Photos de Claude
Voici le Blog qui raconte la vie de tous les jours de notre club de randonnée.
Vous y trouverez les programmes et un petit compte rendu après l'effort. Vos commentaires sont les bienvenus après chaque entrée. Vous pouvez ajouter vos photos directement dans un album photo.
dimanche 10 août 2025
jeudi 7 août 2025
Moussoulens
En cette journée estivale, Nicole propose la randonnée de Moussoulens, elle nous y avait amenés en août 2022 mais certains ne connaissent pas et ils vont découvrir les richesses historiques et naturelles de ce site remarquable. Cette balade est moitié sous les arbres et moitié dans la garrigue.
Départ au Pont de la Rougeanne. Nous cheminons vers les falaises où Nicole nous apprend que Marie Lise Gardel, archéologue, a pratiqué des fouilles. Ce site, dit Le Baux est une immense voûte rocheuse au-dessus du cours d’eau, la Rougeanne, où habitaient jusqu’en 934 les villageois de Moussoulens. On peut le qualifier de « troglodytique » correspondant à l’ancien habitat. Nous pouvons encore voir les traces des maisons sur les parois.
Nous traversons un petit pont où passe le ruisseau de la Combe, qui va nous mener à l’Ancienne forêt de peupliers. Et c’est magique, nous arrivons dans une clairière où est niché l’arbre remarquable, le fameux Zelkova avec ses nombreux troncs ramifiés. L’histoire dit que la graine a été rapportée par un soldat de Napoléon après la campagne de Russie.
Nous continuons en sous-bois et à un moment, caché dans les arbres, nous descendons un petit chemin pour découvrir un petit coin de paradis avec des cascades et des lianes, on se croirait dans les îles.
Nous quittons la fraîcheur, pour atteindre le plateau à découvert où la garrigue est très sèche. Nous sentons la différence de température. Par temps clair, on a une belle vue sur les Pyrénées, mais il y a de la brume aujourd’hui. Ensuite, il ne faut pas louper le petit chemin qui indique le point de vue panoramique sur le village et ses falaises. Quelques-uns vont investir le banc pour faire une pause.
Ensuite, nous repartons sur un sentier caillouteux vers le parking.
Quatre randonneurs nous quittent et le reste du groupe se pose dans un coin ombragé au bord de la rivière. Arlette sort son quinquina de sa fabrication personnelle. Un peu de vin de Jacques. Melon de Nicole. Nous passons un agréable moment. Merci Nicole, c’est une balade sympa et jolie qu’on ne se lasse pas de refaire. Cathy
Photos de Claude et de Martine
dimanche 3 août 2025
Etang d'Artax
Nous sommes quatorze lève-tôt au départ du village de Gourbit dans l’Ariège. Yves et Roger nous proposent une boucle vers l’étang d’Artax en direction du Roc de Querquéou. Le départ est très
fréquenté aussi nous prenons la direction à l’envers.
C’est une Ascension en lacet continue dans la forêt et de temps en temps, il faut donner un coup de collier. Belle montée en sous-bois jusqu’au col du Pla puis au col de Latris. Puis nous redoublons d’effort pour gravir la pente extrêmement raide mais pas trop longue qui conduit au sommet. Nous faisons des petits arrêts de temps en temps pour admirer la vallée du Vicdessos.
Nous atteignons la ligne de crête pour atteindre le Roc de Querquéou qui frôle les 1900m, avec ses énormes blocs. Il offre un beau panorama sur les nombreux sommets de la Haute Ariège.
Yves propose à Roger de grimper au pic de Bassiebie (2114m), ils sont cinq écervelés à nous lâcher. Ils nous rejoindront à l’étang car c’est un aller-retour.
Le reste du groupe attend les quatre collègues qui montent à leur rythme. Nous décidons de faire la pause pique-nique pour recharger les batteries.
Requinqués, nous cheminons vers le Pla de Madame que l’on contourne en suivant le sentier. Une descente raide nous conduit à l’étang d’Artax situé dans le massif Trois Seigneurs. De là-haut, l’étang a une très jolie forme et c’est un environnement agréable très prisé. Nous apercevons nos cavaleurs sur les crêtes mais ils tardent. L’aller-retour semble un peu plus long que prévu. Nous décidons en prévenant par portable Roger de commencer la descente du retour sans les attendre.
Nous rejoignons rapidement le bois, c’est une descente un peu fastidieuse et longue jusqu’au parking. Arlette et Anne ont cavalé ensuite c’est Regis qui nous rejoint dans la pente.
Au parking, la voiture de Bea part à Fanjeaux car Sylvie doit reprendre son travail à 20h. Yves et Roger arrivent enfin nous repartons sans nous arrêter à Tarascon car il est déjà tard.
Yves est très satisfait : il a fait ses 1300m de dénivelé. Mais bravo aux marchoteurs qui ont fait quand même les 1000m de dénivelé. Merci à tous les deux pour cette belle et sportive découverte !
Photos de Roger et de Alain et de Anne
jeudi 31 juillet 2025
Lac de Saint Denis
Nous voilà 16 au bord du bassin de Saint-Denis, il fait frais, ça change de notre plaine… Mais le soleil brille, le lac est bleu foncé, l’eau à peine ridée entre les arbres qui l’entourent et s’y reflètent. C’est notre rando habituelle de l’été, mais c’est chaque fois un plaisir renouvelé.
Eh bien, cette fois, Jean-Pierre nous la fait faire à l’envers. Nous avions traversé le barrage en voiture pour nous garer de l’autre côté, nous le retraversons à pied et nous voilà cheminant dans la forêt, sous les grands arbres, au milieu des fougères, des ronces à mûres – elles commencent à mûrir, nous goûtons et… ce n’est pas encore tout à fait ça- , des tas de plantes grimpantes et buissonnantes, quelques fleurs –des centaurées-, mais plus beaucoup en ce milieu d’été.
Nous suivons l’Alzeau qui court au milieu de la forêt. Des passerelles au-dessus. Des troncs en travers du chemin, certains enjambent, d’autres passent dessous. De gros cèpes. Une petite montée et nous voilà à la prise d’Alzeau. Le monument à Riquet, des panneaux d’exposition présentant la genèse du Canal. Nous traversons l’Alzeau qui, ici, dévale avec force entre les rochers. Nous le suivons en remontant vers la Galaube, à travers la forêt, toujours, dans le bruit du torrent, puis le barrage et un nouveau lac dont Michel nous explique le système de surveillance. Nous redescendons et faisons une bonne halte à l’endroit où Pierre-Paul Riquet a fait creuser « la rigole d’essai » du canal des Deux-Mers. Michel nous explique savamment mais aussi très clairement ce que fut cette extraordinaire aventure du canal que l’on doit à Riquet mais aussi à Colbert et au roi Louis XIV et comment le fermier des gabelles du Languedoc devint un ingénieur visionnaire et mena à bien cette grandiose entreprise qui fonctionne toujours presque quatre siècles plus tard mais dont il ne put voir l’aboutissement puisqu’il mourut sept mois avant la mise en eau…
Nous redescendons à travers une magnifique hêtraie, toujours accompagnés par le bruit du torrent ; le soleil brille au-dessus et crée de magnifiques jeux de lumière entre les troncs qui s’élancent haut vers le ciel. Nous retrouvons la prise d’Alzeau dont nous comprenons mieux maintenant le pourquoi et le comment et nous nous engageons sur cette merveille toujours renouvelée qu’est la Rigole. Un long cheminement entre les grands arbres, beaucoup d’ombre mais de temps en temps une écharpe de soleil qui rappelle que, en dehors de notre toit de verdure, il fait chaud, l’eau cascade doucement, des insectes créent des ronds multipliés, soudain l’éclair d’argent d’un poisson qui cherche vite l’abri d’une roche, de petits « escaliers » créant des mini-chutes : l’alliance immuable de la forêt, du soleil et de l’eau.
Nous finissons par quitter la Rigole pour revenir dans les sentiers d’une forêt qui tantôt s’éclaircit, tantôt se referme, avant de retrouver les bords du bassin de Saint-Denis et les tables d’un pique-nique bienvenu.
Merci à Jean-Pierre d’avoir renouvelé cette belle rando dont tous se sont trouvés très heureux et à Michel d’avoir su faire saisir le lien entre l’histoire et le paysage.
Photos de Roger
jeudi 24 juillet 2025
2025-07-24 Sagne Grande
Nous revoici à douze à la grande Sagne. C’est en effet la troisième fois que le SEL y va – les deux autres étaient en 2022 et 2019. Et c’est toujours une chouette balade à faire quand il fait chaud sur la plaine, comme il a fait récemment. En effet nous sommes soit sous les arbres soit en tourbière.
Car l’étymologie de « sagne » nous apprend qu’il vient de seigne du XIIe siècle signifiant « marais ». Au XVIIe siècle, le mot devient sagne, une forme du gaulois sagna signifiant « terrain marécageux », utilisée dans la moitié sud de la France.
Ici dans l’Aude à la limite du Tarn c’est un lieu presque de lande – un grand champ où poussent les herbes dans un terrain marécageux. La Sagne agit comme une éponge. En hiver elle absorbe l’eau de pluie qu’elle rend en été quand il ne pleut plus. Lé département d’ailleurs essaie de la conserver et lui rendre une partie de ce qu’elle a perdu car trop exploité ou simplement traversé. Et donc nous respecterons scrupuleusement les chemins ! Comme de bien entendu.
