samedi 21 juin 2025

2025-06-14 - 2025-06-21 Voyage au Monténégro

Gerald a organisé le voyage SEL au Monténégro.
Voici les liens vers les Comptes Rendus et les albums photos jour par jour
J1 Samedi 14 juin CR Photos
J2 Dimanche 15 juin CR Photos Photos
J3 Lundi 16 juin CR Photos Photos
J4 Mardi 17 juin CR Photos
J5 Mercredi 18 juin CR Photos
J6 Jeudi 19 juin CR Photos
J7 Vendredi 20 juin CR Photos
J8 Samedi 21 juin CR Photos


Commentaires des participants après le séjour
Merci beaucoup Igor et Blajo
Marie-Helene

Merci beaucoup à tous les gentils organisateurs et aux gentils membres du sel pour ce magnifique séjour ! 
GenevieveM

Merci à Gérald pour ce super voyage organisé avec brio et à tous les participants-es dans une ambiance sympa comme toujours
A bientôt 
Bises à toutes et tous
ClaudineB

Hvala puno Igor !
FrancoiseV

Merci à Gérald ,aux rédacteurs et rédactrices pour leurs comptes rendus très précis et humoristiques et un grand merci aux 2 blajo et Igor. Maintenant bon repos à tous et bonne journée 😘
Oh pardon Nikola j'ai oublié de te remercier aussi c'est sûrement la fatigue 😜
Arlette

Super voyage dans ce très beau pays. Nous avons bien profité de tout ce qui nous a été proposé. Nous sommes enchantés. Merci à Gerald, Igor, Blazo, Nicolas, à Jean qui m'a bien accompagnée dans la montée des marches du mausolée, à vous toutes et tous. Bien amicalement, 
Ginou et Christian

Merci magnifiques photos du 🌈 bon repos
Marie-ChristineB

Superbe voyage, alliant beauté des paysages, défis sportifs, solidarité et amitié. Un grand merci aux organisateurs, à vous tous les amis.
Vive le SEL 😊
Anne-MarieL

La beauté n'a pas jailli que des paysages, elle s'exprima aussi sereinement dans les sourires de chacun, merveilleuse perle de nos ressentis. 
Jean-FrancoisV

Rien à ajouter, séjour très réussi dans la convivialité et l'amitié.
ChristineB

Voyage très réussi, j'ai bien fais de laisser la main à Gérald. Un grand merci . L'amitié des selois est toujours bien présente. 
Jacques B

FrancoiseV

e Montenegro...
C'est beau !
La Montagne Noire
C'est pas mal  !
Merci à tous...à bientôt !
La bergère monténégrine...monténégroise...? !
NadineL


Le Monténégro  a aussi de magnifiques  paysages et randonnées mais pas accessibles à  tous. Bravo les leaders du club.
Marie-ClaudeP

Un grand Merci à vous toutes et tous pour ces moments partagés dans une très bonne ambiance avec beaucoup de convivialité.
Mention particulière aux organisateurs et à la Présidente.
JeanR

Je remercie Arlette , Jean Pierre ,et Jean et Nicolas de m’avoir accompagner dans mes difficultés . Merci 🙏. Merci à Michel de cet excellent discours pleins d’humour . Bravo . Merci de ce beau voyage qui me redonne espoir . Bises à toutes et tous . 
MartineP

C'est dur de reprendre la routine après une aussi belle semaine pleine de Joie etd'Amitié.
Un des vieux - Guy

Dépaysement, grands moments partagés dans la bonne humeur et la convivialité. Un grand merci à Gérald et à tous les organisateurs, rédacteurs, guides Monténégrins… , qui nous ont fait connaître ce beau pays, ses montagnes et sites remarquables.
À très bientôt pour de nouvelles aventures.
Amitiés de Josy et Armand.

La semaine a été bien remplie... très belles randos avec des paysages magnifiques et de très bons moments partagés tous ensemble. Merci à vous ! 
Marcelle & Jean-Pierre

Excellent séjour  dans le petit pays du Monténégro. Merci  aux organisateurs du Sel et aux guides locaux.
Amistats 
Maryline et Jean-Claude

Nous avions eu de bons échos sur les séjours du SEL , mais pour nous , petits  nouveaux , le bilan est au delà de nos espérances !! Super organisation,  chaleur humaine  , rigolades , des paysages pleins la tête,  prêts pour le prochain départ ! 
Merci et bises à tous 😘💖💖
Alain ( médaille de bronze 😄) et "l'autre" Martine  ! 🤣

Je constate avec bonheur que les avis sont unanimes sur le voyage au Monténégro😎. Tout cela, nous le devons en tout premier à  Gérald 🤗 qui a tout mené avant et pendant,  qui a tout géré,  de la conception à la réalisation🫡, bref qui nous a offert cette belle expérience😋 aussi belle que les précédentes 🏝🏔et, je n'en doute pas, que les suivantes🗺. Nous le devons aussi à Jacques qui a initié cette tradition dont nous sommes aujourd'hui les héritiers 😇; sans lui, nous serions pas  aujourd'hui aussi  unis et aussi pleins d'enthousiasme pour des aventures partagées 🚍🛫🚡🚢.  Merci à tous les deux et merci à  chacun de vous car, si cela fonctionne si bien, c'est que chacun amène son sourire😂, ses envies😛, ses émerveillements🌈 pour en faire un bonheur partagé 🙌.
Donc, à la prochaine !!!😊
Blazo, Igor,  Nikola, merci à vous trois de vous être montrés si gentils et si disponibles. Vous aviez envie de nous faire connaître votre pays et de. Nous le faire aimer. C'est réussi !!! 
Peut être nos chemins se recroiseront-ils ? En tout cas nous ne vous oublieront pas t nous allons chanter les louanges du Monténégro  !🫠
ClaudineP

La convivialité est l'essence même de l'esprit du SEL. Merci à tous et à Jacques effectivement qui a permis cela.
Suzanne. A très bientôt.

Qu'ajouter de plus, tout à été dit, quel plaisir de voir ce bonheur partagé à la découverte du Montenegro.
Tous ces défis au cœur des parcs nationaux nous ont permis ensemble de se surpasser !
Même la simple balade en vélo devient un exploit, n'est ce pas Martine ....
Merci à Blazo pour qui tout était toujours possible, à  la fois montenegrin et français, il a su parler de ses 2 pays qui lui sont chers.
Merci à Igor pour son professionnalisme. Merci aussi à Nikola.
Bravo aux chauffeurs toujours au top sur ces routes difficiles.
Tout cela fut possible grâce à l'esprit du SEL que jacques a su insuffler et par les bons choix qu'il a faits:
Gerald, qui avait déjà fait ses preuves au Vercors et au Sri Lanka, répond une fois de plus aux attentes de tous.
Claudine notre nouvelle présidente qui fait vivre l'esprit du SEL et nous fait de surcroît profiter de  sa grande culture ... et de ses magnifiques photos.
A tres bientôt pour une nouvelle aventure
Genevieve D

Et oui ...tout a été dit ! Merci à vous toutes et tous et à bientôt sur les chemins de l'Aude et de l'Ariege ! 
Nicole (la grande !)

Une première expérience très réussie ! 
Merci à Gérald ( sacré boulot et toujours avec le sourire) à tous ceux qui font vivre le SEL et crée cet esprit d accueil, de bonne humeur 
De bons moments partagés, des paysages merveilleux.
A bientôt sur les chemins
FabienneD

Merci à Gérald, à tous nos guides et à tous les participants qui par leur initiative, leur etat d'esprit et leur bonne humeur, ont fait de  ce voyage une parfaite réussite. 
Anne-Marie et Michel.

