dimanche 28 septembre 2025

2025-09-28 Villemagne-Virades

Et voici venu, comme toujours, le dernier dimanche de septembre, comme toujours les fameuses Virades pour la Muscovidose à Villeneuve Minervois. Et comme toujours le SEL était au rendez-vous. Nous étions nombreux, je n’ai pas pu compter, mais au moins une trentaine. Des visages que nous voyons toutes les semaines, d’autres de temps en temps et un ou deux nouveaux et un ou deux revenants. Quelle joie de se retrouver.
Donc on arrive. On achète le ticket pour la rando. On achète le ticket pour la paella. Et on bavarde. On papote .Et puis tout doucement on se dirige vers le départ. Nous avons l’air d’être nombreux cette année. Ils ont prévu 500 repas – et il n’y avait très peu qui n’était pas attribués !
Et puis on part. Sans se rendre compte, un grand cortège serpente dans les rues de Villeneuve. On tourne à gauche, on tourne à droite et nous voici dans une rue où je ne me souviens pas d’avoir déjà passée. Et je m’en serais souvenu – cela monte ! Courage. Il n’y aura pas beaucoup de montées aujourd’hui. Puis un chemin à droite et nous quittons la ville pour marcher sous les pins. C’est très agréable.
Et ainsi la marche se poursuit par bois et par vignes. Peu de photos cette année, le temps était gris – mais sec. 
Je décide pour la petite rando. 4 kilomètres me suffisent cette année. Et tout à coup c’est le calme totale. On dirait que les 495 autres ont pris les tours plus longues ! Nous sommes à cinq (deux du SEL).
Et puis retour au Foyer. On a le temps de commander deux muscats et un café pour fêter la journée. On a de la place pour s’asseoir. Ce sera une heure avant que les premiers du groupe deux (8,7 kms) arrivent. Et encore une demi-heure pour les forts du groupe trois (11 kms).
Bavardages (encore) échange d’impressions et puis tout doucement on se dirige dans le foyer .Jacques nous a réservé 6 tables de 6 – elles sont bien remplis. Quelqu’un commande du vin. Tout le monde partage. C’est sympa. Le geste se répète. Plus d’une fois – mais en modération toujours. 
Puis un nouveau départ est donné. C’est le moment d’aller chercher le repas. D’abord un sac en papier solide avec salade, sauce, couverts, pain, couque, camembert et raisins. Et la file continue pour la paella. De retour à la table nous ouvrons tous et cela disparaît assez rapidement. C’est que c’est bon ! Puis un petit café. Quelques bavardages en plus et c’est l’heure de se quitter. 
A la setmana que ven !
John 

jeudi 25 septembre 2025

samedi 20 septembre 2025

Les 3 Quilles

C’est de Quillan, que nous démarrons à 3 participants, notre rando des 3 Quilles.
Nous traversons la ville en direction des vestiges du château du XII ème siècle, et continuons vers le pic de Bitrague que nous atteignons par un sentier bien pentu. 
Tour d’horizon au sommet et redescente par le même chemin jusqu’au col Pidoux.
A partir de là, nous allons suivre un sentier de crête suivant plusieurs « quilles » qui nous offre de belles vues sur les vallées environnantes et notamment celle de l’Aude, de Belvianes à l’entrée des gorges de la Pierre-Lys.
Arrivés au bout de cet enchainement de pics, nous entamons la descente (bien pentue par endroits), sur Belvianes où nous décidons de faire la pause casse-croute, à l’ombre au bord de l’Aude.
Le soleil chauffe, et nous repartons en direction du Belvédère du Diable par le sentier heureusement ombragé. 
Arrivés au belvédère, la vue sur les gorges de l’Aude et les falaises calcaires, est impressionnante. Un panneau renseigne les visiteurs sur les différents rapaces qui occupent la région.
Nous reprenons notre sentier en sens inverse pour rejoindre Belvianes puis Cavirac, et par la rive droite de l’Aude, nous rejoignons Quillan, où nous prenons le rituel pot de l’amitiè.

En résumé : Superbe rando, météo idéale.

Roger.

