2022-01-30 Alairac

Du vent, du froid pour de courageux «sélistes» en balade dans les bois de la Malepère …

C’est au stade d’Alairac que, Régis nous a donné rendez vous pour une sortie dans la Malepère. Au départ, nous sommes 22 marcheurs, dont une douzaine d’alairacoises et alairacois qui, par un chemin d’exploitation, au milieu des vignes, se dirigent vers le stade de Lavalette. 

Alairac est l’un des 16 villages du Massif de la Malepère cités dans le livre «La Malepère, entre malédiction et bénédiction, un pays authentique - Opération Vilatges al Pais» de Myriam Joliveau et Philippe Marcy. Il est aussi, un des villages en circulade, de l’an mil. Sa terminaison en AC laisse à penser que son nom est d’origine wisigothe. 

Après le village, nous quittons les vignes, l’allure est relativement rapide et, nous nous dirigeons vers le village de Roullens qui, lui aussi doit avoir une origine wisigothe comme l’indique la terminaison en ENS. Peux avant le village, nous passons devant un enclos où paissent des chevaux. Quelques uns,  ainsi que des poneys ont du s’échapper. Sur le chemin, ils sont avides des caresses des promeneurs. Un peu plus loin, apeurés par des aboiements de chiens, deux chevreuils courent vers les bois …

Nous passons un peu à l’écart du village. La pente devient plus dure, le sentier est parfois très boueux et, nous montons plus lentement dans les bois de chênes pubescents, de chênes verts, d’arbousiers et de bruyères. En occitan, les «brugues»  donnent leur nom au village de Brugairolles sur le versant sud du massif. Nous devons faire de nombreuses pauses, dans ces collines  qui culminent seulement à 442 mètres il y a parfois de fortes pentes. 

La Malepère (malo peyre) la mauvaise pierre), doit son nom au grés friable impropre à la maçonnerie. Elle s’étend au sud ouest de Carcassonne, délimitée au Nord par la vallée du Fresquel, à l’Est par l’Aude et au Sud par la vallée du Sou. Depuis 2007, ses vins généreux et capiteux, dus à la plantation de nouveaux cépages, à partir des années soixante et soixante dix, en particuliers des bordelais, Merlot, Cabernet franc, Cabernet sauvignon, Cot, sont désormais des AOC reconnus. Cette reconnaissance est du  au travail, à l’acharnement des vignerons et, à celles de «guerriers du vin» (réf : Les guerriers du vin de Jean-Pierre Juge -  Editions Loubatières) 

Après avoir passé le domaine de la Boulbonne, il est environs midi, lorsque nous arrivons au réservoir d’eau de Villarzel du Razès. La vallée du Sou est dans le brouillard, il est impossible de voir ses petits villages (Villarzel,  Saint-Martin de Villereglan, Malviès, Brugairolles),  son vignoble et, plus loin la chaîne des Pyrénées, les majestueux Monts d’Olmes, le Pech de Bugarach.

Nous descendons sur la D 18 et  le Col de la Malepère afin de nous installer un peu plus loin sur les grandes tables en béton d’un abri de chasseurs. Régis à bien fait les choses, il mérite cinq étoiles pour son organisation : apéro, vins du cru, galettes des rois, tout a été prévu par notre guide du jour. 

Il fait froid, la pause ne dure que 45 minutes,  vers 13h15 nous commençons la descente par le Bois de Caux, les fermes de Lavax et de Barrière. Nous voila, à la D 18 que nous traversons pour arriver aux voitures à 15h30. Nous avons fait 21,500 km pour un dénivelé positif de 530 mètres.

Merci à Régis pour cette belle rando et rendez vous dimanche prochain avec Roger qui, depuis Espéraza nous guidera vers le plateau du Bouichet, Fa et Rouvenac.

NDLR : Dés à présent, rendez vous est pris pour le dimanche 20 février pour une balade au versant sud de la Malepère et son vignoble.    

Compte Rendu de Jean-François.

Photos de Jean-François ici 

Photos de Patrick ici

Tracé ici