Bonjour à tous et merci pour vos messages. 
A bientôt. Gérald


2025-06-21 J8 Montenegro - le retour

Départ ce matin à 8h de la station balnéaire. Dali notre guide, nous accompagne jusqu'à l’aéroport de Dubrovnik. Nous prenons un ferry qui nous fait gagner une heure. Sur la route, nous roulons au pas jusqu'à la frontière  de la Croatie où nous devons montrer patte blanche. Dali nous réclame  les identités. Et sans problème,  nous passons la frontière. Arrivés à l'aéroport, il est l'heure de casser la croûte et à 15h nous embarquons pour Barcelone. Débarquement sans encombre et nous suivons Gérald qui se débrouille tres bien dans les dédales des parkings pour récupèrer le bus qui est ponctuel. Michel prend la parole et dresse le bilan de ce séjour au Monténégro avec humour ci dessous son topo 
Cathy
A la fin de ce séjour, le temps est venu de faire le bilan de ce tour du Montenegro. Comme c’est bientôt le Tour de France, je vais faire ce bilan façon Tour de France
46 inscrits, 3 défections, donc 43 participants: 17 hommes et 26 femmes. Rien à dire sur cette domination féminine! 
Ce tour s’est effectué en 6 étapes. Je ne vais pas passer toutes les étapes au peigne fin mais on peut dire:
- 2 premières calmes si ce ne sont les arrivées hors délais de Jean Marie, que nous avons connu plus à l’aise en plongée au Sri Lanka, et Christian qui revenait de blessure, tous deux a  cours d’entraînement , peut être trop surs de leur glorieuses performances passées. Au final, ils ont été repêchés.
- Une 3eme étape plus animée nous conduit au sommet du Proutach avec qq faits de course: l’abandon de Nadine qui, aux sentiers caillouteux et pentus, a préféré les moutons et leur berger , Claudine B victime d’une indigestion de pita suivie d’une tourista semble-t-il handicapante, Marcelle qui fit une chute dans le peloton ce qui obligea Françoise a une sortie de route, sans conséquences toutefois si ce n’est deCela compromettre leur espoir de figurer au classement général. Enfin, Christine, la doyenne du peloton, a lâché prise à quelques encablures du sommet ce qui lui a coûté qq places au général.
- Une 4eme étape très sélective, celle de Savin Suk. Martine, qui avait beaucoup à se prouver après sa convalescence, imprima un rythme endiablé et sélectif au profit de ses coequiperes Arlette et Marie Hélène. Elle se releva et leur passa les commandes de la course a mi hauteur. Les 2 comparses, très en jambes, avalèrent le reste de la course facilement, Arlette se payant même le luxe de faire un petit tour depuis le col jusqu’au sommet en 8 mn montre en mains. La descente fut pour elles deux un récital. Même Alain, grand spécialiste de la descente, du lâcher prise et donc risquer de déraper au classement général. À noter la défaillance du coureur local, le monténégrin Jovan Jack Brunette juste avant l’arrivée de l’étape. Nota: traduction de notre guide Igor !Grace aux soins efficaces prodigués par le staff médical de la course, et de son épouse Gisèle qui le suit sur toutes ses courses , il a pu répartir le lendemain.
- Une 5eme étape sur les hauteurs de Kotor, avec pour tout événement à signaler, le renoncement de Jean Pierre, pourtant jusque là très en jambes, dans la longue descente vers Kotor.
- La 6 eme étape, au niveau de la mer, comme c’est toujours le cas pour une dernière étape, permit à chacun de décompresser en attendant les récompenses 
- Justement, les récompenses : au final, 9 participants arrivent assez loin devant: 5 hommes (Alain, les 2 Michel, Jean et Gérald) et 4 femmes (Arlette, Marie Hélène, Cathy et Christine). Au classement général, c’est Arlette qui s’est imposée de justesse devant Marie Hélène et Alain qui tous 3 occupent donc le podium.  Sachez qu’avec cette performance, Arlette et Marie Hélène se sont qualifiées pour le tour du Népal qui se déroulera début Novembre prochain.
- Attardons-nous un peu sur Arlette ! Qui est elle vraiment ? Dans les pelotons, les coureurs ont l’habitude de se donner des surnoms: le blaireau, le cannibale, l’espagnol de Mont de Marsan, le lévrier des Landes, l’aigle de Tolède … Dans son pays d’Aude, le peloton l’a surnommée la chèvre (la cabro ). Depuis qu’en débarquant sur la cote dalmate elle s’est exclamée «on se croirait dans les Corbières « , le peloton l’a renommée « la chèvre des Corbières » (la cabro de las Courbieros). Nota: traduction phonétique de Marie Françoise !
- Parlons un peu des classements annexes. Même avec son maillot jaune, la chèvre des Corbières n’est pas partageuse, elle a ravi le maillot à pois du meilleur grimpeur pourtant convoité par Alain. Le maillot vert des points revient à Jean François qui a gagné tous les points chauds des premières étapes faciles, a su le préserver en figurant bien lors des 2 dernières étapes. Le maillot blanc du jeune espoir revient à Cathy, la plus jeune du peloton.Mention spéciale à Christine la doyenne du peloton qui prend la 4eme place et à Jean qui reçoit le maillot bleu du coureur solidaire pour son rôle de serre file efficace et le réconfort prodigué aux marcheurs en difficulté. Un vrai St Bernard ce Jean.
- Bravo donc à tous et je crois qu’on peut applaudir la chèvre des corbières.
Michel

vendredi 20 juin 2025

2025-06-20 J7 Montenegro

Les chaussures et les  bâtons sont au fond des valises: aujourd'hui, c'est  la mer. Nous arrivons en bus à Tivat et nous découvrons la marina des milliardaires,boutiques de luxe et yachts mirifique,mirifiques et au milieu, un beau trois mâts, bateau école. 
On embarque sur notre bateau à nous, un peu plus modeste et nous cherchons des places non sans mal au milieu de Russes. 
C'est  le départ, le long de côtes escarpées, de villages étagés , d'églises perchées,  d'îlot parsemés, jusqu’aux bouches de Herseg Novi qui donnent accès  à  la mer, bien défendues par des forts. Nous contournons l'îlot de Mamula et son fort tout rond. Un bateau plus petit vient chercher les volontaires pour la visite d'une grotte marine, sur la côte adriatique. On peut y admirer des eaux d'un  bleu extraordinaire mais tout est gâché par lenombre de bateaux qui y stationnent en même  temps. On peut se baigner, une expérience  originale même si un peu populeuse... les autres se sont baignés  en pleine mer à  partir du grand bateau.
On revient vers les bouches de Herseg Novi puis on navigue dans la petite mer qui s'étale entre lesdites bouches et celles de Kotor.
C'est l'heure du repas: hors d'œuvre marins, poisson et gâteau au chocolat et vins, tout va bien ! La mer est calme, les goélands  passent et repassent, les villages défilent, le soleil brille et il fait chaud. Puis c'est  un nouveau détroit, les bouches de Kotor. Devant nous, un paysage de carte postale: un îlot portant une église  et des cyprès,  un autre abritant Notre Dame du Rocher. Nous débarquons et visitons cette église pleine d'ex votes de marins et son petit musée. Charmante et romantique. 
Puis cap sur Kotor. Là,  tous ceux qui ont fait la rando de la veille cherchent et trouvent le tracé de la dite rando, c'est impressionnant!
Puis c'est la visite de la ville ancienne de Kotor, classée au patrimoine de l’Unesco. Il fait très  très  très très chaud, mais nous admirons les petites places, les belles maisons anciennes,  la cathédrale catholique,  les églises orthodoxes ... et les boutiques où  nous pouvons faire enfin les achats de fin de voyage: thème  omniprésent,  les chats, dont d'ailleurs des exemplaires bien vivants peuplent les rues.
Retour sur Budva, douche, dîner, puis soirée "finale" autour d'un cocktail dans un café du bord de mer, avec des remerciements appuyés à Gérald, le moteur de ce superbe voyage.
Et encore, pour quelques uns, une déambulation dans la vieille ville de Budva, discrètement éclairée  mais toujours très  animée. 
Une dernière  journée encore très bien remplie. 
Demain, c'est fini...
ClaudineP

jeudi 19 juin 2025

2025-06-19 Carcassonne Circuit du Coeur

Nous sommes à douze au départ, ce qui n’est pas mal car il y a beaucoup de nos amis qui sont en voyage à Monténégro. Mais nous nous apprêtons à une rando difficile ce matin. John (moi) annonce huit kilomètres et trois peut-être quatre rampaillous. Le premier à l’approche du pont vieux. Il fera 3 à 4 mètres. Puis le Pont Vieux lui-même fera encore quatre mètres. Là il y a un long plat pour nous remettre avant d’attaquer l’ascension du Pont Garigliano par l’escalier Sud-Est ; lui il fera sûrement cinq mètres. Et puis tout à la fin il y a la montée vers le départ qui fait encore quatre mètres. Du dur quoi.
Mais nous sommes tous décidés à la faire, cette rando. Il n’y a que Jean-Jacques qui a décidé qu’il ne faut pas exagérer et il va nous quitter au Pont Vieux – quelque chose qu’il avait décidé déjà à l’annonce de ce challenge.
Alors après la photo de famille traditionnelle nous partons par le long chemin plat sous les arbres direction Païcherou. L’Aude est à notre droite. J’ai choisi de faire la rando dans ce sens car la plus longue section sans ombre c’est le quai du Païcherou et la continuation vers le pont. Il va faire chaud aujourd’hui – mieux faire la partie au soleil le plus tôt possible. 
Et voilà le pont. Nous grimpons dessus allègrement pour une belle vue de la Cité. Une photo ou deux pour commémorer ce passage et nous redescendons de l’autre côté après avoir dit aurevoir à Jean-Jacques .
Nous voici sous les arbres sur l’Ile de la Cité ayant traversé la passerelle avec vue sur le passage à aiguilles un peu plus haut. Il faut frais là – et c’est le bien venu.
Un peu plus loin nous revenons en bordure du petit bras de l’Aude qui longe le côté Est de l’Ile.
Après deux kilomètres nous retrouvons l’Aude elle-même et nous la remontons sans problème jusqu’au pont Garigliano que nous grimpons sans problème. Vite traversé et nous redescendons en berges de l’Aude pour les derniers kilomètres jusqu’au départ.
Un joli parcours, très agréable. Merci à tous ceux qui sont venus le faire avec moi.
John
Photos de John

2025-06-19 J6 Montenegro

Après une 1 ère nuit à l’Hotel Slovenska Plaza , véritable usine à touristes, avec visite nocturne de la ville pour la plupart d’entre nous.
Départ en bus à 8h30 pour le mausolée Petrovic. Il n’y a qu’un groupe pour ce 6eme jour.
Igor nous dispense une petite leçon d’histoire. Au bout de la plage, la cité ancienne construite par les vénitiens dès le 14 eme siècle sur des vestiges grecs.
La forteresse en ruine construite par les austro-hongrois domine la ville.
Napoléon est venu à Kotor mais a été refoulé. L’empire d’Autriche a dominé le pays jusqu’à la 1ere guerre mondiale. La Yougoslavie a été crée en 1929.
Budva  est surtout une ville balnéaire, tout en béton, avec des hôtels gigantesques en construction, jetsetrice, avec une population estivale démesurée…
La plage de jaz, réputée, a connu ses heures de gloire au temps de festivals courus ( L Kravitz, Stones, Madona et bien d’autres inconnus pour moi mais apparemment prisés par Igor), avant leur migration vers la Grèce. Au large, l’île majestueuse de St Nicolas surnommée Hawaï. Budva est une ville rénovee à 3 reprises, la dernière après le tremblements de terre de 1979.
Cetinje est l’ancienne capitale monténégrine avant de céder en 1946 ce titre à Podgorica (ex Titograd jusqu’en 1992), tout en gardant quelques privilèges capitaux ( quelques consulats, palais).

Blazo prend le relais d’Igor pour nous parler géographie et économie.
Le budget du pays est de 5 md €, le salaire minimum net entre 600 à 800 €, la retraite minimum net de 450 €, avec des prix presque à hauteur de ceux de France. Heureusement pour les monténégrins, 80 % d’entre eux sont propriétaires et l’autoconsommation est encore pratique courante, notamment à la campagne.
Le Montenegro a été globalement épargne par la guerre des Balkans,

Nous progressons vers le mausolée Petrovic, par le téléphérique qui nous monte au sommet Kuk de 32 m à 1348 m. En haut, la vue sur Kotor et les bouches est splendide. Le bus qui a emprunté la route serpentine nous rejoint.
Puis une petite balade en vélo de 3 km et 70 m de dénivelé nous change de la marche.
Enfin, après une marche d’approche, nous rejoignons le mausolée du prince évêque Pierre 2eme Petrovic Njegos qui a régné au 19eme siècle. Le sommet est à 1590 m. Njegos est le fils de Pierre 1er. C’est un philosophe et poète, écrivain (notamment la couronne de la montagne en 1846, traduit en 100 langues). Il est mort à 38 ans de la tuberculose et enterré d’abord à Cetinje. Le mausolée a été construit en 1974. La statue de Njegos est un monolithe de 20 tonnes. Nous visitons la crypte.