Nous partons de la petite route et nous nous enfonçons dans le Bois de Gramentès. Le chemin est humide car il a dû pleuvoir ici. Mais nous sommes aussi à 750 mètres et nous allons passer au dessus des 800 au cours de la rando et cela apporte de la fraîcheur aussi.
Le chemin se rapproche d’un petit ruisseau qui guimbarde en chantant à notre gauche. C’est l’Orbiel – que nous allons suivre plus ou moins pendant une petite heure.
Nous continuons sous les bois, tournant tantôt à gauche, tantôt à droite et finalement nous nous trouvons devant une espace ouverte, presqu’un pâturage. Elle est fermée par une clôture mais cela ne nous dérange pas puisque nous allons la contourner. Un peu de bois et puis notre chemin remonte avec la Sagne Grande à main droite. Nous traversons un tout petit ruisseau – c’est toujours l’Orbiel. Et un peu plus tard nous la retraverserons. Mais est-ce toujours l’Orbiel. Oui et --- non. Car nous avons aussi traversé la frontière avec le Tarn il y a deux minutes et ici l’Orbiel s’appelle le Rieu Nègre.
Mais maintenant nous le quittons et le Tarn aussi car le chemin nous replonge dans l’Aude. La Sagne Grande est toujours à notre droite, très belle avec les quelques éclats de soleil qui nous réjouissent.
Le chemin traverse un tout petit coin de pâturage et nous arrivons au Co de Laurens, petit hameau que nous contournons. Un peu de chemin en bois et nous retrouvons la petite route qui nous ramène aux voitures.
Une balade excellente par les grandes chaleurs car elle est toujours fraîche ! Nous y reviendrons.
John
Photos (John et NicoleS)
lundi 21 juillet 2025
2025-07-21 Etang de Béssines & Moulsut
Nous étions 11 au départ de l'Hospitalet Prés l'Andorre et, malgré le brouillard environnant, c'est une troupe confiante aux prévisions météo, qui s'engage en direction de l'étang des Bésines. Le sentier est très humide et demande quelque attention. Arrivés à l'étang doté d'un barrage en 1960, nous sommes toujours dans le brouillard et nous continuons jusqu'au refuge où nous décidons de nous arrêter pour manger.
Après la pause, malgré quelques éclaircies passagères, il est temps de prendre le chemin du retour qui, heureusement, grâce à ces éclaircies, a bien séché, ce qui facilite la descente.
Arrivés au village, nous ne manquons pas le traditionnel pot de l'amitié.
Roger.
jeudi 17 juillet 2025
2025-07-17 Sentier de la Rouge
Nous voici de nouveau au départ du sentier de la Rouge dans la forêt au nord de Saissac et en bordure de la Rigole du Canal du Midi.
Aujourd’hui nous étions à douze et ce fut une balade en douceur. Il a fait chaud, mais nous étions à l’ombre pour l’entièreté de la rando, à part quelques très courts passages d’une dizaine de mètres chaque fois.
Et dès le départ vient la question « D’où vient le nom de la Rouge ? » Et je me souviens de la fois passée où nous nous sommes posées la question – et j’ai eu la réponse (par après) et j’ai dû donc faire des recherches pour retrouver la réponse. Une recherche facile d’ailleurs – il suffit chercher « Rouge » sur notre Blog favori !
Et donc le sentier est nommé d’après la foret de la Rouge qu’elle traverse qui elle-même est nommée d’après la domaine de la Rouge au sud de la forêt, domaine qui a été nommée ainsi car
« Au temps des Romains il y avait une forge à cet endroit. Ils y traitaient le fer et plus tard le plomb. La nuit la lueur rouge du foyer se voyait tout autour, la couleur est celle de la terre et du minerai de fer et des scories que l’on y trouve et le nom "La Rouge" a été donné au lieu. »
Est-ce que je m’en souviendrai l’année prochaine ? Probablement pas – mais je me souviendrai de comment je l’ai trouvé !
Donc balade agréable le long de la rigole pour une paire de kilomètres, puis une descente à travers la forêt jusqu’au petit pont en pierres sur la Vernassonne, que nous traversions. Une montée lente avec la Vernassonne tantôt à gauche tantôt à droite jusqu’à ce que nous retrouvons la rigole pour le suivre vers la gauche pendant trois kilomètres jusqu’aux voitures.
C’était une journée formidable pour cette balade. Il y a eu de la pluie et donc les plantes et les feuillages étaient bien développées. C’est surtout la voilure des arbres au dessus de nous qui est jolie, voilure qui est percée par les rayons du soleil.
Autre plaisir ce sont les libellules que nous voyons régulièrement. Leurs ailes et leur corps d’un bleu luisant sont tellement jolis et délicats. Et quelquefois, posée sur une brindille, elle se laisse admirer – et photographier. Regardes l’album et tu la verras, la plus belle.
Dans la rigole il y a un peu de vie aussi. On a vue quelques truites – mais elles sont plus peureuses que les libellules et se cachent vite sous une pierre ou tout autre chose qui les cache.
Voilà donc la rouge – un des plus jolis et agréables sentiers à faire, surtout en ce temps fort ensoleillé.
Et le pique-nique en bonne compagnie ne fait pas de tort non plus !
A la setmana que ven
John
Photos de John
jeudi 10 juillet 2025
2025-07-10 St Martin le Vieil
Et nous voici en été ; l’été du SEL. Pendant ces deux mois de juillet et d’août les randos sont plus douces, plus légères. On marche un peu plus lentement, on regarde plus, on bavarde plus.
Et aujourd’hui nous partons du petit lac près du village de St Martin le Vieil, que je viens d’apprendre s’appel le lac de la Sérigate. Décidément on apprend tous les jours.
Nous sommes à treize aujourd’hui par cette belle journée encore fraîche. Une photo de famille et nous partons en longeant le lac pour ensuite remonter vers les bois. Notre chemin nous mène entre les champs d’abord – et c’est pourquoi je la fais dans ce sens, la randonnée, car en fin de rando, vers midi, il aurait fait bien plus chaud. Mais même les randos d’été, légères sont préparées de façon minutieuse. Ahem !
Nous regardons au loin et les Pyrénées sont là, assez étonnamment à cette époque car normalement elles sont voilées par la brume d’été. Aujourd’hui nous reconnaissons le Bugarach, le Madres, la chaîne du Carlit et les jumeaux : St Barthélémy et Soulairac.
Puis nous nous enfonçons dans les bois pour descendre vers la Migance. Pour y arriver nous traversons la Vernassonne par une petite passerelle. Nous saluons un des habitants de la Migance qui travaille à son potager et puis nous traversons le petit hameau.
Trois cents mètre plus loin nous quittons la petite départementale par un chemin de ferme qui nous mène de retour à la Vernassonne et une autre petite passerelle. Celle-ci elle est d’un simple : juste un poteau de PTT (ou peut-être d’EDF) posé sur un appui en bêton et une rambarde de sécurité. Je la connais comme ca depuis une vingtaine d’années cette passerelle. Elle a l’air branlante, mais on y passe sans problèmes.
Et donc nous continuons direction Abbaye de Villelongue. Nous faisons une longue pause à côte du parking pour prendre notre souffle et nos forces pour le petit rampaillou promis, celui qui mène à la Jambe de l’Homme. Pourquoi ce nom ? D’où vient-il ? Je n’en sais rien. C’est comme ça.
Après le rude montée, le chemin continue à monter mais plus doucement et plus régulièrement. Arrivés en haut, une pause s’impose pour nous regrouper et reprendre notre souffle.
Et nous redescendons vers le village par une petite route. Nous traversons le village et repartons vers le lac où nos voitures nous attendent patiemment. Une personne nous quitte et c’est à douze que nous nous mettons à table. Deux tables et quatre bancs en béton, c’est tout ce qu’il nous faut.
Et donc a la setmana que ven !
John
Photos de Claude
mercredi 2 juillet 2025
2025-07-02 Le Villaret - rando et repas
C’est la fin de la saison de randos. Pas que nous allons nous en arrêter là ; non non non. Nous randonnerons tout l’été. Mais aujourd’hui cela marquait la in de la saison sportive juste avant le début de la prochaine la semaine prochaine ;
Et comme toujours, cette fin de saison est marquée par une randonnée – car nous sommes quand même des randonneurs – suivi d’un repas pris tous ensemble – car il faut quand même alimenter ces randonneurs.
Et donc nous voici à trente deux pour la randonnée de fin de saison au départ de l’étang en bas de chez Jacques au Villaret. Comme il fait chaud en ce moment, toujours en alerte canicule, notre guide pour la matinée, Michel, nous avait promis une rando pas trop longue et à l’abri sous les arbres.
Ce qu’il a promis, il a livré.
la photo de famille prise nous voici parti par les petites ruelles du Villaret jusqu’à la route que nous avons emprunté pendant vingt mètres avant de longer un champ en suivant le sentier du Saute-Linon, dont on peut voir la description ici. Mais nous n’avons pas besoin de cette description car c’est un des créateurs de ce sentier, Michel, qui nous guide.
C’est un très joli sentier. Ombragé, sous les arbres, avec de temps en temps des échappées vers le sud mais toujours des belles vues des paysages sous les arbres.