Photos de Roger

2025-09-20 J7 Canyons - Retour

Pour le retour, Guy emprunte un autre itinéraire. Nous descendons la vallée du Rio Barrosa.
Nous effectuons une halte au supermarché à Bielsa pour des achats variés: touron, alcoolisme, jamon, almeras… tant et si bien que nous y passons 3/4 d’heure.
Après le tunnel de Bielsa, nous retrouvons la France. Nous descendons la Neste par Saint Larry jusqu’à Lannemmezan où nous prenons l’autoroute.
Arrêt repas à l’aire du Comminge.
Retour vers Carcassonne.
Michel

Nous avons passé une très bonne emaine en Espagne à la montagne aux Canyons du Parc National d'Ordesa. Tout était tout à fait comme il faut: le voyage en car avec notre chauffeur attitré Guy, le séjour à l'hôtel Villa de Torla, les randos menées avec gentillesse et professionnellisme par Edouardo et Martha et la journée tourisme à Ainsa.
Et nous voici dans le car au voyage de retour. Tout le monde est là, sauf Jean-Jacques et Gisèle qui sont venus en voiture depuis leur maison au grand nord (La Charente). Nous sommes à 34 en tout, des irréductibles des voyages SEL ainsi que des nouveaux qui deviendront vite des irréductibles. Et je crois que je peux parler pour tous pour dire que Gerald, notre GO, a de nouveau fait un travail incroyable de recherche, de choix, de préparation, d'organisation et d'accompagnement pour faire un voyage très, très reussi.
Un très grand merci Gerald, de la part de nous tous.

Et il ne faut pas oublier de remercier Guy et de le féliciter de son professionnalisme. Il est toujours là pour nous amener au départ des randos et pour nous récupérer à la fin. De même pour la journée touristique. Et de même bien sûr pour les voyages aller et retour.
Guy nous a conduit depuis de longues années. Il est en principe à la retraite dont il sort pour certained occasions. Il m'a dit que ce voyage sera son dernier pour nous, mais il nous a déjà fait cette menace avant.
Merci Guy, au nom de tous tes voyageurs.
John

vendredi 19 septembre 2025

2025-09-19 J6 Canyons - Valle de Otal

Rando dans la vallée de Bujaruelo, dans la réserve de biosphère Ordessa Vignemale.
Nous rejoignons, à 13 participants, le puente nuevo sur le Rio Ara, en vans, la route étant trop étroite pour les bus. Altitude 1200 m. Il ne fait pas très chaud à l’ombre.
Le Rio Ara est un des très rares cours d’eau à ne pas être équipé de barrage. Il s’écoule du Vignemale jusqu’à Ainsa. On y observe des truites.
Nous remontons par le GR11 la rive gauche du Rio par un sentier ombragé sous une sapinière dense avec des sujets très âgés, majestueux et donc très gros et très hauts. Des bouleaux également très hauts les accompagnent.
Au bout de 4 km nous atteignons San Nicolas de Bujaruelo par un pont roman du 13 eme siècle.
Nous remontons par une piste forestière et pastorale le Rio Ara en rive droite sous un soleil éclatant. La vallée est teintée de rouge par la présence de nombreux sorbiers des oiseleurs arborescents en fruits. Des ifs, également en fruits, jalonnent la piste.
Nous laissons à l’Est la vallée qui mène au col de Bajuarelo et au delà au cirque de Gavarnie. La piste nous offre une vue sur le Vignemale.
Nous atteignons l’entrée du cirque de la vallée d’Otal où nous retrouvons le 2eme groupe pour le déjeuner. Une partie des participants prolongent la piste jusqu’au bout du cirque, avec sa cascade, sa cabane pastorale adossée à un magnifique corral en pierres dressées. On est sous le pic d’Otal et on devine au sud le massif des Abietos. Alain S, impressionné par la beauté du site, en oublie ses bâtons qui y resteront car il s’en rend compte trop tard.
Nous redescendons par le même circuit vers San Nicolas en empruntant toutefois la rive gauche du rio en fin de parcours. Le temps de voir une bonne pression au bar et nous réparons en van vers Torla.
Au final, la rando représente une distance de 17 km et un dénivelé de 430 m.
Un grand merci à Eduard qui nous a guidé toute cette semaine avec compétence, calme, en s’adaptant aux capacités du groupe. 
Michel