Après les photos d’usage, nous rejoignons le bus pour se diriger vers le restaurant Dora situé a Njegusi dans le parc national de Lovcen. Le repas nous change agréablement de nos sandwiches pita, tristement habituels depuis le début du séjour.

La descente jusqu’à Kotor se fait par un chemin, d’abord raide mais ombragé sous les pins noirs, puis sur un sentier construit magnifique sous un soleil de plomb. Heureusement, une halte fraîcheur surprise chez Ranka fait du bien aux organismes. Ce sentier débouche sur les remparts de Kotor et a constitué le seul débouché sur l’Adriatique jusqu’à 1878, année du retrait des ottomans.

Retour à l’hôtel à plus de 20 h pour clôturer une journée bien chargée mais superbe.
MichelD

mercredi 18 juin 2025

2025-05-18 J5 Montenegro

C 'est une Nicole ensommeillée qui va  essayer de rapporter cette 4ème journée très réussie.  Le groupe des forts est parti en bus  des 8h30. Et nous , plus tranquilles avons quitté l'hôtel à pied à 9h30  sous la houlette de Blazo . Après un bon km de goudron nous avons trouvé la belle forêt  de conifères et "le petit chemin qui sent la noisette" si bien chanté par"Mireille", d'après notre chanteur Christian.  Arrivés sur le lac Noir nous avons décidé d'y faire la photo de groupe tant le site est spectaculaire, surmonté par le mont Meded. C est un des nombreux lacs glaciaires appelés "yeux " et le plus beau. Il doit sa couleur émeraude au reflet des magnifiques conifères qui l'entourent. Ce lac est tres poissonneux, on y pêche toutes sortes de truites en particulier.  Cette région du Durmitor est aussi célèbre pour sa flore.
Nous avons alors amorcé le tour du lac par un chemin qualifié de dangereux par un panneau bien visible. S'il n'a pas été dangereux pour les randonneurs chevronnés que nous sommes,  il a nécessité beaucoup d'attention , d'autant plus qu'il est très fréquenté .
Puis nous l'avons quitté  pour festoyer dans une magnifique clairière en compagnie de 2 chiens, las de manger les reliefs de nos peu savoureux sandwichs. L'autre groupe nous attendait
à la station de ski de Cnar où nous avions  rendez vous. Et nous voilà partis  pour 3 bonnes heures de route pour arriver à Bubva dans la cohue de la foule des bords de mer.
NicoleB
PS: J ai oublié de vous parler de bien agréable surprise engagée par Nicolas  notre autre guide qui à mi parcour s tel un prestidigitateur à sorti de son sac du chocolat au lait Montenegrin, des gobelets et une bouteille de raqui , le 3 six local !!! 

À 8h30, après chargement des bagages des 2 groupes, nous nous rendons à la station de ski de Savin Kuk. Jean Marie nous accompagne. Trop fatigué, il reste sur place et déjeunera au restaurant. Cela lui changera de nos lunch panier. Quand à nous, photo devant le plan de la station: départ à 1515 m et arrivée à 2 313 m.
Nous prenons la piste rouge recouverte par la prairie. La montée assez rude nous oblige à quelques arrêts avant de prendre la piste. Le temps est couvert, mais les montagnes sont dégagées. Nous longeons le tracé du télésiège. 9h30, il se met en marche. Déjà quelques personnes l’empreintent. La piste monte peu à peu. Nous passons à côté d’une guitoune servant au télésiège. Le chemin très caillouteux s’élève rapidement. Le soleil pointe son nez, la chaleur nous accable. À droite, nous voyons le second télésiège qui mène au sommet. Martine Pressoir l’emprunte et nous attendra en haut. De notre côté, nous parvenons au 1 er télésiège. À présent, il faut suivre le sentier qui zigzague dans le pierrier. De nombreuses haltes jalonnent notre parcours.
Bientôt, fini la caillasse! La prairie nous attend jusqu’au sommet. Nous rejoignons Martine. Devant le portique à photos, nous  découvrons de magnifiques paysages : le fond de vallée avec ses 3 lacs, les montagnes d’hier vues d’un autre angle. Un immense creux souvenir d’un ancien glacier.
Les plus courageux montent au sommet avant la pause repas. Mais l’orage s’invite aussi. Pas de temps à perdre ! La descente en télésiège permet d’atteindre au plus vite la station. Ceux-ci sont un peu vieillots, mais ils rendent bien service. Seules Arlette et Marie Helene font le parcours en sens inverse et arrivent au car en même temps que le groupe 1. Quelle magnifique journée
Marie-Helene

mardi 17 juin 2025

2025-06-17 Tarbesou

4 randonneurs au départ de la station de Mijanès.
Montée agréable parmi les rhododendrons jusqu'au Port de Paillères afin de prendre le sentier classique qui nous amène au Pic de Tarbèsou (2364m). Tour d'horizon, photos, et descente vers la Coumeille de l'Ours. Courte pause repas, puis, descente vers les étangs; le Noir, d'abord, puis le Bleu où nous apercevons un canard que nous appelons et qui nous rejoint pour quémander quelque nourriture. Nous reprenons notre descente jusqu'à l'étang de Rabassoles puis, par le Pla d'Antournant, nous rejoignons le Restanque. A partir de là, une piste nous ramène, en passant par le charmant refuge de la Mire, au parking de la station et à la voiture.
Arrêt au bar de Mijanès pour le traditionnel pot de l'amitié. 
Belle journée pour une superbe rando.
Roger.
Photos de Roger

2025-06-17 J4 Montenegro

La rando du groupe 2
Nous traversons le village de Zabljak, nous longeons un espace marécageux d'où s'échappe une symphonie de grenouilles qui époumonent et que dominent les hauts sommets du Durmitor. Puis nous entrons dans une belle forêt  fleurie. Le soleil joue entre les fûts des grands sapins bien serrés,  c'est  magnifique. Au pied, des fougères,  des fraisiers en fleurs, plein d'autres  fleurs bleues, roses, jaunes, blanches qui illuminent les sous bois.  Nous voilà  au bord du lac Zminje, entouré d'une belle ceinture de sombres sapins.  Au bord, de grandes herbes dans lesquelles nagent quelques poissons et un très  joli serpent d'eau qui parade devant nous en levant bien haut sa tête  noire et blanche. Nous repartons au milieu des grands sapins jusqu'aux  lac Barno. Il n'y a presque plus d'eau mais le site est quand même magnifique. Ce qui reste du lac est couvert de nenuphars jaunes et de grandes herbes. Nous pique-niquons au milieu des orchidées violettes, des trolles jaunes, des églantines vermeilles et de tas d'autres  fleurs de toutes les couleurs, des papillons, des libellules turquoise... et nous trainons avec béatitude. Une rencontre avec une véritable  peluche, un loulou de Pomeranie dans une espèce  de porte bébé pour chien, avant de retraverser la forêt pour le retour.
Quelques uns ont fait une extension pour admirer le lac Noir dans son écrin  de montagne en sirotant une bière dans le bar local.
Belle journée avant l'orage qui s'abat sur nous ,
Claudine P.

Randu du groupe 1. Vers 8h.depart des "braves des braves" pour une randonnée dans le Parc national du Durmitor (et ses lacs fantômes !) Par une route étroite et sinueuse nous pénétrons "dans un autre monde"(Igor)  monde verdoyant mais très minéral avec des montagnes très imposantes et magnifiques. En route, Igor nous propose d'adapter notre programme à la météo menaçante et à la sécheresse car des lacs à sec n'ont guère d'intérêt. Il est finalement convenu de monter au sommet du Prutas (prononcer Proutach !) avec une vue exceptionnelle sur le majestueux Bobotov Kuk.  La montée devient rapidement assez raide au point que notre amie Nadine ne se sent pas de taille de s'y aventurer plus avant et préfère redescendre et  nous attendre dans le car.  La montée est rude et n'offre guère de possibilités de pause sur un replat. Nous nous arrêtons malgré tout un court instant et relevant les yeux, nous apercevons à une hauteur impressionnante le couple de randonneurs qui nous précède...nous voilà fixés sur l'effort à fournir immédiatement et ce ne sera que le début ! mais la beauté du site et le plaisir de randonner nous incite à continuer avec entrain. Nous franchissons une première arrête où des bourrasques nous accueillent mais heureusement, elles ne seront que passagères. Un terrain moins pentu nous permet de souffler un peu avant d'entamer une très longue montée sur un sentier où il faut négocier chaque pas. L'ascension est longue mais c'est dans un cadre merveilleux et à vous couper le souffle. Nous finissons par arriver à un premier sommet et nous nous trouvons face au Bobotov Kuk dont nous admirons les plissements géologiques impressionnants. Igor nous propose de marcher, vu la pluie qui s'annonce, vers le sommet du Prutas et de ne pas descendre jusqu'au lac. Arrivés au sommet, les plus motivés décident d'encore marcher une heure, d'autres restent sur place et profitent du paysage.... 
Une heure plus tard, le groupe se réforme.  Comme la pluie menace,nous dégustons rapidement notre délicieux lunch panier... puis nous entamons le retour qui, bien sûr, est plus rapide mais qui nécessite beaucoup d'attention dans la manière de placer ses pieds.  Preuve de la difficulté, Françoise (pas celle au long cheveux, l'autre 😉) nous exécute une assez belle pirouette, sans trop de mal heureusement. La descente reprend avec quelques pauses et, pour que les hommes ne soient pas en reste, Yves glisse sur les cailloux et Gérald le suit quelques instants plus tard. Arlette déjoue avec brio le piege des pierres glissantes. Nous finissons par retrouver notre bus mais, surprise, Nadine a disparu et Igor court dans le vallon et finit par la retrouver.    Fin d'une magnifique randonnée sur une autre planète ...     L'orage attendra que nous soyons rentrés à  l'hôtel pour éclater et déverser des torrents d'eau  .... pour remplir les lacs asséchés ?
YvesC.