Très vite il a commencé à nous guider de l’arrière du groupe, tel un capitaine de péniche qui dirige son bateau de l’arrière .Et qui a-t-il mis devant ? Moi ! Je fus très honoré par cette confiance – quoiqu’à chaque intersection je lui demandais dans quelle direction partir – même si le sentier est très bien balisé.
Donc nous continuons sous les arbres et bientôt le sentier commence à descendre, descendre, descendre. Nous entendons de l’eau à gauche – c’est la Dure et un peu plus loin le même ruissellement à droit – c’est le Linon que nous allons sauter. Pas à pied joint, ni de berge en berge. Michel et ses collègues ont construit depuis quelques années une belle passerelle que nous allons utiliser. Et j’en profite pour prendre des photos de tout le groupe sue la passerelle.
La passerelle c’est le point le plus bas de la rando. Comme nous sommes descendus, il faudra remonter. Ce que nous faisons tout de suite. Une longue montée, pas difficile, mais régulière. En haut une halte s’impose pour nous regrouper, reprendre notre souffle, boire de l’eau et se reposer un peu.
Et puis nous repartons, d’abord sur la rive gauche du Linon et après l’’avoir traversé, sur le rive droite.
Finalement nous le quittons et nous partons par un sentier agréable qui nous ramène à l’étang chez Jacques.
C’est là que Jacques nous attend et nous invite à venir chez lui nous rafraîchir d’un peu d’eau fraîche.
Invitation que nous acceptons avec joie et empressement.
Et là la rando est finie car les voitures sont à une vingtaine de mètres.
Cinq kilomètres en voiture et nous voici au foyer de Brousses. Comme la journée est chaude, très chaude même, le repas s’est tenu au foyer communal. Nous avons regretté le beau jardin de Jacques et Paule, mais ils n’y ont pas encore installé la clim.
Au foyer nous retrouvons maintes autres amis du Sel. Nous passons de 32 à un peu plus de 80.
Et c’est la joie des retrouvailles avec les anciens du club, avec ceux qui ne randonnent plus, ou très peu et ceux qui ont décidé d’être sages et d’éviter la canicule.
Et avec les retrouvailles, la blanquette coule. Moi j’ai trouvé un planteur tellement bon que j’ai dû en prendre un second. Mais j’étais sage, je me suis arrêté là.
Les entrées et amuse-gueule étaient déjà sur des tables, une bonne partie offerte par le SEL mais avec des compléments par des amis sympathiques. Un excellent moment de bavardage et papotage.
Bavardages et papotages qui ont continué à table car bientôt les Mange-Tout sont arrivés avec leur fameuse paëlla. Cette paëlla était offerte par Jacques pour notre grand bonheur et nous en étions très très reconnaissant !
Et quand la paëlla était finie, ou plutôt quand nous avons cessé de la manger tellement il y en avait, les desserts sont arrivés. Ceux-ci ont été amenées par les participants. Ou plutôt les participantes car je crois que c’est surtout les dames qui apportent les douceurs.
Et elles étaient bonnes ces douceurs. Des tartes, des clafoutis, des gâteaux, des melons. Waouh. Toutes les calories perdues à la rando ont été remplacées par les desserts à elles seules.
Mais il était bon ce repas. Tout. Entrées, paëlla et desserts.
Et le repas s’est terminé avec quelques pas de danse à la musique entraînante de Richard et sa guitare
Il faudra refaire ça !
Merci à Michel pour la rando
Merci à Jacques pour l’accueil chez lui et pour cette magnifique paëlla
Merci à toutes les personnes qui ont contribué à l’organisation de cette belle journée
Merci à toutes celles et tous ceux qui ont apporté à manger à boire
Er merci à tout le monde qui a marché, qui a mangé et qui a bu !
John
Photos de John, NicoleS et d'autres
mardi 1 juillet 2025
2025-07-01 Le refuge de Bassiès
Nous étions 7 au départ du parking de Massada, pour une longue et chaude montée dans les bois jusqu'au plateau, où nous retrouvons enfin un peu d'air et le premier lac. A partir de là, le sentier longe la série de lacs jusqu'au refuge situé au fond du cirque sous la Pique Rouge de Bassiès. Nous décidons de pique-niquer dans le refuge car il n'y a pas beaucoup d'ombre alentour.
Après le repas, nous reprenons le sentier pour trouver la variante par la centrale électrique, et le retour aux voitures.
Arrêt rituel à Vicdessos pour le pot de l'amitié.
Roger.
Photos d'Anne
Photos de Roger
jeudi 26 juin 2025
2025-06-26 ND du Cros
Encore une belle matinée de rando estivale. Il a fait beau et ensoleillé, quoiqu’un peu couvert au départ, mais pas trop chaud. Et tu le croiras ou non, mais Armand et Josy nous ont trouvé un tracé dont une bonne partie était nouveau pour moi sûrement et probablement tous les autres aussi. D’autant plus étonnant que dans SityTrail – où j’enregistre toutes les randos que je fais, j’ai 15 tracés au départ de ND du Cros !
Et la rando était belle aussi. Nous sommes passé dans plusieurs endroits où on avait érigé des statues en mémoire aux arrières qui furent longtemps en production ici. Josy s’y connaît bien et nous partage volontiers son savoir pour notre plus grand plaisir.
Après les statues nous avons grimpé un peu au-dessus de la route de Citou .Quel beau point de vue. La vallée profonde à nos pieds – Josy et Armand ont averti ceux qui souffraient de Vertige de ne pas aller tout près et les autres aussi ont fait bien attention.
Et puis nous avons commencé à contourner le Roc de Moussu. Un beau sentier sous les arbres, facile à marcher dessus avec un seul inconvénient : il montait. Il montait et il montait. Mais si on doit escalader ces quelques centaines de mètres de dénivelé autant le faire sur un sentier comme celui-ci qui n’a pas de tanocs, ni de pierraille ni de rampaillous. Un chemin facile quoi.
Et après toute cette montée, la descente par un chemin tout aussi facile – même plus puisqu’il descendait. Une variante, chère à notre ami Yves, nous a fait passer d’abord par un magnifique point de vue du Cros et puis les ancienne carrières du roi. Sur le chemin Josy nous a montré aussi les ponts « Napoléon » construits sur la route que Napoléon fit construire entre Caunes et Citou pour alimenter son armée lors de la guerre d’Espagne.
Et puis nous revoici à la chapelle. On prend les repas et on contourne la chapelle pour arriver à ces belles tables en pierre (ou en marbre ?) sous les platanes où nous allons manger. Il y a beaucoup de monde déjà, mais il y a de la place pour tout le monde et nous avons vite fait de nous installer à deux de ces tables.
Et comme le monde est petit, nous retrouvons de vieux amis et connaissances. Un petit bonus.
Merci Josy et Armand pour cette belle balade et les informations si précieuses.
John
Photos de John et NicoleS et de Claude
mercredi 25 juin 2025
25/06/25 Balbonne
2 randonneuses et 4 randonneurs au départ de la Restanque.
Régis nous a précédés et nous devons le rejoindre au niveau de l'étang de Balbonne.
Après plusieurs passages à gué, nous attaquons la rude montée par la fameuse "échelle" de Balbonne qui n'est rien d'autre qu'un raide sentier en zig-zag. Arrivés à l'étang, nous retrouvons Régis qui, dommage, doit redescendre pour raison personnelle.
Nous poursuivons alors notre chemin qui se faufile, tant bien que mal, le long de l'étang, à la limite de l'eau, et attaquons la 2ème montée qui, par des sentes incertaines (merci les cairns), nous amène au G.R. 7 et à la "Couillade des Bourriques", où nous décidons de faire la pause casse-croute.
Après cette pause bienvenue, nous poursuivons sur le GR qui, par descentes et montées, parfois dans des éboulis, nous amène au Col de l'Eygue. Après un dernier regard sur la vallée de l'Oriège et sa Dent d'Orlu, nous entamons la longue et délicate descente sur l'étang de l'Estagnet.
Après l'étang, encore un difficile sentier (éboulis, rochers...) qui nous amène à une grande prairie et au Pla d'Artounant. A partir de là, le sentier de l'étang de Rabassole nous ramène à la Restanque et aux voitures.
Belle rando, sportive, par des vallons sauvages, parmi des parterres de rhododendrons en fleur.
Roger.
samedi 21 juin 2025
2025-06-14 - 2025-06-21 Voyage au Monténégro
Gerald a organisé le voyage SEL au Monténégro.
Le Monténégro a aussi de magnifiques paysages et randonnées mais pas accessibles à tous. Bravo les leaders du club.
Marie-ClaudeP
Voici les liens vers les Comptes Rendus et les albums photos jour par jour
Et un lien spécial vers un album photos qui couvre le voyage entier de la part de ClaudineP
Commentaires des participants après le séjour
Merci beaucoup Igor et Blajo
Marie-Helene
Marie-Helene
Merci beaucoup à tous les gentils organisateurs et aux gentils membres du sel pour ce magnifique séjour !
GenevieveM
Merci à Gérald pour ce super voyage organisé avec brio et à tous les participants-es dans une ambiance sympa comme toujours
A bientôt
Bises à toutes et tous
ClaudineB
Hvala puno Igor !
