jeudi 3 février 2022

2022-02-03 Monze

Trente neuf personnes se sont réunies au foyer à Monze pour une rando dans l’Alaric. Nos amis Monzois y étaient prêts pour nous guider.

Et après la photo de famille traditionnelle nous sommes partis. Très vite nous commencions à grimper, très vite le soleil nous a réchauffé et après un kilomètre j’avais déjà trop chaud. Je le suis arrêté juste un moment pour enlever mon anorak et le fourrer dans mon sac a dos avant de rattraper le groupe.

Mais voilà, le groupe est partie. Je les entendais encore. Mon sentier a rejoint une piste large, balisée en rouge et blanc, le GR. Ils avaient disparus dans un tournant, mais je les entendais encore alors j’ai pressé le pas pour les rejoindre. Mais après ce tournant, il y avait un autre, et puis un autre. Je les entendais toujours, quoique moins fort. Pourraient-ils aller plus vite que moi. Ça ne serait pas la première fois. Alors j’ai accéléré. Mais toujours pas de randonneurs en vue. Et surtout plus en ouïe. Et après un certain temps je me sis dit : peut-être me serais-je trompé de chemin. Je me suis arrêté, j’ai regardé la carte sur mon portable. Je n’ai pas vu où j’aurais pu me tromper. 

Une grande décision vite prise : j’ai téléphoné à Armand, qui était avec le groupe. C’est tout de suite passé en messagerie. J’ai essayé Josy. Cette fois il a sonné, puis le message m’invitant à parler. J’ai cherché le portable de Christian, qui nous menait. Même chose. Et puis Jacques. Cette fois, c’état avec succès. « Mais où es-tu ? » « mais où êtes-vous ? ». Jacques m’a expliqué et j’ai vu mon erreur. Cinquante mètres après avoir commencé la piste, j’aurais dû la quitter par un sentier à droite. Que faire ? Y avait-il moyen de les rejoindre par un autre chemin. Jacques a avancé dans le groupe pour retrouver notre guide, Christian. Et non, dans cette garrigue, il n’y avait pas de chemin et pas moyen de s’en frayer un. Retour en arrière donc.

Comment était-ce possible que je sois venu tellement loin sur cette foutue jolie piste. Finalement de retour au carrefour j’ai cherché et voilà, caché entre les buissons un sentier. Je l’ai pris. Pas de voix, pas de bruit, personne en vue. J’ai avancé rapidement. Christian m’a téléphoné – j’étais bien sur la bonne piste et Armand descendait à ma rencontre. Et puis le voilà – mon sauveur. Armand en Saint Bernard a retrouvé le brebis galeux. (Il n’avait pas le fût de cognac autour du cou, mais il était tout pardonné). 

Et ainsi j’ai retrouvé le groupe, très content de les retrouver – et eux aussi, j’ose l’espérer content de me retrouver. 

Et voilà mon escapade. 

Et donc maintenant je peux parler de la rando.

Elle est belle, la garrigue. Quelques échappées de temps en temps, sur la vallée de l’Aude et la Montagne Noire en face ou sur la vallée de la Bretonne, le ruisseau qui passe par Monze, toute proche. Quelques jolies effets de lumière par le soleil pâle mais clair de l’hiver. Il y a toujours quelque chose à voir ou à revoir dans cette montagne d’Alaric. Et on la retrouve toujours avec plaisir.

Un grand merci aux Monzois qui nous ont menés dans leur montagne, dans leur pays: Christian, Thérèse et Serge. Nous y reviendrons avec plaisir.


Mes photos ici

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