lundi 16 juin 2025

2025-06-16 J3 Montenegro

Bonsoir à vous,  un petit CR avec photos pour la randonnée  du groupe  2. C'est 12 randonneurs avec Igor qui ont fait le tour du lac Biogradsko dans le parc national Biogadska Gora. Au cours de parcours nous avons pu admirer des arbres  de très" haute futaie": Hêtres, Érables, Frênes. Des passerelles basses nous ont permis de traverser des zones humides avec des plantes à très grosses feuilles... Des frontons  avec des panneaux expliquent la faune et l'histoire du Parc National.(Voir la photo avec l'obier  et les dates marquantes  de l'histoire du parc). Nous  avons terminé la boucle avec un ours très  docile où  Guy nous a expliqué sa "géologie". 
JeanClaude

A Kalasin, l'aube naissante perce la noirceur angoissante nocturne un peu avant 4 heures du matin. Fuseau horaire oblige.
Frottant mes yeux encore aphaques d'une nuit sans nuages, vers les cinq heures du matin, une réminiscence de senteurs, de sons, de couleurs, envahit mon onirisme déliquescent. Boutons d'or, myosotis, pensées des Alpes, Clinopodiums, gentianes aux glomérules érotiques dressant dans un ciel bleuâtre moribond leurs intumescences jaunâtres, me fascinent encore.
L'impressionnante beauté d'une nature inviolée resurgit ainsi dans la brume de mes pensées.
Les valises bouclées déjà bourrées de souvenirs inaliénables, nous descendons pour le petit déjeuner, retrouvant dans l'immense salle du restaurant le groupe épars acculé à une queue longuette. Autour de l'omelette, du bacon et des saucisses non strasbourgeoises, d'autres préféreront thé, café, lait, fruits, que sais-je encore ?
Nous grimpons dans le car munis de notre sacquette quotidienne et filons plein nord, longeant la Tara river aux eaux pétillantes aussi sucrées que les yeux d'une Romy Schneider...
Après un demi tour surprise pour nous permettre de franchir ce qui n'est encore qu'un ruisseau, nous enchainons les épingles à cheveux pour grimper jusqu'à notre point de départ par la Top biking Trail 3 qui se termine au Biogradska Gora National Park qui débute ici par le sublime Biogradsko fezero, un lac bleuté au ponton identique à celui du film-polar "Ne le dis à personne"...
1100 mètres d'altitude.
Sept kilomètres de montée ininterrompue dans une forêt dense de hêtres, de bouleaux et de rares sapins et d'autant d'érables. Nous sortons du bois pour revenir aux alpages de grasses prairies ou paissent moutons, chevaux et peut-être chevreuils. A 1500 mètres d'altitude nous arrivons dans un immense cirque où se faufilent des crêtes encore un peu boisées. En son épicentre, de petits chalets "House to sleep" et une fontaine où barbotent au frais quelques boissons variées. La brève pause ne préfigure que la dure montée qui nous sublime au point de vue décevant de Bendovac. Un lac noirâtre bien trop éloigné, des crêtes dentelées trop embrumées d'un air impur, une terrasse ridiculement petite où nous nous pressons pour "la photo" tout autant quelconque...
Nous redescendons presque aussitôt pour envahir une modeste pinède où nous allons consommer nos sandwichs insipides.
Sieste trop brève et c'est le retour par le même chemin qui nous permet de regagner le car en 2h30. Harassés pour les uns, simplement rompus pour les autres, enthousiasmés pour les derniers.
Trois heures de car avec halte technique au village de Pljevlja et halte historique au pont de Durdevica sur le Tara. Construit en 1940, détruit par les allemands en 1941, il domine de 172 m le tara où quelques malheureux eurent la misérable idée de sauter sans harnais.
L'arrivée à notre destination finale, à Zabljak, Hôtel Gorske oci clôturera à 19h45 notre éblouissante journée. Merci à tous et merci surtout au GPB (Groupe des Promeneurs Balezes, que l'on peut aussi traduire Gérald-Pailhès-Baldacci) qui me surprirent par leur enthousiasme, leur perspicacité et leur générosité. Et un clin d'oeil coquin à celle qui nous fit la surprise de partager un brin de sa séduisante anatomie. à un moment  où nous goutions... à nos inquiétants sandwichs.
Jean-François

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dimanche 15 juin 2025

2025-06-15 J2 Montenegro

Belle journée pour cette première randonnée sur le domaine skiable de Kolasin. Trois guides nous accompagnent Blajor, Nicolas et Igor. La montée est progressive sur une piste carrossable et parfois dans la prairie où la flore est très variée, pensées sauvages, trolles, myosotis...La vue panoramique est époustouflante sur les sommets encore  enneigés et sur le durmitor qui est notre prochaine escapade. A un moment sur le sentier, nous nous arrêtons  à une cabane tenue par des locaux. Ils nous offrent une dégustation d'alcool de miel et un autre breuvage qui sent le céleris. Autre curiosité du coin qui attire les photographes, ce sont les toilettes ecolo. Arrivés au sommet culminant, on  surplombe le lac biograde. C'est un bel endroit pour casser la croûte. Après la pause sieste, nous reprenons le même chemin. Nous traversons les lodges en bois au milieu des pâturages. Jean  François comme d'habitude cavale en tête, nous ne le voyons  plus. Blajor ajoute que c'est son maillot jaune de la semaine. Nous arrivons assez tôt à l'hôtel et profitons de sa superbe piscine et de son spa. Pour clôturer la journée, Gérald propose de se retrouver à 18h au café Napoléon,  autre curiosité de cette petite ville. 
Cathy

Le bus nous amène donc au domaine skyable de KOLASIN 1600m d’altitude, où nous constituons 2 groupes - les costauds - et les moins aguerris. Ceci étant nous avons quand même effectué quasiment le même circuit à un rythme différent.
Nous sommes donc 17 pèlerins et pèlerines, Ygor sera notre guide.
Tout au long de la montée nous cheminons un moment à l’ombre des arbres mais bientôt sous un soleil ardent heureusement adouci par une brise bienvenue.
Nous croisons des cavaliers, un troupeaux de chevaux avec des poulains qui  redescendent de la montagne au galop, quelques petits troupeaux de moutons, quelques vaches ça et là. Nous sommes au milieu des alpages. Tout au long des chemins myosotis, pensées pourpres, du thym serpolet, des étendues de myrtillés - la récolte ne se fait que vers mi août- , beaucoup de pieds de gentiane bientôt en fleurs, des boutons d’or et bien d’autres fleurettes (dont je vous découvrirai les  noms quand je les aurais identifiées)- 
Nous arrivons enfin après bien des arrêts pour admirer des panoramas vertigineux et souffler aussi  le sommet promis Bjelasica 2072 m et une pose casse-croûte bien méritée.
Après un temps de repos nous entamons la descente.
Les amateurs de café en sont pour leurs frais, le petit bistroquet à l’arrivée du télésiège n’en servait pas.
Nous continuons donc notre descente et le 1° groupe nous rejoint bientôt pour regagner le bus.
Une très belle 1° rando  dans des paysages somptueux.
Claudine B
PS: au milieu des alpages un eco- village s’est construit avec plein de petits chalets en bois, une halle commune avec cuisine, des commodité, électricité et eau. Village écolo, mais arrivent en 4/4 ou autres véhicules motorisés. Cherchez l’erreur !
Petite précision sur le domaine skyable : c’est une petite station privée qui deviendra grande.
Un investisseur Montenegrin l’a rachetée à l’état et avec des investisseurs russes va en faire une station immense avec 50km de pistes. Il n’y a qu’à voir les travaux gigantesques entrepris ou annoncés, des hôtels, des chalets par dizaines des onfrastructures importantes, etc...
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samedi 14 juin 2025

2025-06-14 J1 Montenegro

Lever aux aurores pour un départ de Carcassonne à 5h30 en bus « courriers du Razes » vers Barcelone. Nous sommes finalement 43 au départ.
Un accident nous fait perdre du temps peu avant Barcelone sans toutefois contrarier nos procédures d’embarquement.
Vol dans un Airbus A330 vers Dubrovnik (Croatie) d’une durée de 2h30 environ. Sortis de l’avion, petit dépaysement pour Arlette et Cathy qui trouvent au paysage environnant un petit air de Corbières😄.
Accueillis par Dali une guide monténégrine. Le chauffeur s’appelle Darko.
Bus vers Kolasin avec un passage de la frontière Croate à l’ancienne (examen des passeports) puis de la frontière montenegrine (sur simple liste des passagers).
Le Montenegro est un petit pays de 13 000 km2 et de 620 000 habitants (serbes, bosniaques, monténégrins, albanais) adossé à l’Adriatique sur 300 km, entre Croatie et Albanie. Le Montenegro s’est séparé de la Serbie en 2006. Le dossier d’adhésion à l’UE est ouvert, l’euro est la monnaie officielle ( en fait, alignement avec l’Allemagne, le deutsch mark était la monnaie du Monténégro, l’euro a pris automatiquement le relais). Dali nous dit que les Monténégrins se satisfont du statut actuel qui en fait une destination touristique originale, et craignent que l’adhésion future banalise leurs atouts.
De nombreux cyprès florentins donnent au pays un petit air de Toscane.
Après la frontière, une pause à la station service révèle les goûts des uns et des autres, entre glaces diverses et bière locale.
La route vers  Kolasin longe l’Adriatique avec vue sur la baie de Kotor, par Nikdic et le lac Slano Jez, puis par la capitale Podgorica, tout cela en 5h. Paysages de calcaires fracturés avec végétation de garrigue puis hêtraie de montagne en arrivant à Kolasin.
Dali meuble le trajet en nous parlant de son pays, de l’histoire, de la nostalgie de Tito, de l’économie, des confessions (orthodoxe majoritaire), de la vie …
Arrivée à l’hôtel Bianca à 20h15. Nous sommes accueillis par Blajo qui prend le relais de Dali. Repas copieux en self service.
L’hôtel 4* est situé au centre ville de Kolasin. 
Réunion de checking à 22h00 pour préparer notre semaine avec Blajo et 2 guides, Igor et Nikola.
Fin d’une première journée plutôt fatigante avec 10h de bus et 3h d’avion. »
Michel
Photos de Michel

jeudi 12 juin 2025

2025-06-12 Montclar

19 participants à cette sympathique rando à Montclar.
Rando agréable par des sentiers ombragés. A midi, quelques uns ce sont retrouvés pour le pique-nique traditionnel.
Merci à Yves de nous avoir guidés.
Roger