FrancoiseV
Merci à Gérald ,aux rédacteurs et rédactrices pour leurs comptes rendus très précis et humoristiques et un grand merci aux 2 blajo et Igor. Maintenant bon repos à tous et bonne journée 😘
Oh pardon Nikola j'ai oublié de te remercier aussi c'est sûrement la fatigue 😜
Arlette
Super voyage dans ce très beau pays. Nous avons bien profité de tout ce qui nous a été proposé. Nous sommes enchantés. Merci à Gerald, Igor, Blazo, Nicolas, à Jean qui m'a bien accompagnée dans la montée des marches du mausolée, à vous toutes et tous. Bien amicalement,
Ginou et Christian
Merci magnifiques photos du 🌈 bon repos
Marie-ChristineB
Superbe voyage, alliant beauté des paysages, défis sportifs, solidarité et amitié. Un grand merci aux organisateurs, à vous tous les amis.
Vive le SEL 😊
Anne-MarieL
La beauté n'a pas jailli que des paysages, elle s'exprima aussi sereinement dans les sourires de chacun, merveilleuse perle de nos ressentis.
Jean-FrancoisV
Rien à ajouter, séjour très réussi dans la convivialité et l'amitié.
ChristineB
Voyage très réussi, j'ai bien fais de laisser la main à Gérald. Un grand merci . L'amitié des selois est toujours bien présente.
Jacques B
FrancoiseV
e Montenegro...
C'est beau !
La Montagne Noire
C'est pas mal !
Merci à tous...à bientôt !
La bergère monténégrine...monténégroise...? !
NadineL
Marie-ClaudeP
Un grand Merci à vous toutes et tous pour ces moments partagés dans une très bonne ambiance avec beaucoup de convivialité.
Mention particulière aux organisateurs et à la Présidente.
JeanR
Je remercie Arlette , Jean Pierre ,et Jean et Nicolas de m’avoir accompagner dans mes difficultés . Merci 🙏. Merci à Michel de cet excellent discours pleins d’humour . Bravo . Merci de ce beau voyage qui me redonne espoir . Bises à toutes et tous .
MartineP
C'est dur de reprendre la routine après une aussi belle semaine pleine de Joie etd'Amitié.
Un des vieux - Guy
Dépaysement, grands moments partagés dans la bonne humeur et la convivialité. Un grand merci à Gérald et à tous les organisateurs, rédacteurs, guides Monténégrins… , qui nous ont fait connaître ce beau pays, ses montagnes et sites remarquables.
À très bientôt pour de nouvelles aventures.
Amitiés de Josy et Armand.
La semaine a été bien remplie... très belles randos avec des paysages magnifiques et de très bons moments partagés tous ensemble. Merci à vous !
Marcelle & Jean-Pierre
Excellent séjour dans le petit pays du Monténégro. Merci aux organisateurs du Sel et aux guides locaux.
Amistats
Maryline et Jean-Claude
Nous avions eu de bons échos sur les séjours du SEL , mais pour nous , petits nouveaux , le bilan est au delà de nos espérances !! Super organisation, chaleur humaine , rigolades , des paysages pleins la tête, prêts pour le prochain départ !
Merci et bises à tous 😘💖💖
Alain ( médaille de bronze 😄) et "l'autre" Martine ! 🤣
Je constate avec bonheur que les avis sont unanimes sur le voyage au Monténégro😎. Tout cela, nous le devons en tout premier à Gérald 🤗 qui a tout mené avant et pendant, qui a tout géré, de la conception à la réalisation🫡, bref qui nous a offert cette belle expérience😋 aussi belle que les précédentes 🏝🏔et, je n'en doute pas, que les suivantes🗺. Nous le devons aussi à Jacques qui a initié cette tradition dont nous sommes aujourd'hui les héritiers 😇; sans lui, nous serions pas aujourd'hui aussi unis et aussi pleins d'enthousiasme pour des aventures partagées 🚍🛫🚡🚢. Merci à tous les deux et merci à chacun de vous car, si cela fonctionne si bien, c'est que chacun amène son sourire😂, ses envies😛, ses émerveillements🌈 pour en faire un bonheur partagé 🙌.
Donc, à la prochaine !!!😊
Blazo, Igor, Nikola, merci à vous trois de vous être montrés si gentils et si disponibles. Vous aviez envie de nous faire connaître votre pays et de. Nous le faire aimer. C'est réussi !!!
Peut être nos chemins se recroiseront-ils ? En tout cas nous ne vous oublieront pas t nous allons chanter les louanges du Monténégro !🫠
ClaudineP
La convivialité est l'essence même de l'esprit du SEL. Merci à tous et à Jacques effectivement qui a permis cela.
Suzanne. A très bientôt.
Qu'ajouter de plus, tout à été dit, quel plaisir de voir ce bonheur partagé à la découverte du Montenegro.
Tous ces défis au cœur des parcs nationaux nous ont permis ensemble de se surpasser !
Même la simple balade en vélo devient un exploit, n'est ce pas Martine ....
Merci à Blazo pour qui tout était toujours possible, à la fois montenegrin et français, il a su parler de ses 2 pays qui lui sont chers.
Merci à Igor pour son professionnalisme. Merci aussi à Nikola.
Bravo aux chauffeurs toujours au top sur ces routes difficiles.
Tout cela fut possible grâce à l'esprit du SEL que jacques a su insuffler et par les bons choix qu'il a faits:
Gerald, qui avait déjà fait ses preuves au Vercors et au Sri Lanka, répond une fois de plus aux attentes de tous.
Claudine notre nouvelle présidente qui fait vivre l'esprit du SEL et nous fait de surcroît profiter de sa grande culture ... et de ses magnifiques photos.
A tres bientôt pour une nouvelle aventure
Genevieve D
Et oui ...tout a été dit ! Merci à vous toutes et tous et à bientôt sur les chemins de l'Aude et de l'Ariege !
Nicole (la grande !)
Une première expérience très réussie !
Merci à Gérald ( sacré boulot et toujours avec le sourire) à tous ceux qui font vivre le SEL et crée cet esprit d accueil, de bonne humeur
De bons moments partagés, des paysages merveilleux.
A bientôt sur les chemins
FabienneD
Merci à Gérald, à tous nos guides et à tous les participants qui par leur initiative, leur etat d'esprit et leur bonne humeur, ont fait de ce voyage une parfaite réussite.
Anne-Marie et Michel.
Bonjour à tous et merci pour vos messages.
A bientôt. Gérald
J'avais hésité de venir cause "rando montagne" après réflexion jai bien fait. Que dire de plus malgré la difficulté, j'ai pris plaisir de randonnée équipe plus que motivée et soutien pour monter les marches du Mausolée "quel bonheur de l'avoir gravir. Merci à l'équipe qui a organisé (les voyages du SEL) sont toujours étudiés pour nous faire partager une convivialité. - à bientôt sur d'autres voyages.
Marie-Christine
Bonjour à vous tous, et encore merci à nos guides Blazo, Igor et ?icolas pour nous avoir fait découvrir ce beau pays qui est le leur, merci à Gérald pour son organisation, et merci au staf médical qui m'a pris en charge lors de mon malaise, ainsi qu'à notre serre fil Jean qui a surveiller et encourager Gisèle lors de la descente des 1000 mètres. A la prochaine pour les Canyons Pyrénéens.
Jean-JacquesB
Jean-JacquesB
Merci à Gérald et aux guides pour m’avoir permis de découvrir, lors des randonnées, ce beau pays à travers ses montagnes, ses forêts et sa magnifique baie de Kotor.
Lynda
Lynda
2025-06-21 J8 Montenegro - le retour
Départ ce matin à 8h de la station balnéaire. Dali notre guide, nous accompagne jusqu'à l’aéroport de Dubrovnik. Nous prenons un ferry qui nous fait gagner une heure. Sur la route, nous roulons au pas jusqu'à la frontière de la Croatie où nous devons montrer patte blanche. Dali nous réclame les identités. Et sans problème, nous passons la frontière. Arrivés à l'aéroport, il est l'heure de casser la croûte et à 15h nous embarquons pour Barcelone. Débarquement sans encombre et nous suivons Gérald qui se débrouille tres bien dans les dédales des parkings pour récupèrer le bus qui est ponctuel. Michel prend la parole et dresse le bilan de ce séjour au Monténégro avec humour ci dessous son topo
Cathy
A la fin de ce séjour, le temps est venu de faire le bilan de ce tour du Montenegro. Comme c’est bientôt le Tour de France, je vais faire ce bilan façon Tour de France
46 inscrits, 3 défections, donc 43 participants: 17 hommes et 26 femmes. Rien à dire sur cette domination féminine!
Ce tour s’est effectué en 6 étapes. Je ne vais pas passer toutes les étapes au peigne fin mais on peut dire:
- 2 premières calmes si ce ne sont les arrivées hors délais de Jean Marie, que nous avons connu plus à l’aise en plongée au Sri Lanka, et Christian qui revenait de blessure, tous deux a cours d’entraînement , peut être trop surs de leur glorieuses performances passées. Au final, ils ont été repêchés.
- Une 3eme étape plus animée nous conduit au sommet du Proutach avec qq faits de course: l’abandon de Nadine qui, aux sentiers caillouteux et pentus, a préféré les moutons et leur berger , Claudine B victime d’une indigestion de pita suivie d’une tourista semble-t-il handicapante, Marcelle qui fit une chute dans le peloton ce qui obligea Françoise a une sortie de route, sans conséquences toutefois si ce n’est deCela compromettre leur espoir de figurer au classement général. Enfin, Christine, la doyenne du peloton, a lâché prise à quelques encablures du sommet ce qui lui a coûté qq places au général.
