dimanche 18 octobre 2020

2020-10-17 Albine et le Roc de Peyremaux

Nous avons souvent été au Roc de Peyremaux, mais toujours au départ de Pradelles, de Castans ou d’un autre point dans l’Aude. Mais aujourd’hui Philippe et Béa nous ont montré le très joli chemin depuis Albine dans le Tarn. Un long trajet en voiture pour y arriver, mais cela valait la peine. Nous étions vingt au départ au parking près du lac (et à l’arrivée aussi). Déjà les jeux de lumières sur le lac, du a soleil encore bas, était très beaux. Ce soleil allait nous rendre la journée belle et lumineuse. Une promenade dans les bois en octobre, quand les feuilles prennent leurs couleurs automnales et ne sont pas encore tombées est absolument magique. Et aujourd’hui ne fut pas exception .

Très vite après le passage dans le village nous avons commencé à grimper. Rampaillou après rampaillou, et puis encore des rampaillous. Je me suis arrêté souvent pour regarder et prendre des photos – c’est mon excuse et je m’y tiens. Le ruisseau d’Enbarthe que nous longions de haut nous chantait pendant cette montée. Le soleil mettait les feuillages bien en évidence au dessus de nous et devant nous et éclairait aussi la colline de l’autre côté de cette petite vallée. Un arrêt, un regard, deux regards, une photo ou deux, et puis, le souffle repris, je repris la montée. Il faisait calme, très calme et cela convenait à l’endroit. De grands arbres, illuminés par le soleil, la colline abrupte, le ruisseau en bas et les monts en face.

Les autres nous attendait à un carrefour et la montée fut plus douce, mais toujours aussi continu. Et enfin, nous sommes arrivés à la crête et le Roc de Peyremaux. La moitié du groupe l’a escaladé tout de suite, l’autre moitié après le piquenique.

La vue de là haut était à couper le souffle. 360 degrés, ce qui n’est pas courant sur la Montagne Noire ou les sommets sont plutôt arrondis. Derrière nous, au nord, il y avait des collines verdoyantes. A l’est, des éoliennes blanches et scintillantes au soleil. A l’ouest le Pic de Nore, avec sa fusée blanc et rouge. Et devant nous, au sud, un spectacle magnifique : la vallée de l’Aude, dans les nuages blanches féériques et au fond les Pyrénées. Magnifiques. Enneigées. Scintillantes. Le Tauch ; le Canigou avec le Bugarach juste devant, le Madres, la chaine du Carlit, St Barthélémy et Soulairac et la chaine qui continuait encore plus loin. Un spectacle dont je ne me lasse jamais.

Le piquenique en bas du roc, avec toujours la même vue. Les sandwichs avaient encore meilleure gout ! Une petite sieste au soleil et nous voilà partis à la descente, nettement plus rapide que la montée. Mais d’abord un passage par une croix géante en mémoire aux trois aviateurs de l’aéropostale qui se sont écrasés et sont morts ici en 1936. La forêt était plus sombre, les rayons du soleil perçaient la pénombre plus difficilement, quoique le ciel était toujours bleu. On descendait, on descendait, on descendait. Un petit écart pour voir la stèle des aviateurs, un morceau du moteur avec deux plaques. Et encore de la descente. Nous avons traversé deux ponts sur le petit ruisseau et nous avons encore dévalé la pente.

Et finalement une maison, une petite route, et le lac. Les voitures. Les aurevoirs et le retour après une rando formidable.

Merci Béa et Philippe ;

Photos de John, de Sylvie et de Marie-Christine

Photos d’Hélène


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