Photos de Roger

lundi 9 juin 2025

2025-06-09 Pics de l'Ourtizet et Bentaillole

9 JUIN 2025 –
Randonnée montagne : Pic Ourtiset-Pic de Bentaillole


Nous sommes 7 au départ de Campagna de Sault pour cette randonnée sous le soleil radieux de cette
belle journée d’été.
Nous démarrons fort par un dénivelé de 500m, dès la sortie du village. Au sortir de la forêt de hêtres,
nous cherchons la borne rouge. Le sentier à peine marqué dans la prairie nous amené devant une
borne verte. La couleur a changé mais c’est bien elle. Elle mérite bien une pause.
Maintenant nous sommes à découvert. Devant nous, prairies et pyrénées s’offrent à notre regard.
Des traces de larges pattes dans un espace nu nous font penser à l’ours, présent dans l’Ariège. Que
faire en sa présence ? Roger suggère un pot de miel dans notre sac à dos. Cela calmera la faim du
plantigrade. Nous poursuivons la montée vers le refuge de l’Ourtiset en suivant une cloture. Cette
fois, nous n’apercevrons des vaches que de très loin, en fond de vallon. Des tables de pique-nique
devant le refuge nous invitent à une petite pause. Un digicode ferme l’accès à l’espace intérieur. Des
consignes sont affichées sur la porte. Quelques essais de code nous montrent que nous ne sommes
que de mauvais cambrioleurs.
Nous prenons la piste jusqu’au sentier vers l’Ourtiset. Au loin, la brume de chaleur s’est levée voilant
peu à peu les sommets dans le lointain. Un couple de jeunes randonneurs nous dépasse. Nous ne les
reverrons plus. L’Ourtiset est à notre droite, le Bentaillole à gauche. La montée au milieu des fleurs
de la prairie nons fait oublier sa rudesse. Nous remarquons en particulier, les asters bleus. Nous
terminons l’ascension entre les blocs de pierres. Au sommet, deux tables d’orientation nous
permettent de nous repérer. D’un côté, le Roc Blanc, avec ses névés et autres sommets des
Pyrénées, de l’autre les villages du plateau de Sault et les gorges du Rébenty. C’est dans ce beau
cadre que nous déjeunons. Pas de sieste, il reste encore à faire. La descente s’effectue par l’autre
versant jusqu’à un col plus bas. Marcher dans le pas des vaches sur la courbe de niveau n’est pas
facile. Nous longeons une bassine avant de retrouver la piste.
Pas de sentier pour le Bentaillole. Chacun trace sa route dans la prairie, en ligne droite pour les uns,
en lacets pour les autres. L’effort sous la chaleur se fait sentir. Mais quel bonheur d’arriver au
sommet : 1965m ! L’Ourtiset en face nous semble bien petit. Après une longue pause : ravitaillement,
description des sommets…, nous descendons bien plus vite. Arrêt devant des abreuvoirs. L’eau du
ruisseau coule à faible débit. Personne n’en a besoin pour remplir sa gourde. Nous repartons dans la
prairie. Nous longeons une belle forêt de vieux hêtres noueux avant de retrouver une piste. Un
panneau « boucle de Campagna de Sault » nous indique le chemin à prendre. Nous ratons la
bifurcation : les hautes herbes masquent le sentier. Le GPS de Roger nous guide vers la forêt et
« l’autoroute d’Yves ». Cheminer en sous bois est bien agréable. Nous suivons le ruisseau, prenons
une dernière pause sur une table de pique-nique avant le village.
Le soleil baigne les maisons à l’adret. Beaucoup sont restaurées en pierres apparentes sous une
toiture d’ardoise ou de lauze. Campagna de Sault a fière allure et mérite qu’on s’y arrête. Par les rues
en pente, nous comptons 14 chats sur une placette, faisant la sieste, étirés de tout leur long. 17h15,
nous voilà aux voitures. Quelle belle rando ! La saison commence. Yves et Roger nous en réservent
d’autres le dimanche ou le samedi, selon la météo. Nous sommes tous partants pour de belles
ascensions.
Marie-Hélène

 Photos de Roger
et de Anne

jeudi 5 juin 2025

25-06-05 Cals (Lacombe)

Première rando de juin et c’est donc l’été. La rando c’est le matin et nous pique-niquons ensemble après.
Nous voici donc à trente deux pour une belle rando menée par Béa. Et après la photo de famille nous voici partis dans d’abord dans le hameau de Cals, puis très vite dans la forêt domaniale de La Loubatière. 
C’est une bien belle forêt. De grands hêtres majestueux nous surplombent de très haut. La lumière du soleil filtre à travers le feuillage donnant un effet féerique. Le sol est un peu humide, mais cela ne dérange pas. Il nous rafraîchit même.
Et comme c’est toujours printemps, il y a toujours des fleurs, plus jolies les unes que les autres. Aujourd’hui ce sont les ancolies qui nous émerveillent (excusez-moi quelques amis randonneurs à qui j’ai dit que c’étaient des aconites – c’est une petite erreur de ma part !). 
Ces ancolies il y en a tout le long des chemins. Ce sont des fleurs délicates, bleues, en haut d’une tige mais tournées élégamment vers les sol. En haut de leur têtes il y a des petites tubes en crochet, une par pétale. C’est fin, c’est joli, c’est l’été.
Nous avons randonné ainsi dans cette belle forêt pendant trois heures. Les hêtres, les ancolies et toutes les autres merveilles de la nature et de la façon dont des hommes s’occupent de la narure pour la rendre encore plus belle.
De retour aux voitures, certains sont partis, d’autres sont restés pique-niquer (vingt trois je pense). Sous les hêtres de nouveau, c’était splendide.
Merci Béa pour cette belle rando qui fait débuter l’été si bien.
John

Photos de John

dimanche 1 juin 2025

25-06-01 de Montagnès

L’objectif de la journée était de réduire la distance et donc le dénivelé du circuit initialement proposé.

Sur le chemin « Puech d’En Blanc » nous empruntons un sentier qui devrait nous permettre d’obtenir l’objectif premier.

Mais au bout de celui-ci, se trouve un panneau indiquant :

Vous êtes ici.   »Heureux de l’apprendre ». Ici, oui mais où ?

Sur ce même panneau, plusieurs flèches numérotées proposent une multitude de directions sans préciser où elles mènent.

On ne sait donc pas où nous sommes et où nous allons, ça commence bien.

La randonnée se transforme en reconnaissance et vient la complexité entre la topographie papier, qui n’est pas forcément un bon plan, et le format numérique du GPS qui comme son nom l’indique (Gens Perdus sur les Sentiers), nous proposent différents choix.

Il faut savoir qu’il y a d’autre piste crées par les sylviculteurs non apparents sur les plans.

Ce qui nous rend la tache encore plus difficile.

Après quelques hésitations et échanges plus ou moins fructueux, le cheminement descend, descend et descend encore. Et plus on descend, plus la lointaine ascension sera longue.

Cela se confirme en plus des obstacles jonchant les passages, branches et tronc d’arbres que nous franchissons avec plus ou moins d’aisance.

Arrive la pause piquenique à Prat Nouvel sans l’option sieste perturbée par la présence incessante d’insectes bruyants et énervants.

Enfin sur le retour avec ce dernier choix de parcours afin de ne pas trop réduire la distance voulue acceptée par tous puisque non considéré comme une variante.

Le petit verre de l’amitié comme il se doit non loin du lac dans un cadre sympathique, on se serait cru en vacances. Je me serai bien fait une petite trempette.

Merci Yves de cette belle journée que j’ai partiellement romancée.

Christophe

Photos de Christophe

samedi 31 mai 2025

2025-05-31 - AG du SEL aux Cabanes dans les bois

Septante cinq personnes au moins étaient présentes pour l’Assemblée Générale du SEL 2024. (Allez, je traduis pour vous soixante quinze). Et pourquoi 2024 ? Eh bien parce qu’elle fermait l’année 2024 pour ouvrir celle de 2025.
Nous nous étions réunis de nouveau aux Cabanes dans les Bois à Villalier. Après le petit déjeuner sympathiques (café, petites viennoiseries et autres petites gâteries) nous nous sommes assis pour la partie formelle de la journée. L’Assemblée Générale s‘est bien passée et le compte rendu peut se trouver sur le Blog (voir plus bas). Puis le nouveau conseil d’administration s’est réunie pour élire le bureau en son sein. C’était tous des moments émotionnelles. Le président que nous avons tous connus au SEL depuis 25 ans, Jacques, tire sa révérence comme président, quoiqu’il reste membre du Conseil d’Administration et bien sûr randonneur ! Le nouveau président, ou plutôt la nouvelle présidente est Claudine Pailhès, élue à l’unanimité. Il y a aussi un remplacement de Trésorier. Jean-Jacques tire sa révérence et se fait remplacer par Claudine Balmigère. Félicitations aux deux nouvelles élues.
Puis encore des moments d’émotion. Jacques a parlé de ses années comme adhérent du SEL et puis de son quart de siècle comme président. Le président de la CDRP11, Régis Jaube, est venu saluer Jacques pour ses années de présidence et de tout le travail qu’il a fait comme interface avec le Fédération. Il a ensuite remis la médaille de la fédération à Jacques. 
Ensuite Ginette et Josy ont remis des cadeaux de remerciement à Jacques et Jean-Jacques. Encore de l’émotion.
Un des cadeaux était un album de souvenir de la vie de Jacques à la présidence. Alors pour que tous puissent voir ces photos il y avait une projection de toutes ces belles images avec beaucoup de Ohs et de Ahs lorsque on reconnaissait un ancien ou tel moment ou telle randonnée ou tel voyage. le lien vers cet album se trouve plus bas.
Et puis ce fut le moment de l’apéro grignotage. Un moment très festif bien sûr. La blanquette a coulé, les petits sandwiches, olives et tranches de saucissons ont été dévoré avec plaisir. 
La montre a couru vite et il fut vite temps de se mettre à table. Elles étaient dressés à l’extérieur, mais sous les arbres pourque nous ayons tous de l’ombre, car il a fait chaud ce jour-là ;Nous avons dégusté avec plaisir les uns un souris d’agneau, les autres du poisson et d’autres encore un plat végétarien, suivi d’un peu de fromage et terminé par une glace alaska. Je crois que tous étaient contents de leur plat. Moi je l’étais.
Et puis, comme toutes les bonnes choses doivent arriver à terme, nous nous sommes quittés avec des promesses de se retrouver très bientôt sur les sentiers – ou au plus tard à l’AG 2025 en 2026 !
John