- Une 4eme étape très sélective, celle de Savin Suk. Martine, qui avait beaucoup à se prouver après sa convalescence, imprima un rythme endiablé et sélectif au profit de ses coequiperes Arlette et Marie Hélène. Elle se releva et leur passa les commandes de la course a mi hauteur. Les 2 comparses, très en jambes, avalèrent le reste de la course facilement, Arlette se payant même le luxe de faire un petit tour depuis le col jusqu’au sommet en 8 mn montre en mains. La descente fut pour elles deux un récital. Même Alain, grand spécialiste de la descente, du lâcher prise et donc risquer de déraper au classement général. À noter la défaillance du coureur local, le monténégrin Jovan Jack Brunette juste avant l’arrivée de l’étape. Nota: traduction de notre guide Igor !Grace aux soins efficaces prodigués par le staff médical de la course, et de son épouse Gisèle qui le suit sur toutes ses courses , il a pu répartir le lendemain.
- Une 5eme étape sur les hauteurs de Kotor, avec pour tout événement à signaler, le renoncement de Jean Pierre, pourtant jusque là très en jambes, dans la longue descente vers Kotor.
- La 6 eme étape, au niveau de la mer, comme c’est toujours le cas pour une dernière étape, permit à chacun de décompresser en attendant les récompenses
- Justement, les récompenses : au final, 9 participants arrivent assez loin devant: 5 hommes (Alain, les 2 Michel, Jean et Gérald) et 4 femmes (Arlette, Marie Hélène, Cathy et Christine). Au classement général, c’est Arlette qui s’est imposée de justesse devant Marie Hélène et Alain qui tous 3 occupent donc le podium. Sachez qu’avec cette performance, Arlette et Marie Hélène se sont qualifiées pour le tour du Népal qui se déroulera début Novembre prochain.
- Attardons-nous un peu sur Arlette ! Qui est elle vraiment ? Dans les pelotons, les coureurs ont l’habitude de se donner des surnoms: le blaireau, le cannibale, l’espagnol de Mont de Marsan, le lévrier des Landes, l’aigle de Tolède … Dans son pays d’Aude, le peloton l’a surnommée la chèvre (la cabro ). Depuis qu’en débarquant sur la cote dalmate elle s’est exclamée «on se croirait dans les Corbières « , le peloton l’a renommée « la chèvre des Corbières » (la cabro de las Courbieros). Nota: traduction phonétique de Marie Françoise !
- Parlons un peu des classements annexes. Même avec son maillot jaune, la chèvre des Corbières n’est pas partageuse, elle a ravi le maillot à pois du meilleur grimpeur pourtant convoité par Alain. Le maillot vert des points revient à Jean François qui a gagné tous les points chauds des premières étapes faciles, a su le préserver en figurant bien lors des 2 dernières étapes. Le maillot blanc du jeune espoir revient à Cathy, la plus jeune du peloton.Mention spéciale à Christine la doyenne du peloton qui prend la 4eme place et à Jean qui reçoit le maillot bleu du coureur solidaire pour son rôle de serre file efficace et le réconfort prodigué aux marcheurs en difficulté. Un vrai St Bernard ce Jean.
- Bravo donc à tous et je crois qu’on peut applaudir la chèvre des corbières.
Michel
vendredi 20 juin 2025
2025-06-20 J7 Montenegro
Les chaussures et les bâtons sont au fond des valises: aujourd'hui, c'est la mer. Nous arrivons en bus à Tivat et nous découvrons la marina des milliardaires,boutiques de luxe et yachts mirifique,mirifiques et au milieu, un beau trois mâts, bateau école.
On embarque sur notre bateau à nous, un peu plus modeste et nous cherchons des places non sans mal au milieu de Russes.
C'est le départ, le long de côtes escarpées, de villages étagés , d'églises perchées, d'îlot parsemés, jusqu’aux bouches de Herseg Novi qui donnent accès à la mer, bien défendues par des forts. Nous contournons l'îlot de Mamula et son fort tout rond. Un bateau plus petit vient chercher les volontaires pour la visite d'une grotte marine, sur la côte adriatique. On peut y admirer des eaux d'un bleu extraordinaire mais tout est gâché par lenombre de bateaux qui y stationnent en même temps. On peut se baigner, une expérience originale même si un peu populeuse... les autres se sont baignés en pleine mer à partir du grand bateau.
On revient vers les bouches de Herseg Novi puis on navigue dans la petite mer qui s'étale entre lesdites bouches et celles de Kotor.
C'est l'heure du repas: hors d'œuvre marins, poisson et gâteau au chocolat et vins, tout va bien ! La mer est calme, les goélands passent et repassent, les villages défilent, le soleil brille et il fait chaud. Puis c'est un nouveau détroit, les bouches de Kotor. Devant nous, un paysage de carte postale: un îlot portant une église et des cyprès, un autre abritant Notre Dame du Rocher. Nous débarquons et visitons cette église pleine d'ex votes de marins et son petit musée. Charmante et romantique.
Puis cap sur Kotor. Là, tous ceux qui ont fait la rando de la veille cherchent et trouvent le tracé de la dite rando, c'est impressionnant!
Puis c'est la visite de la ville ancienne de Kotor, classée au patrimoine de l’Unesco. Il fait très très très très chaud, mais nous admirons les petites places, les belles maisons anciennes, la cathédrale catholique, les églises orthodoxes ... et les boutiques où nous pouvons faire enfin les achats de fin de voyage: thème omniprésent, les chats, dont d'ailleurs des exemplaires bien vivants peuplent les rues.
Retour sur Budva, douche, dîner, puis soirée "finale" autour d'un cocktail dans un café du bord de mer, avec des remerciements appuyés à Gérald, le moteur de ce superbe voyage.
Et encore, pour quelques uns, une déambulation dans la vieille ville de Budva, discrètement éclairée mais toujours très animée.
Une dernière journée encore très bien remplie.
Demain, c'est fini...
ClaudineP
jeudi 19 juin 2025
2025-06-19 Carcassonne Circuit du Coeur
Nous sommes à douze au départ, ce qui n’est pas mal car il y a beaucoup de nos amis qui sont en voyage à Monténégro. Mais nous nous apprêtons à une rando difficile ce matin. John (moi) annonce huit kilomètres et trois peut-être quatre rampaillous. Le premier à l’approche du pont vieux. Il fera 3 à 4 mètres. Puis le Pont Vieux lui-même fera encore quatre mètres. Là il y a un long plat pour nous remettre avant d’attaquer l’ascension du Pont Garigliano par l’escalier Sud-Est ; lui il fera sûrement cinq mètres. Et puis tout à la fin il y a la montée vers le départ qui fait encore quatre mètres. Du dur quoi.
Mais nous sommes tous décidés à la faire, cette rando. Il n’y a que Jean-Jacques qui a décidé qu’il ne faut pas exagérer et il va nous quitter au Pont Vieux – quelque chose qu’il avait décidé déjà à l’annonce de ce challenge.
Alors après la photo de famille traditionnelle nous partons par le long chemin plat sous les arbres direction Païcherou. L’Aude est à notre droite. J’ai choisi de faire la rando dans ce sens car la plus longue section sans ombre c’est le quai du Païcherou et la continuation vers le pont. Il va faire chaud aujourd’hui – mieux faire la partie au soleil le plus tôt possible.
Et voilà le pont. Nous grimpons dessus allègrement pour une belle vue de la Cité. Une photo ou deux pour commémorer ce passage et nous redescendons de l’autre côté après avoir dit aurevoir à Jean-Jacques .
Nous voici sous les arbres sur l’Ile de la Cité ayant traversé la passerelle avec vue sur le passage à aiguilles un peu plus haut. Il faut frais là – et c’est le bien venu.
Un peu plus loin nous revenons en bordure du petit bras de l’Aude qui longe le côté Est de l’Ile.
Après deux kilomètres nous retrouvons l’Aude elle-même et nous la remontons sans problème jusqu’au pont Garigliano que nous grimpons sans problème. Vite traversé et nous redescendons en berges de l’Aude pour les derniers kilomètres jusqu’au départ.
Un joli parcours, très agréable. Merci à tous ceux qui sont venus le faire avec moi.
John
Photos de John
2025-06-19 J6 Montenegro
Après une 1 ère nuit à l’Hotel Slovenska Plaza , véritable usine à touristes, avec visite nocturne de la ville pour la plupart d’entre nous.
Départ en bus à 8h30 pour le mausolée Petrovic. Il n’y a qu’un groupe pour ce 6eme jour.
Igor nous dispense une petite leçon d’histoire. Au bout de la plage, la cité ancienne construite par les vénitiens dès le 14 eme siècle sur des vestiges grecs.
La forteresse en ruine construite par les austro-hongrois domine la ville.
Napoléon est venu à Kotor mais a été refoulé. L’empire d’Autriche a dominé le pays jusqu’à la 1ere guerre mondiale. La Yougoslavie a été crée en 1929.
Budva est surtout une ville balnéaire, tout en béton, avec des hôtels gigantesques en construction, jetsetrice, avec une population estivale démesurée…
La plage de jaz, réputée, a connu ses heures de gloire au temps de festivals courus ( L Kravitz, Stones, Madona et bien d’autres inconnus pour moi mais apparemment prisés par Igor), avant leur migration vers la Grèce. Au large, l’île majestueuse de St Nicolas surnommée Hawaï. Budva est une ville rénovee à 3 reprises, la dernière après le tremblements de terre de 1979.
