sont là, étalées devant moi, étincelantes au soleil matinal. Elles sont magnifiques. Devant elles, il y a un collier de nuages et devant celles-ci des collines, éclairées elles aussi par le soleil ; et un autre étirement de nuages devant le tout.
Combien de fois je les vois, et combien de fois je m’émerveille qu’elles sont belles. Quelle chance d ’habiter ici. Et pour citer Louis Armstrong « And I think to myself, what a wonderful world” (Et je me dis, quel monde magnifique.
Le restant de la route au rendez-vous est passé en un éclair. Arrivé à Pauligne quelques autres randonneurs y étaient déjà et bientôt nous y étions tous, prêts à partir pour une belle journée de rando.
D’abord la photo de famille, prise devant la chambre d’hôtes de nos guides Christine et Jean-Marc (Au pied du figuier) et en route.
Je trouve que cet automne, 2019, est un des plus beaux que nous avons eu depuis plusieurs années. Les arbres ont les couleurs automnales pendant plus longtemps que d’habitude. Peut-être est-ce la pluie et le manque de vent. En tout cas les feuillages sont resplendissants pour notre plaisir.
Le chemin nous mène par collines et vignes, des sentiers, des chemins, des petites routes. Et puis tout à cup au lointain, pour nous rappeler qu’il est là, le St Barthélémy, radieux au soleil, avec son frère le Soulirac. Tous s’arrêtent pour regarder – et photographier, moi en premier. Ce sera la seule vue que nous avons des Pyrénées aujourd’hui, car elles seront cachées par les collines que nous traversons. Mais nous verrons le Bugarach pendant l’après-midi, couronné d’un halo de nuages.
Pour manger à midi, Christine a demandé l’autorisation de nous mettre dans un jardin privé, avec un banc, une table ronde sous un abri un petit peu ajouré avec six chaises. Cela m’a fait penser au tea party du Chapelier fou d’Alice au pays des merveilles (moi je suis à droite – et cette table n’était pas ronde. Ils sont fous ces anglais).
Et le chemin continue (*), toujours des vues magnifiques, tiens voilà des vignes aux couleurs d’automne celles de ce matin n’avaient pas de feuilles. Et enfin nous grimpons le raidillon jusqu’à Pauligne où, une fois les godasses remplacées par des chaussures, Christine et Jean-Marc nous accueillent avec un délicieux vin au sureau et un cake magnifique .
Merci donc, à Christine pour cette belle rando et pour leur accueil si chaleureux.
Photos de Jean-François

(*) Je dois citer un de mes poèmes favoris, qui peut être le poème de tout randonneur. Il vient d’abord du Hobbit, quand Bilbo par à sa quête et est repris dans le Seigneur des Anneaux par Frodo. C'est ma traduction.

La Route continue toujours et toujours
Depuis la porte où elle commença
Maintenant loin devant la Route s’étire,
Et je dois la suivre si je peux
La parcourant de pieds pressés,
Jusqu'à ce qu'elle rencontre une voie plus grande
Où plusieurs chemins et courses se joignent.
Et où ensuite? Je ne le sais.

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