Photos de John
Photos de Jeff
Album souvenir pour Jacques ici
Compte rendu de l'AG 2024 ici 

jeudi 29 mai 2025

25-05-29 Cuxac Cabardes

Il a fait beau cet après-midi, un beau soleil pour cette très belle rando dans les forêts de Cuxac et de Caudebronde. Nous étions à trente sept et c’est Gérard et Marie-Claire qui nous ont menés. Nous sommes partis du parking de co-voiturage au nord de Cuxac et nous avons commencé à grimper tout de suite par un petit chemin entre les arbres. Beaucoup de fleurs autour de nous y compris des énormes talus de genêts jaunes. Un petit tour à gauche et nous redescendons vers la route de Mazamet que nous traversons pour descendre vers Caudebronde, d’abords sur la route et ensuite sur un petit sentier assez raide. C’est un joli village Caudebronde et nous l’avons traversé de part en part pour remonter de l’autre côté par une route et ensuite par un chemin qui grimpait, qui grimpait et qui grimpait encore. Par moments il nous a induit en erreur pour nous faire penser que nous étions au sommet, mais ce n’était pas le cas. Une petite descente et il remontait de nouveau.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin et arrivés à un carrefour dans les bois nous sommes repartis à la descente. Depuis Caudebronde nous sommes dans les bois et cela continue comme cela pendant cette descente, sauf à un endroit ou il y a un très beau point de vue sur la vallée de l’Aude et des Pyrénées en face .Il y avait nos favoris en face, le Canigou avec le Bugarach devant lui, le Madres, les jumeaux de St Barthélémy et Soulairac tous magnifiques dans ce cet air clair et avec une petite robe de neige au sommet.
Et finalement après une dernière montée nous revoici aux voitures, très contents de notre après-midi
Merci Gérard, merci Marie-Claire pour cette belle rando.
John 

Photos de John

dimanche 25 mai 2025

2025-05-25 Termes

Treize au co-voiturage de Trèbes, quatorze au départ à Termes pour une très belle rando. Le soleil était de la partie, quoiqu’il n’était pas encore arrivé au parking un peu encaissé. Peu importe il était très vite avec nous. Mais il n’a pas fait trop chaud – la plupart du temps nous étions dans les sous bois, ce qui a permis au soleil de nous égayer par des effets de lumière à travers les feuillages. D’abord nous avons traverse le bas du village, puis nous sommes montés doucement avec de jolies vues du château de Termes à main droite. Très vite, après un petit col, le chemin s’est mis à descendre -assez étonnant, on ne s’y attendait pas. Mais après une descente, un peu de route, la traverse d’un petit ruisseau à gué et ce petit chemin s’est mis à monter, grimper, se hisser, s’élever. Quelques montées faciles, quelques unes plus dures, et quelques rampaillous - eh, nous sommes dans l’Aude quand même. 
Après deux kilomètres, un petit escapade à droite et en bas pour voir une jolie petite cascade sur le Sou. Pas trop d’eau mais on mouvait imaginer ce que ce serait en cru. 
Et puis comme j’ai dit cela a commence à monter sérieusement. 
Le temps, pendant cette remontée de vous raconteur les fleurs que j’ai pu identifier! Des pâquerettes, des véroniques, des glaïeuls, des lins (bleus), des chèvrefeuilles, du genêt, des orchidées (ou orchis) de trois sortes : pyramidales, Sérapis et Céphalanthère rouge, des cistes (de Montpellier et petites blanches) – et j’en passe, il y en avait tellement toutes plus belles les unes que les autres. Décidément il faut se promener ans l’Aude au moi de mai après une petite période pluvieuse quand le soleil sort finalement !
Après la grimpette, un point de vue : le belvédère de la Frau. Et quel beau point de vue; le château de Termes plus bas que nous maintenant, les collines et les petites vallées, dont celle de la cascade. Décidément nous sommes gâtés aujourd’hui ? 
Et puis, oh joie, le chemin s’est mis à descendre – et a fait ainsi presque toute le temps jusqu’au village que nous avons approché d’en haut. Nous avons pu ainsi descendre par petite ruelles et quelques escalier jusqu’au restaurant, appellé avec beaucoup d’aptitude, l’Auberge de Termes. On nous attendait, les deux tables étaient dressés en terrasse, sous une voilure et au dessus du Sou. Quel plaisir ! Assez vite deux carafes de vin blanc sont arrivés et deux pressions pour Patrick et moi. 
Nous les avions bien mérités !
Et puis, après un petit repos, le repas. Tartare de saumon, Crumble filet de loup de mer, tarte tatin abricots au romarin. Très bon !
Après le café, onze vaillants randonneurs sont repartis pour la rando de l’après-midi. Christine, Jacques et moi nous avons décidé de les quitter pour rentrer faire une sieste (pour ma part).
Merci Christophe pour cette très belle rando et la magnifique idée de prendre le repas à l’Auberge ! 

Photos de John, de Christophe et de Patrick

Bien agréable journée avec une météo parfaitement adaptée. La boucle nommée « La petite vadrouille » parcourue en mode « Grande Vadrouille », nous a menés à la cascade de l’Adoux dans la magnifique gorge du Terminet après une petite mise en chauffe de par la première petite ascension d’accès au château.

Pause au belvédère de la Fau surplombant la gorge et la cascade précédemment citées. Si vous zoomer sur la photo, vous apercevez l’étroite route qui conduit au village et le premier tunnel juste à l’aplomb de la gorge. Magnifique, n’est il pas ?

Continuons par le plateau donnant de très jolies vues sur le château du fait qu’ils soient au même niveau. Sans précipitation mais avec grosse motivation, arrivons au restaurant après la traversée du village en zig-zag de par ses petites ruelles fleuries et colorées.

Grande pause bien méritée, levages de coudes et de verres à notre santé et retrouvaille de notre bien sympathique ami Patrick très heureux de se retrouver parmi nous.

Nous avons été sages, bien mangé et pas trop bu. Nous voilà repartis pour la boucle « Le roc Nitable » mais toujours en mode grande vadrouille.

Par le GR36 remontons le Sou cours d’eau de bien faible débit et dont les rigoles d’irrigation sont totalement asséchées. « Misère ».

Encore un belvédère après contournement de roc Fenne Prenz, donnant vues sur les gorges de Caune Pont puis  retour par la forêt domaniale du Termenès après le passage sous le roc Nitable.

Merci à vous, mes 13 accompagnants, aux plaisirs de vous retrouver.

Juste un bémol, je n’ai pas anticipé totalement la visite commentée du château qui finalement n’a pas eu lieu.

Sachez que la route de Pradelles en Val  qui était en travaux jusqu’alors est maintenant ouverte.

Christophe


dimanche 18 mai 2025

2025-05-18 Bézu.