Cetinje est l’ancienne capitale monténégrine avant de céder en 1946 ce titre à Podgorica (ex Titograd jusqu’en 1992), tout en gardant quelques privilèges capitaux ( quelques consulats, palais).
Blazo prend le relais d’Igor pour nous parler géographie et économie.
Le budget du pays est de 5 md €, le salaire minimum net entre 600 à 800 €, la retraite minimum net de 450 €, avec des prix presque à hauteur de ceux de France. Heureusement pour les monténégrins, 80 % d’entre eux sont propriétaires et l’autoconsommation est encore pratique courante, notamment à la campagne.
Le Montenegro a été globalement épargne par la guerre des Balkans,
Nous progressons vers le mausolée Petrovic, par le téléphérique qui nous monte au sommet Kuk de 32 m à 1348 m. En haut, la vue sur Kotor et les bouches est splendide. Le bus qui a emprunté la route serpentine nous rejoint.
Puis une petite balade en vélo de 3 km et 70 m de dénivelé nous change de la marche.
Enfin, après une marche d’approche, nous rejoignons le mausolée du prince évêque Pierre 2eme Petrovic Njegos qui a régné au 19eme siècle. Le sommet est à 1590 m. Njegos est le fils de Pierre 1er. C’est un philosophe et poète, écrivain (notamment la couronne de la montagne en 1846, traduit en 100 langues). Il est mort à 38 ans de la tuberculose et enterré d’abord à Cetinje. Le mausolée a été construit en 1974. La statue de Njegos est un monolithe de 20 tonnes. Nous visitons la crypte.
Après les photos d’usage, nous rejoignons le bus pour se diriger vers le restaurant Dora situé a Njegusi dans le parc national de Lovcen. Le repas nous change agréablement de nos sandwiches pita, tristement habituels depuis le début du séjour.
La descente jusqu’à Kotor se fait par un chemin, d’abord raide mais ombragé sous les pins noirs, puis sur un sentier construit magnifique sous un soleil de plomb. Heureusement, une halte fraîcheur surprise chez Ranka fait du bien aux organismes. Ce sentier débouche sur les remparts de Kotor et a constitué le seul débouché sur l’Adriatique jusqu’à 1878, année du retrait des ottomans.
Retour à l’hôtel à plus de 20 h pour clôturer une journée bien chargée mais superbe.
MichelD
mercredi 18 juin 2025
2025-05-18 J5 Montenegro
C 'est une Nicole ensommeillée qui va essayer de rapporter cette 4ème journée très réussie. Le groupe des forts est parti en bus des 8h30. Et nous , plus tranquilles avons quitté l'hôtel à pied à 9h30 sous la houlette de Blazo . Après un bon km de goudron nous avons trouvé la belle forêt de conifères et "le petit chemin qui sent la noisette" si bien chanté par"Mireille", d'après notre chanteur Christian. Arrivés sur le lac Noir nous avons décidé d'y faire la photo de groupe tant le site est spectaculaire, surmonté par le mont Meded. C est un des nombreux lacs glaciaires appelés "yeux " et le plus beau. Il doit sa couleur émeraude au reflet des magnifiques conifères qui l'entourent. Ce lac est tres poissonneux, on y pêche toutes sortes de truites en particulier. Cette région du Durmitor est aussi célèbre pour sa flore.
Nous avons alors amorcé le tour du lac par un chemin qualifié de dangereux par un panneau bien visible. S'il n'a pas été dangereux pour les randonneurs chevronnés que nous sommes, il a nécessité beaucoup d'attention , d'autant plus qu'il est très fréquenté .
Puis nous l'avons quitté pour festoyer dans une magnifique clairière en compagnie de 2 chiens, las de manger les reliefs de nos peu savoureux sandwichs. L'autre groupe nous attendait
à la station de ski de Cnar où nous avions rendez vous. Et nous voilà partis pour 3 bonnes heures de route pour arriver à Bubva dans la cohue de la foule des bords de mer.
NicoleB
PS: J ai oublié de vous parler de bien agréable surprise engagée par Nicolas notre autre guide qui à mi parcour s tel un prestidigitateur à sorti de son sac du chocolat au lait Montenegrin, des gobelets et une bouteille de raqui , le 3 six local !!!
À 8h30, après chargement des bagages des 2 groupes, nous nous rendons à la station de ski de Savin Kuk. Jean Marie nous accompagne. Trop fatigué, il reste sur place et déjeunera au restaurant. Cela lui changera de nos lunch panier. Quand à nous, photo devant le plan de la station: départ à 1515 m et arrivée à 2 313 m.
Nous prenons la piste rouge recouverte par la prairie. La montée assez rude nous oblige à quelques arrêts avant de prendre la piste. Le temps est couvert, mais les montagnes sont dégagées. Nous longeons le tracé du télésiège. 9h30, il se met en marche. Déjà quelques personnes l’empreintent. La piste monte peu à peu. Nous passons à côté d’une guitoune servant au télésiège. Le chemin très caillouteux s’élève rapidement. Le soleil pointe son nez, la chaleur nous accable. À droite, nous voyons le second télésiège qui mène au sommet. Martine Pressoir l’emprunte et nous attendra en haut. De notre côté, nous parvenons au 1 er télésiège. À présent, il faut suivre le sentier qui zigzague dans le pierrier. De nombreuses haltes jalonnent notre parcours.
Bientôt, fini la caillasse! La prairie nous attend jusqu’au sommet. Nous rejoignons Martine. Devant le portique à photos, nous découvrons de magnifiques paysages : le fond de vallée avec ses 3 lacs, les montagnes d’hier vues d’un autre angle. Un immense creux souvenir d’un ancien glacier.
Les plus courageux montent au sommet avant la pause repas. Mais l’orage s’invite aussi. Pas de temps à perdre ! La descente en télésiège permet d’atteindre au plus vite la station. Ceux-ci sont un peu vieillots, mais ils rendent bien service. Seules Arlette et Marie Helene font le parcours en sens inverse et arrivent au car en même temps que le groupe 1. Quelle magnifique journée
Marie-Helene
mardi 17 juin 2025
2025-06-17 Tarbesou
4 randonneurs au départ de la station de Mijanès.
Montée agréable parmi les rhododendrons jusqu'au Port de Paillères afin de prendre le sentier classique qui nous amène au Pic de Tarbèsou (2364m). Tour d'horizon, photos, et descente vers la Coumeille de l'Ours. Courte pause repas, puis, descente vers les étangs; le Noir, d'abord, puis le Bleu où nous apercevons un canard que nous appelons et qui nous rejoint pour quémander quelque nourriture. Nous reprenons notre descente jusqu'à l'étang de Rabassoles puis, par le Pla d'Antournant, nous rejoignons le Restanque. A partir de là, une piste nous ramène, en passant par le charmant refuge de la Mire, au parking de la station et à la voiture.
Arrêt au bar de Mijanès pour le traditionnel pot de l'amitié.
Belle journée pour une superbe rando.
Roger.
Photos de Roger
2025-06-17 J4 Montenegro
La rando du groupe 2
Nous traversons le village de Zabljak, nous longeons un espace marécageux d'où s'échappe une symphonie de grenouilles qui époumonent et que dominent les hauts sommets du Durmitor. Puis nous entrons dans une belle forêt fleurie. Le soleil joue entre les fûts des grands sapins bien serrés, c'est magnifique. Au pied, des fougères, des fraisiers en fleurs, plein d'autres fleurs bleues, roses, jaunes, blanches qui illuminent les sous bois. Nous voilà au bord du lac Zminje, entouré d'une belle ceinture de sombres sapins. Au bord, de grandes herbes dans lesquelles nagent quelques poissons et un très joli serpent d'eau qui parade devant nous en levant bien haut sa tête noire et blanche. Nous repartons au milieu des grands sapins jusqu'aux lac Barno. Il n'y a presque plus d'eau mais le site est quand même magnifique. Ce qui reste du lac est couvert de nenuphars jaunes et de grandes herbes. Nous pique-niquons au milieu des orchidées violettes, des trolles jaunes, des églantines vermeilles et de tas d'autres fleurs de toutes les couleurs, des papillons, des libellules turquoise... et nous trainons avec béatitude. Une rencontre avec une véritable peluche, un loulou de Pomeranie dans une espèce de porte bébé pour chien, avant de retraverser la forêt pour le retour.
Quelques uns ont fait une extension pour admirer le lac Noir dans son écrin de montagne en sirotant une bière dans le bar local.
Belle journée avant l'orage qui s'abat sur nous ,
Claudine P.
Une heure plus tard, le groupe se réforme. Comme la pluie menace,nous dégustons rapidement notre délicieux lunch panier... puis nous entamons le retour qui, bien sûr, est plus rapide mais qui nécessite beaucoup d'attention dans la manière de placer ses pieds. Preuve de la difficulté, Françoise (pas celle au long cheveux, l'autre 😉) nous exécute une assez belle pirouette, sans trop de mal heureusement. La descente reprend avec quelques pauses et, pour que les hommes ne soient pas en reste, Yves glisse sur les cailloux et Gérald le suit quelques instants plus tard. Arlette déjoue avec brio le piege des pierres glissantes. Nous finissons par retrouver notre bus mais, surprise, Nadine a disparu et Igor court dans le vallon et finit par la retrouver. Fin d'une magnifique randonnée sur une autre planète ... L'orage attendra que nous soyons rentrés à l'hôtel pour éclater et déverser des torrents d'eau .... pour remplir les lacs asséchés ?
YvesC.
lundi 16 juin 2025
2025-06-16 J3 Montenegro
Bonsoir à vous, un petit CR avec photos pour la randonnée du groupe 2. C'est 12 randonneurs avec Igor qui ont fait le tour du lac Biogradsko dans le parc national Biogadska Gora. Au cours de parcours nous avons pu admirer des arbres de très" haute futaie": Hêtres, Érables, Frênes. Des passerelles basses nous ont permis de traverser des zones humides avec des plantes à très grosses feuilles... Des frontons avec des panneaux expliquent la faune et l'histoire du Parc National.(Voir la photo avec l'obier et les dates marquantes de l'histoire du parc). Nous avons terminé la boucle avec un ours très docile où Guy nous a expliqué sa "géologie".
JeanClaude
A Kalasin, l'aube naissante perce la noirceur angoissante nocturne un peu avant 4 heures du matin. Fuseau horaire oblige.
Frottant mes yeux encore aphaques d'une nuit sans nuages, vers les cinq heures du matin, une réminiscence de senteurs, de sons, de couleurs, envahit mon onirisme déliquescent. Boutons d'or, myosotis, pensées des Alpes, Clinopodiums, gentianes aux glomérules érotiques dressant dans un ciel bleuâtre moribond leurs intumescences jaunâtres, me fascinent encore.
L'impressionnante beauté d'une nature inviolée resurgit ainsi dans la brume de mes pensées.
Les valises bouclées déjà bourrées de souvenirs inaliénables, nous descendons pour le petit déjeuner, retrouvant dans l'immense salle du restaurant le groupe épars acculé à une queue longuette. Autour de l'omelette, du bacon et des saucisses non strasbourgeoises, d'autres préféreront thé, café, lait, fruits, que sais-je encore ?
Nous grimpons dans le car munis de notre sacquette quotidienne et filons plein nord, longeant la Tara river aux eaux pétillantes aussi sucrées que les yeux d'une Romy Schneider...
Après un demi tour surprise pour nous permettre de franchir ce qui n'est encore qu'un ruisseau, nous enchainons les épingles à cheveux pour grimper jusqu'à notre point de départ par la Top biking Trail 3 qui se termine au Biogradska Gora National Park qui débute ici par le sublime Biogradsko fezero, un lac bleuté au ponton identique à celui du film-polar "Ne le dis à personne"...
1100 mètres d'altitude.
Sept kilomètres de montée ininterrompue dans une forêt dense de hêtres, de bouleaux et de rares sapins et d'autant d'érables. Nous sortons du bois pour revenir aux alpages de grasses prairies ou paissent moutons, chevaux et peut-être chevreuils. A 1500 mètres d'altitude nous arrivons dans un immense cirque où se faufilent des crêtes encore un peu boisées. En son épicentre, de petits chalets "House to sleep" et une fontaine où barbotent au frais quelques boissons variées. La brève pause ne préfigure que la dure montée qui nous sublime au point de vue décevant de Bendovac. Un lac noirâtre bien trop éloigné, des crêtes dentelées trop embrumées d'un air impur, une terrasse ridiculement petite où nous nous pressons pour "la photo" tout autant quelconque...
Nous redescendons presque aussitôt pour envahir une modeste pinède où nous allons consommer nos sandwichs insipides.
Sieste trop brève et c'est le retour par le même chemin qui nous permet de regagner le car en 2h30. Harassés pour les uns, simplement rompus pour les autres, enthousiasmés pour les derniers.
Trois heures de car avec halte technique au village de Pljevlja et halte historique au pont de Durdevica sur le Tara. Construit en 1940, détruit par les allemands en 1941, il domine de 172 m le tara où quelques malheureux eurent la misérable idée de sauter sans harnais.
L'arrivée à notre destination finale, à Zabljak, Hôtel Gorske oci clôturera à 19h45 notre éblouissante journée. Merci à tous et merci surtout au GPB (Groupe des Promeneurs Balezes, que l'on peut aussi traduire Gérald-Pailhès-Baldacci) qui me surprirent par leur enthousiasme, leur perspicacité et leur générosité. Et un clin d'oeil coquin à celle qui nous fit la surprise de partager un brin de sa séduisante anatomie. à un moment où nous goutions... à nos inquiétants sandwichs.
Jean-François
Photos WhatsApp
dimanche 15 juin 2025
2025-06-15 J2 Montenegro
Belle journée pour cette première randonnée sur le domaine skiable de Kolasin. Trois guides nous accompagnent Blajor, Nicolas et Igor. La montée est progressive sur une piste carrossable et parfois dans la prairie où la flore est très variée, pensées sauvages, trolles, myosotis...La vue panoramique est époustouflante sur les sommets encore enneigés et sur le durmitor qui est notre prochaine escapade. A un moment sur le sentier, nous nous arrêtons à une cabane tenue par des locaux. Ils nous offrent une dégustation d'alcool de miel et un autre breuvage qui sent le céleris. Autre curiosité du coin qui attire les photographes, ce sont les toilettes ecolo. Arrivés au sommet culminant, on surplombe le lac biograde. C'est un bel endroit pour casser la croûte. Après la pause sieste, nous reprenons le même chemin. Nous traversons les lodges en bois au milieu des pâturages. Jean François comme d'habitude cavale en tête, nous ne le voyons plus. Blajor ajoute que c'est son maillot jaune de la semaine. Nous arrivons assez tôt à l'hôtel et profitons de sa superbe piscine et de son spa. Pour clôturer la journée, Gérald propose de se retrouver à 18h au café Napoléon, autre curiosité de cette petite ville.
Cathy
Le bus nous amène donc au domaine skyable de KOLASIN 1600m d’altitude, où nous constituons 2 groupes - les costauds - et les moins aguerris. Ceci étant nous avons quand même effectué quasiment le même circuit à un rythme différent.
Nous sommes donc 17 pèlerins et pèlerines, Ygor sera notre guide.
Tout au long de la montée nous cheminons un moment à l’ombre des arbres mais bientôt sous un soleil ardent heureusement adouci par une brise bienvenue.
Nous croisons des cavaliers, un troupeaux de chevaux avec des poulains qui redescendent de la montagne au galop, quelques petits troupeaux de moutons, quelques vaches ça et là. Nous sommes au milieu des alpages. Tout au long des chemins myosotis, pensées pourpres, du thym serpolet, des étendues de myrtillés - la récolte ne se fait que vers mi août- , beaucoup de pieds de gentiane bientôt en fleurs, des boutons d’or et bien d’autres fleurettes (dont je vous découvrirai les noms quand je les aurais identifiées)-
Nous arrivons enfin après bien des arrêts pour admirer des panoramas vertigineux et souffler aussi le sommet promis Bjelasica 2072 m et une pose casse-croûte bien méritée.
Après un temps de repos nous entamons la descente.
Les amateurs de café en sont pour leurs frais, le petit bistroquet à l’arrivée du télésiège n’en servait pas.
Nous continuons donc notre descente et le 1° groupe nous rejoint bientôt pour regagner le bus.
Une très belle 1° rando dans des paysages somptueux.
Claudine B
PS: au milieu des alpages un eco- village s’est construit avec plein de petits chalets en bois, une halle commune avec cuisine, des commodité, électricité et eau. Village écolo, mais arrivent en 4/4 ou autres véhicules motorisés. Cherchez l’erreur !
Petite précision sur le domaine skyable : c’est une petite station privée qui deviendra grande.
Un investisseur Montenegrin l’a rachetée à l’état et avec des investisseurs russes va en faire une station immense avec 50km de pistes. Il n’y a qu’à voir les travaux gigantesques entrepris ou annoncés, des hôtels, des chalets par dizaines des onfrastructures importantes, etc...
Photos WhatsApp
samedi 14 juin 2025
2025-06-14 J1 Montenegro
Lever aux aurores pour un départ de Carcassonne à 5h30 en bus « courriers du Razes » vers Barcelone. Nous sommes finalement 43 au départ.
Un accident nous fait perdre du temps peu avant Barcelone sans toutefois contrarier nos procédures d’embarquement.
Vol dans un Airbus A330 vers Dubrovnik (Croatie) d’une durée de 2h30 environ. Sortis de l’avion, petit dépaysement pour Arlette et Cathy qui trouvent au paysage environnant un petit air de Corbières😄.
Accueillis par Dali une guide monténégrine. Le chauffeur s’appelle Darko.
Bus vers Kolasin avec un passage de la frontière Croate à l’ancienne (examen des passeports) puis de la frontière montenegrine (sur simple liste des passagers).
Le Montenegro est un petit pays de 13 000 km2 et de 620 000 habitants (serbes, bosniaques, monténégrins, albanais) adossé à l’Adriatique sur 300 km, entre Croatie et Albanie. Le Montenegro s’est séparé de la Serbie en 2006. Le dossier d’adhésion à l’UE est ouvert, l’euro est la monnaie officielle ( en fait, alignement avec l’Allemagne, le deutsch mark était la monnaie du Monténégro, l’euro a pris automatiquement le relais). Dali nous dit que les Monténégrins se satisfont du statut actuel qui en fait une destination touristique originale, et craignent que l’adhésion future banalise leurs atouts.