Nous voilà dix par une très belle journée, sous un ciel bleu, seulement strié de quelques longs nuages blancs tout minces. Après quelques problèmes de parking (des propriétaires pas très arrangeants) Christine nous sauve par sa connaissance des lieux et par là même évite à nos pieds deux km d’asphalte.
Nous montons régulièrement à travers une forêt de chêne et de pins. Il y a encore beaucoup de fleurs. Les boutons d’or, les fleurs bleu pâle du lin, les fleurs blanches des cistes à feuilles de sauge viennent éclairer les fougères qui bordent le sentier.
Nous sommes un moment en vue du château du Bézu, silhouette dentelée se détachant haut sur le ciel. Puis nous le perdons. Nous avançons dans la vallée. Versants très boisés et au-dessous, des prés en pente, quadrillés par des haies. De temps en temps, des vaches couchées dans l’herbe verte. Des chevaux et même un mignon poulain tout neuf. Un très beau et très serein paysage.
Une halte au cimetière du Bézu, en pleine nature. De très vieilles tombes, avec des inscriptions du XIXe siècle très effacées, émergent des herbes folles ; des fleurs d’ail rose vif et des glaïeuls sauvages mettent de belles touches de couleur. Nous nous dirigeons vers le château, longtemps sans le voir, il apparaît un moment, beaucoup plus proche, puis il disparaît à nouveau. Nous entamons la montée, la pente est raide et le chemin caillouteux. Une halte dans ce qui fut la chapelle, on reconnaît le plan et il reste une pierre d’autel érodée par le temps. Nous continuons et l’accès est de plus en plus difficile, nous longeons des vestiges de murailles aux gros blocs bien taillés. Enfin, nous voici là-haut. Accueillis par deux vautours planant majestueusement. Pour s’apercevoir que ce qui d’en bas nous apparaissait comme des pans de murailles était en fait des rochers. Là- haut, on voit moins de murailles humaines que dans la montée. 
  Le lieu d’Albedun  (nom qui, linguistiquement, a évolué en « Bézu ») a été occupé à l’époque wisigothe (VIe-VIIe s.) puis il a appartenu au comté carolingien du Razès, dépendant d’abord du comté de Cerdagne puis du comté de Carcassonne. Le château a une histoire semblable à celle de la plupart des châteaux médiévaux de notre région. Construit au début du Moyen Âge, le grand château qui commandait le sud Razès était aux mains de Bernard Sesmon d’Albedun au moment de la croisade contre les Albigeois. Il fut pris par Montfort en 1210 puis Sesmon fit sa soumission et le récupéra. À plusieurs reprises, des dignitaires cathares ont été accueillis en ses murs. Comme la plus grande partie du Razès, il fut confisqué en 1231 et donné à Pierre de Voisins, un lieutenant de Simon de Montfort, qui sera aussi seigneur de Rennes-le-Château. Devenu faidit (seigneur sans terre), Sesmon se rendit plusieurs fois à Montségur et continua la guerre de harcèlement contre les Français. Au XVIe siècle, le château était déjà ruiné.
C’est sans doute la proximité du lieu avec Rennes-le-Château qui a fait entrer le château du Bézu dans l’orbite des « mystères » devenus la caractéristique du pays : le seigneur aurait été anormalement riche et il aurait été protégé pendant la croisade, le château aurait appartenu aux Templiers, les Templiers du lieu auraient été mystérieusement protégés alors que tous les autres Templiers de la chrétienté étaient exterminés, d’où forcément trésor et forces occultes, etc… De là une légende : dans la nuit du 13 octobre (les Templiers de France ont été arrêtés le 13 octobre 1307), une cloche sonne dans le puits d’une métairie proche, alors des fantômes sortent du cimetière et en file indienne se dirigent vers le château. Et il paraît qu’il y a des visiteurs particuliers au Bézu le 13 octobre…
Le château du Bézu occupait une position extraordinaire, de cela nous ne doutons pas. De là haut, la vue est fantastique, nous embrassons les reliefs du Razès, les pentes boisées, les prés pentus, dominés par une serre rocheuse éclairée par le soleil, le village perché de Rennes-le-Château, d’autres villages au loin, des fermes isolées au creux d‘îlots de végétation, au loin, le massif du Saint-Barthélémy avec quelques morceaux enneigés et, dans une fenêtre qui s’ouvre entre deux montagnes, la silhouette reconnaissable entre toutes du château de Peyrepertuse. On se croirait au-dessus d’une carte géographique. Nous nous installons pour le pique-nique sur ce qui en est fait le toit d’une citerne. Des coussins d’œillets roses et aussi de silènes tout aussi roses illuminent les pierres, il y a des tas d’insectes -dont un très joli entièrement vert pomme- et plein de papillons. Le ciel est bleu, le soleil chauffe fort et Nicole nous déclare qu’elle n’a jamais eu de salle à manger aussi belle. Le banquet est suivi d’une sieste qui se prolonge.
Tout de même, il faut redescendre ; curieusement, la descente est aussi raide que l’a été la montée… nous rejoignons le fond de la vallée, toujours beaucoup de fleurs, plusieurs variétés d’orchidées, des ficaires, des stellaires, des aphyllanthes, des cistes blancs, des véroniques, une foison de jaune, de rose, de bleu… Une petite escale dans le village du Bézu avec ses maisons fleuries, son très bel et très ancien escalier tournant, son église. La dernière partie est une large piste dans une forêt de grands pins qui dressent leurs troncs droits et bien serrés vers le ciel. Et cette forêt est habitée … par des ânes. Il y en a qui prennent le soleil allongés sur la piste, d’autres surgissent au-dessus des fougères à notre passage - l’image est inattendue mais très jolie-, puis s’enfoncent en contre-bas dans les sous-bois, nous en caressons et ils nous suivent un moment.
Et puis nous retrouvons les voitures avant de prendre le pot de l’amitié dans un café de Couiza.
Merci à Jeff qui a programmé la rando mais n’a pas pu être des nôtres, merci à Christine et à Roger qui nous ont menés sur les chemins à la rencontre de l’histoire et des légendes en cette très belle journée de mai.

Claudine P.
 
Photos de Roger

samedi 17 mai 2025

2025-05-17 Pic Fourcat

Ce samedi 17 mai, c'est de Prades en Ariège que nous démarrons notre rando qui nous mènera au Pic Fourcat à 1929 m.
Le sentier s'élève dès le départ dans une belle forêt jusqu'au Col de la Gardie où nous faisons une première pause. De là, nous suivons une piste en descente dans le vallon de l'Estagnole et, après un bon rampallou et une brève escalade au rocher de Mounégou, nous mettons le cap  en direction de la crête qui nous offre une vue panoramique sur le Pic de Soulayrac et sur l'immense carrière de talc de Trimouns - Luzenac. Nous poursuivons ensuite jusqu'au Sarrat de la Coumette, où nous décidons de faire la pause repas et profiter du panorama sur les sommets environnants encore bien enneigés.
Bref, il faut reprendre notre chemin en direction du Pic Fourcat qui est l'occasion de faire un tour d'horizon à 360°. De là, nous continuons vers le rocher de Scaramus et entreprenons la descente vers le col du Fajou en direction de la cabane des bergers. A partir d'ici, nous pénétrons dans la  forêt de Montaut qui nous ramène à Prades et aux voitures.
A retenir : Une belle journée ensoleillée, panorama immense, et une flore exceptionnelle.
Roger.
Photos de Roger

jeudi 15 mai 2025

2025-05-15 Conques

J’avais à coeur de vous emmener dans ce joli coin de garrigue un peu méconnu ; vous étiez 27 au rendez- vous sous un soleil aléatoire. Mais pas de pluie, tant mieux !
C’est un sentier fleuri et odorant, les premiers genets voisinent avec les cystes, immortelles, coquelicots, lin, chevrefeuille, aphyllanthes,  et bien d’autres.
Moins bucolique voilà que se dessinent les ondoiements des champs de photovoltaÏque qui dévorent notre belle garrigue.
Un long cheminement nous mène à un point haut balayé par le vent où l’on domine la vallée et les villages environnants Salleles, Marmorieres , Salsigne et Villaniere  ; On peut y voir le désolant et médiatique site de la combe du saut.
On rattrape plus bas une jolie sente qui serpente au milieu des dernières asperges gigantesques et puis, il faut bien remonter un peu pour retrouver notre circuit dans ce dédale de chemins. La descente s’engage jusqu’à rejoindre notre point de départ.
J’aimerai vous faire partager ce refrain qui me trotte dans la tête, extrait d’une chanson d’Yvette notre chanteuse conquoise pour résumer cette balade
« J’ai dans les veines la garrigue, qui monte en moi comme un soleil
 Le thym y fleurte avec le cyste, le fenouil avec l’asphodèle
 Jardin  d’éden de la cigale…… »
La balade fut belle et la compagnie agréable. A la prochaine.
Andrée

Merci à Andrée, Marie Andrée et GenevieveM pour cette belle balade
Et bienvenu à Jean qui nous rejoint pour un petit essai, que nous espérons qu'il changera en des randos régulières avec nous

Photos de John

dimanche 11 mai 2025

jeudi 8 mai 2025

2025-05-08 Palaja

Un petit covoiturage jusqu'à chez Gerald et nous partons à 26 ou 28 (selon le comptage) pour une jolie rando dans les collines boisées sur Palaja et Montirat. Gerald nous avait promis quelques petites côtes courtes et ce qu'il promet il livre.  Cinq rampaillous en tout. Mais il a fait beau, la compagnie etait sympathique et les fleurs foisonnaient et les  vues sur la vallée de l'Aude et la Montagne Noire en face magnifiques. C'est incroyable nous sommes à deux pas de Carcassonne et nous sommes dans les bois et les champs.
Et les fleurs? Ah les fleurs. Des orchidées bien sûr. Pyramides, abeilles et serapias. Géraniums (les grandes des champs et les petites herbes à Robert) des cistes de nouveau de plusieurs sortes, grandes rouges, grandes blanches et petites blanches, Euphorbe, Lin bleu, Aphyllante, Bouton d'or, Églantine, Coquelicot, Glaïeul, Pâquerettes, Véronique et encore et encore.
Donc Gerald à lavant et Ginette en serre file et la troupe au milieu, nous avons parcouru les bois les pinedes et les champs avant de nous retrouver dans le jardin de Gerald pour un verre de Blanquette italienne, Leffe ou autres et quelques petites choses a grignoter. Gerald et Ginette nous ont gâtés. On reviendra !
Merci Gerald, merci Ginette pour la belle rando et le joli après rando
John
Photos de John

2025-05-08 Cabrespine - Pic de Nore

Ce jeudi 8 mai, pour profiter d'une bonne météo, et dans le but d'une mise en jambes de préparation à la saison "montagne", Yves nous à proposé une sortie au départ de Cabrespine, direction le Pic de Nore.
Faute de volontaires, c'est donc à deux que nous prenons le départ de cette superbe rando qui nous a réservé de jolies vues tout au long du parcours. Un parcours parsemé de fleurs printanières.
Merci Yves, et à la prochaine.
R. C.
Photos de Roger

jeudi 1 mai 2025

2025-05-01 Routier

Ce jeudi 1 mai nous avons été rejoints par des membres de l’association Arc en Ciel de Routier pour une jolie balade menée par Jeff. Nous sommes une trentaine pour cette balade, dont une petite moitié du SEL ;
Introductions faites, une ou deux photos prises et nous voici partis du centre de Routier pour traverser ce petit village sympathique et nous aventurer dans la campagne autour. Une jolie campagne paisible, essentiellement agricole et même vinicole. C’est très plat ce qui permet d’avoir, de temps en temps, de longues échappées vers les montagnes au lointain. Beaucoup de fleurs aussi – nous somme quand même au printemps quand il y en a le plus. Qu’ai-je vu de plus remarquable ? Genet, églantier, pisse en lit, coquelicot, orchidées de plusieurs sortes, chardons, pâquerettes, boutons d’or, et beaucoup d’autres.
Au trois quarts de la rando, quand nous traversions un petit bois, nous avons fait un écart vert la droite ou, dans une petite clairière, l’Arc en Ciel nous avait préparé une petite collation pour nous rafraîchir. Que c’était sympathique.
Mais trop tôt il fallait continuer pour terminer cette jolie rando. Merci Jef pour nous avoior su bien guidés et merci à l’Arc en Ciel pour son accueil etsa compagnie et la collation.
John