De nombreux cyprès florentins donnent au pays un petit air de Toscane.
Après la frontière, une pause à la station service révèle les goûts des uns et des autres, entre glaces diverses et bière locale.
La route vers Kolasin longe l’Adriatique avec vue sur la baie de Kotor, par Nikdic et le lac Slano Jez, puis par la capitale Podgorica, tout cela en 5h. Paysages de calcaires fracturés avec végétation de garrigue puis hêtraie de montagne en arrivant à Kolasin.
Dali meuble le trajet en nous parlant de son pays, de l’histoire, de la nostalgie de Tito, de l’économie, des confessions (orthodoxe majoritaire), de la vie …
Arrivée à l’hôtel Bianca à 20h15. Nous sommes accueillis par Blajo qui prend le relais de Dali. Repas copieux en self service.
L’hôtel 4* est situé au centre ville de Kolasin.
Réunion de checking à 22h00 pour préparer notre semaine avec Blajo et 2 guides, Igor et Nikola.
Fin d’une première journée plutôt fatigante avec 10h de bus et 3h d’avion. »
Michel
Photos de Michel
jeudi 12 juin 2025
2025-06-12 Montclar
19 participants à cette sympathique rando à Montclar.
Rando agréable par des sentiers ombragés. A midi, quelques uns ce sont retrouvés pour le pique-nique traditionnel.
Merci à Yves de nous avoir guidés.
Roger
Photos de Roger
lundi 9 juin 2025
2025-06-09 Pics de l'Ourtizet et Bentaillole
9 JUIN 2025 –
Randonnée montagne : Pic Ourtiset-Pic de Bentaillole
Nous sommes 7 au départ de Campagna de Sault pour cette randonnée sous le soleil radieux de cette
belle journée d’été.
Nous démarrons fort par un dénivelé de 500m, dès la sortie du village. Au sortir de la forêt de hêtres,
nous cherchons la borne rouge. Le sentier à peine marqué dans la prairie nous amené devant une
borne verte. La couleur a changé mais c’est bien elle. Elle mérite bien une pause.
Maintenant nous sommes à découvert. Devant nous, prairies et pyrénées s’offrent à notre regard.
Des traces de larges pattes dans un espace nu nous font penser à l’ours, présent dans l’Ariège. Que
faire en sa présence ? Roger suggère un pot de miel dans notre sac à dos. Cela calmera la faim du
plantigrade. Nous poursuivons la montée vers le refuge de l’Ourtiset en suivant une cloture. Cette
fois, nous n’apercevrons des vaches que de très loin, en fond de vallon. Des tables de pique-nique
devant le refuge nous invitent à une petite pause. Un digicode ferme l’accès à l’espace intérieur. Des
consignes sont affichées sur la porte. Quelques essais de code nous montrent que nous ne sommes
que de mauvais cambrioleurs.
Nous prenons la piste jusqu’au sentier vers l’Ourtiset. Au loin, la brume de chaleur s’est levée voilant
peu à peu les sommets dans le lointain. Un couple de jeunes randonneurs nous dépasse. Nous ne les
reverrons plus. L’Ourtiset est à notre droite, le Bentaillole à gauche. La montée au milieu des fleurs
de la prairie nons fait oublier sa rudesse. Nous remarquons en particulier, les asters bleus. Nous
terminons l’ascension entre les blocs de pierres. Au sommet, deux tables d’orientation nous
permettent de nous repérer. D’un côté, le Roc Blanc, avec ses névés et autres sommets des
Pyrénées, de l’autre les villages du plateau de Sault et les gorges du Rébenty. C’est dans ce beau
cadre que nous déjeunons. Pas de sieste, il reste encore à faire. La descente s’effectue par l’autre
versant jusqu’à un col plus bas. Marcher dans le pas des vaches sur la courbe de niveau n’est pas
facile. Nous longeons une bassine avant de retrouver la piste.
Pas de sentier pour le Bentaillole. Chacun trace sa route dans la prairie, en ligne droite pour les uns,
en lacets pour les autres. L’effort sous la chaleur se fait sentir. Mais quel bonheur d’arriver au
sommet : 1965m ! L’Ourtiset en face nous semble bien petit. Après une longue pause : ravitaillement,
description des sommets…, nous descendons bien plus vite. Arrêt devant des abreuvoirs. L’eau du
ruisseau coule à faible débit. Personne n’en a besoin pour remplir sa gourde. Nous repartons dans la
prairie. Nous longeons une belle forêt de vieux hêtres noueux avant de retrouver une piste. Un
panneau « boucle de Campagna de Sault » nous indique le chemin à prendre. Nous ratons la
bifurcation : les hautes herbes masquent le sentier. Le GPS de Roger nous guide vers la forêt et
« l’autoroute d’Yves ». Cheminer en sous bois est bien agréable. Nous suivons le ruisseau, prenons
une dernière pause sur une table de pique-nique avant le village.
Le soleil baigne les maisons à l’adret. Beaucoup sont restaurées en pierres apparentes sous une
toiture d’ardoise ou de lauze. Campagna de Sault a fière allure et mérite qu’on s’y arrête. Par les rues
en pente, nous comptons 14 chats sur une placette, faisant la sieste, étirés de tout leur long. 17h15,
nous voilà aux voitures. Quelle belle rando ! La saison commence. Yves et Roger nous en réservent
d’autres le dimanche ou le samedi, selon la météo. Nous sommes tous partants pour de belles
ascensions.
Randonnée montagne : Pic Ourtiset-Pic de Bentaillole
Nous sommes 7 au départ de Campagna de Sault pour cette randonnée sous le soleil radieux de cette
belle journée d’été.
Nous démarrons fort par un dénivelé de 500m, dès la sortie du village. Au sortir de la forêt de hêtres,
nous cherchons la borne rouge. Le sentier à peine marqué dans la prairie nous amené devant une
borne verte. La couleur a changé mais c’est bien elle. Elle mérite bien une pause.
Maintenant nous sommes à découvert. Devant nous, prairies et pyrénées s’offrent à notre regard.
Des traces de larges pattes dans un espace nu nous font penser à l’ours, présent dans l’Ariège. Que
faire en sa présence ? Roger suggère un pot de miel dans notre sac à dos. Cela calmera la faim du
plantigrade. Nous poursuivons la montée vers le refuge de l’Ourtiset en suivant une cloture. Cette
fois, nous n’apercevrons des vaches que de très loin, en fond de vallon. Des tables de pique-nique
devant le refuge nous invitent à une petite pause. Un digicode ferme l’accès à l’espace intérieur. Des
consignes sont affichées sur la porte. Quelques essais de code nous montrent que nous ne sommes
que de mauvais cambrioleurs.
Nous prenons la piste jusqu’au sentier vers l’Ourtiset. Au loin, la brume de chaleur s’est levée voilant
peu à peu les sommets dans le lointain. Un couple de jeunes randonneurs nous dépasse. Nous ne les
reverrons plus. L’Ourtiset est à notre droite, le Bentaillole à gauche. La montée au milieu des fleurs
de la prairie nons fait oublier sa rudesse. Nous remarquons en particulier, les asters bleus. Nous
terminons l’ascension entre les blocs de pierres. Au sommet, deux tables d’orientation nous
permettent de nous repérer. D’un côté, le Roc Blanc, avec ses névés et autres sommets des
Pyrénées, de l’autre les villages du plateau de Sault et les gorges du Rébenty. C’est dans ce beau
cadre que nous déjeunons. Pas de sieste, il reste encore à faire. La descente s’effectue par l’autre
versant jusqu’à un col plus bas. Marcher dans le pas des vaches sur la courbe de niveau n’est pas
facile. Nous longeons une bassine avant de retrouver la piste.
Pas de sentier pour le Bentaillole. Chacun trace sa route dans la prairie, en ligne droite pour les uns,
en lacets pour les autres. L’effort sous la chaleur se fait sentir. Mais quel bonheur d’arriver au
sommet : 1965m ! L’Ourtiset en face nous semble bien petit. Après une longue pause : ravitaillement,
description des sommets…, nous descendons bien plus vite. Arrêt devant des abreuvoirs. L’eau du
ruisseau coule à faible débit. Personne n’en a besoin pour remplir sa gourde. Nous repartons dans la
prairie. Nous longeons une belle forêt de vieux hêtres noueux avant de retrouver une piste. Un
panneau « boucle de Campagna de Sault » nous indique le chemin à prendre. Nous ratons la
bifurcation : les hautes herbes masquent le sentier. Le GPS de Roger nous guide vers la forêt et
« l’autoroute d’Yves ». Cheminer en sous bois est bien agréable. Nous suivons le ruisseau, prenons
une dernière pause sur une table de pique-nique avant le village.
Le soleil baigne les maisons à l’adret. Beaucoup sont restaurées en pierres apparentes sous une
toiture d’ardoise ou de lauze. Campagna de Sault a fière allure et mérite qu’on s’y arrête. Par les rues
en pente, nous comptons 14 chats sur une placette, faisant la sieste, étirés de tout leur long. 17h15,
nous voilà aux voitures. Quelle belle rando ! La saison commence. Yves et Roger nous en réservent
d’autres le dimanche ou le samedi, selon la météo. Nous sommes tous partants pour de belles
ascensions.
et de Anne
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