Photos de John
Photos de Jeff

dimanche 27 avril 2025

2025-04-27 Minerve

Aujourd’hui, cap à l’est, vers la cité de Minerve.
Les prévisions météo se sont montrées contradictoires jusqu’au matin, pluie ou pas pluie ? Nous sommes quand même 23 à faire confiance et nous avons eu bien raison. Pas une goutte de toute la journée et même un beau soleil dans l’après-midi. 
Il a bien plu tout de même en ce printemps et nous avons eu l’occasion, tout au long de la journée de nous extasier devant des rivières bien remplies et bien courantes en des lieux que nous avions pris l’habitude de voir à sec. Cela nous a causé quelques problèmes et quelques détours mais quel bonheur !
Nous partons de Lacaunette sous la conduite de Richard. Un premier gué infranchissable pour atteindre le village et nous faisons le détour par le pont de la route. Puis un beau cheminement nous conduit à Minerve. Nous commençons par une passerelle lancée au-dessus d’un canyon d’où nous surplombons de grands rochers aux formes tourmentées et des gours et marmites remplis d’une eau transparente ; il y a même une maison ! (à vrai dire, un mur, percé d’une fenêtre, qui barre une anfractuosité de rocher). Après quoi, c’est la garrigue en fleurs, le printemps dans toute sa vigueur, dans toutes ses couleurs et toutes ses odeurs. Les cistes s’étalent à perte de vue, c’est une mer rose et mauve, les asphodèles sont malheureusement en grande partie fanés, les touffes de thym forment presque des buissons tellement elles prospèrent et les oiseaux chantent. C’est le printemps et, en plus, il a plu, donc tout croît à grande vitesse. Tout est neuf autour de nous, nous contemplons le spectacle rare des chênes verts et des chênes kermès en fleurs (je ne sais pas s’il faut dire fleurs, ce sont des espèces de chatons qui pendent en grappes au bout des branches), nous pouvons mesurer sur les chênes, sur les genévriers, sur les pistachiers lentisques la pousse de l’année, vert tendre contrastant avec le vert foncé de l’année dernière, les couleurs des fleurs sont éclatantes, même les fleurs de thym sont claires, pas encore foncées par le soleil et le vent. La végétation change un peu lorsqu’on descend, valériane rouge sombre, étoiles des salsifis, cascades de coronilles dorées, coquelicots vermillon, euphorbes aux auréoles vertes et brunes, anthyllides à fleurs rouges (c’est une sorte de trèfle, des piquants rouges sortant d’une boule blanche dans une corolle verte, très joli), molène blanche (en fait jaune), aphyllanthes bleues...
Et voici une belle vue, inhabituelle, sur le village de Minerve, qui mêle falaises et murailles anciennes et puis sa tour ruinée apparaît encadrée dans une arche du pont, de quoi mettre les photographes en activité. Nous devrions traverser ici la Cesse au lit généralement sec. Mais aujourd’hui, elle coule, et même très fort. Nous empruntons donc une autre voie, en corniche, pour arriver au village, mais nous ne pouvons éviter deux petits trajets sur des pierres branlantes au milieu du courant. Impossible encore de passer dans les spectaculaires passages souterrains de la rivière (on dit « ponts naturels » mais pourquoi ponts ? Ce sont des grottes-tunnel), ils sont inondés.
Le site de Minerve est extraordinaire. Son nom lui-même évoque les cultes antiques, mais l’occupation est encore plus ancienne avec, à proximité, des grottes préhistoriques et des oppida protohistoriques. Au Moyen-Âge, il y avait un seigneur vassal des vicomtes Trencavel.  Minerve est un des sites-phares de la Croisade contre les Albigeois. Dans l’été 1210, Simon de Montfort et l’armée croisée vinrent mettre le siège. Le site semblait imprenable, protégé par les ravins qui l’entourent. Mais les croisés usèrent de machines de guerre, des catapultes qu’ils placèrent aux quatre coins des hauteurs qui l’entourent, d’où ils bombardèrent sans trêve les remparts et les maisons. Et on était en juillet, il faisait très chaud  - on imagine bien- et les croisés avaient coupé l’accès au seul puits. La capitulation était inévitable. Il y avait de nombreux hérétiques dans le village, on laissa la vie sauve aux habitants et même aux religieux hérétiques qui abjureraient. Mais ceux-ci préférèrent la mort au reniement et ils furent 140 hommes et femmes à périr sur le premier bûcher du Languedoc.
On dit que, comme le village lui-même n’était bâti que sur des rochers, les habitants ne pouvaient enterrer ceux qui avaient été tués par les tirs de pierres ; alors, ils jetaient leurs corps dans les ravins, ce qui est sans doute à l’origine de la légende qui dit que ce sont les hérétiques qui se sont jetés d’eux-mêmes avant d’être brûlés.
Nous montons donc dans le village, nous le traversons avant d’aborder une autre garrigue. Toujours des fleurs, une étendue d’ail rose tendre, des marguerites jaune d’or et des coquelicots qui dévalent un talus en un tapis sang et or. Et des asphodèles par milliers. Est-ce l’altitude ? Ici, ils sont bien en fleurs, ils se mêlent aux cistes et à tous les  buissons méditerranéens. Depuis des  sentiers très étroits, presque refermés, nous avons des vues extraordinaires sur les gorges du Rian et sur l’eau qui coule, loin en bas. Un petit bout de route au milieu d’espaces brûlés il y a quelques années ; ici, seuls les asphodèles dressent leurs hampes blanches en un contraste saisissant avec les troncs noircis. On s’enfonce de nouveau dans les buissons de la garrigue avant de descendre par une longue piste cimentée dans les gorges du Rian. Au fond, petite halte près de la station de pompage pour boire un coup, il commence à faire chaud !. Puis nous longeons le ruisseau sur de grandes pierres plates avant de traverser sur un petit pont. Au-dessous de nous, l’eau, fauve à gauche, bien verte à droite (c’est le jeu du soleil et des mousses sur les pierres) dévale avec un fort courant. Nous sommes au fond des gorges, au-dessus de nous des falaises impressionnantes, des couches géologiques de toutes les couleurs, des grottes… Quand on est au fond des gorges, généralement, il faut remonter ! Ce que nous faisons par un étroit sentier entre chênes verts, genévriers et cistes, toujours, qui sèment leurs pétales roses sur le chemin, avant d’arriver - enfin !- sur une petite plate-forme ; selon les goûts on cherche l’ombre ou le soleil et c’est la halte pique-nique.
Après une heure de pause, nous voilà repartis sur un sentier bien caillouteux, nous longeons d’abord le pied des falaises, nous nous interrogeons sur les habitants des grottes –oiseaux ? chauves-souris ? Mammifères ? Avant de descendre, de descendre dans les rochers jusqu’au Rian, que nous retraversons sur un petit pont de pierre. Nous remontons par un sentier verdoyant, dans une de chênes ; il y a des grottes, là aussi, dont une habitée par un monstre préhistorique, mais oui ! Nous revoilà à Minerve. Le courant est toujours là, un  escalier bien raide et bien long nous attend pour atteindre la Malvesine, reconstitution d’une des catapultes qui envoya une pluie de rochers sur le village et sur ses murailles lors du siège de 1210.
C’est le retour par le chemin du matin, toujours en fleurs, et, joignant l’utile à l’agréable avant de repartir, une agréable visite-dégustation de la cave de Coupe-Rose.
Merci à Richard pour cette super rando où l’histoire habite des paysages grandioses.
Claudine P.

Photos de Roger

jeudi 24 avril 2025

2025-04-24 Monze - Rando + Auberge Espagnol

Malgré le temps maussade nous étions à vingt à nous balader sur la montagne d’Alaric sous la conduite de Christophe. Mais il n’a pas plu ! (Plu de pleuvoir, pas plu de plaire – dans ce sens-là il a bien plu !) Nous nous sommes rassemblés le matin car à midi il y aurait un repas en Auberge Espagnole. La raison ? Cela nous ferait plaisir. Et il est vrai que cela aussi, il a plu !
La montée classique au départ de Monze et une matinée dans la garrigue. Les fleurs sortent de plus en plus – c’est vraiment le printemps qui est arrivé nous offrir toutes ces beautés. Quelques point de vue sur les côtés, mais pas encore très lointains. Le chemin devient un sentier, le sentier devient rocailleux et il faut faire attention. Mais nous étions prévenus dans la description de la rando. Mais qui lit la description de la rando ? 
Et après un certain temps voilà que nous dévalons un petit talus pour arriver à l’ouverture sur la vallée de l’Aude qu’est le point de vue des bénitiers. Là c’est très joli – cela valait bien la petite désescalade. Dommage qu’il n’y ait pas un peu de soleil – juste un petit peu pour éclairer cette jolie scène. Mais non – peut-être n’avons-nous pas fait les sacrifices nécessaires à Ra, dieux égyptien du soleil, ou à Hélios son cousin grec, ou à Phébus à Rome ou plus près de nous à Bélénos. 
Ou peut-être tout simplement à Louis XIV le roi soleil lui-même.
Mais voilà, nous avons préféré laisser tout à la chance -car c’est finalement ce qu’il y a de mieux à faire !
Et nous revenons sur nos pas – d’abord une petite escalade puis un sentier rocailleux et puis un sentier et un chemin plus agréable sous les pieds. Les vues changent tout en restant les mêmes car nous les voyons d’un autre angle.
Arrivés au foyer de Monze il y a foule. Nous serons à quarante trois à table. Mais d’abord il y a les rencontres avec les non marcheurs, les poignées de main, quelques bises et de grandes discussions. Les tables sont mises, Jacques prépare une longue ligne de gobelets, quelques unes avec du Kir, quelques unes avec du Cinzano et quelques unes sans rien pour avoir le choix de trois flaveurs de Blanquette. 
Et tout le monde a apporté quelque chose. Il y avait une quantité impressionnante de bonnes choses à manger. Je ne vais pas les décrire – on me blâmera pour avoir oublié l’une ou l’autre. Pourtant j’ai essayé de goûter à tout. Quand on est dévoué ainsi, ce n’est pas toujours facile.
Et enfin la journée se termine et on se quitte. Quelques uns se dévouent pour plier et ranger tables et chaises, d’autres pour balayer et laver le sol. Avec autant de monde, cela se fait très vite
Merci à Christophe pour cette belle rando, merci à Jacques et à Ginette qui ont organisé cet événement, merci à tout le monde d’avoir contribué au repas, merci à ceux qui ont aidé à ranger et à nettoyer.
Et merci à notre ami Christian, maire de Monze, qui nous a permis d’utiliser le foyer de Monze.

Photos de John