Aujourd'hui, dernière journée de rando à Ordesa, les 2 groupes se séparent au parking. Le trajet jusqu'au départ n'est pas passable pour le bus et donc Edouardo, Martha et deux de leurs collègues nous y amènent en minibus. Et comme les points de départ sont différents, il faut monter dans le bon minibus.
Arrivés au refuge de Bujaruelo nous descendons du minibus et il fait froid. Nous sommes à 1300 mètres et le soleil se cache encore derrière les montagnes. Vite, polars, vestes etc. Martha nous explique la journée et nous partons. 
Premier arret après 100 mètres, le vieux pont. Un endroit pour la photo de famille.
Mais nous ne traversons pas le pont. La piste part de ce côté-ci. C'est une bonne piste et elle grimpe lentement. 
Et puis, tout à coup, le soleil nous atteint et tout change. Il fait chaud, les vues sont splendides, les montagnes sont belles, les pâturages sont vertes et les arbres aussi.
Nous quittons polars, vestes et autres et nous reprenons la piste bien plus joyeux.
Les vues tout au long de cette rando sont belles, splendides, magnifiques. Nous sommes près des montagnes qui s'élèvent à 2500 voire même 3000 mètres au nord de notre position.
Nous continuons notre montée lente sur la piste. Puis Martha nous donne deux options: prendre un raccourci par un sentier qui nous fait gagner un bon kilomètre au prix d'une ascension plus dure ou rester sur la piste. C'est moi qui dois choisir et c'est le sentier. Je pars en deuxième position derrière Martha. Un arrêt pour souffler, un deuxième et on commence à me dépasser. Ca ne me dérange pas. Je suis quasi le dernier à rejoindre la piste. Ce n'est pas grave.
Et nous continuons sur la piste.
Puisque nous sommes assez haut il y a beaucoup de fleurs. Surtout des crocus d'automne. Très jolies elles sont partout avec leur bleu clair. On me dira que c'est une autre couleur mais moi je les vois bleues.
Il y a aussi des campanules, des chardons bien hauts et aussi des carlines à plat par terre. 
D'autres fleurs encore, mais je n'en fait pas une liste.
Les autres me devancent et puis m'attendent. Mais comme j'ai un bon rythme je ne m'arrête pas. Juste un Ola en passant et j'avance. Ils repartent et plus loin ils m'attendent de nouveau et de nouveau je n'ai pas besoin de m'arrêter et je continue de mon pas régulier mais lent.
Et ainsi je suis le premier à passer un portail et à arriver au sommet du col.
Et à m'asseoir sur un beau rocher pour les attendre.
Ce qui n'est pas très long.
On s'arrête, Martha explique la suite et nous repartons sur une légère descente vers un pont sur la Rio Otal. 
A trois nous décidons de nous y arrêter sous des arbres et d'attendre les autres qui vont continuer un peu. 
Nous avons peut-être une demie heure de calme et puis par deux et par trois ils reviennent nous joindre.
Nous sortons nos casse-croûte nous mangeons. Quelques-unes se trempent les pieds dans l'Otal. 
Un troupeau de vaches passe, avec le berger qui les suit. C'est un endroit de passage ici.
Et puis, finalement, l'autre groupe nous rejoint. Et sans hésiter ils s'arrêtent pour leur pique nique.
Après une bonne heure dans cet endroit idyllique, sous les arbres, la petite rivière à dix mètres, la montagne en face, et à gauche et à droite (et sans doute derrière nous, mais je n'ai pas des yeux à l'arrière de la tête 😃), donc après une bonne heure nous remettons tout dans les sacs à dos et nous repartons.
Les vues sont toujours splendides - les montagnes autour de nous, les arbres, les pâturages. On ne s'en lasse pas.
Mais il faut avancer. 
Et comme à la montée je suis bientôt à l'arrière. Et comme à la montée j'ai un pas régulier que je n'ai pas besoin d'interrompre lorsceque je rattrape les autres. Martha me confirme que nous restons sur la piste et je continue mon petit bonhomme de chemin. Les autres prennent leur temps pour repartir et je suis vite loin devant. Je vois le sentier que nous avons pris à la montée et je le laisse de côté et je continue. La piste zigue, la piste zague et je vois un autre zigue devant moi. Je vous aussi un joli sentier qui coupe à travers un pâturage et je le prend. Arrivé à la piste je décide de m'arrêter pour admirer encore une fois la vue et pour attendre les autres qui viendront sûrement par la piste comme l'a dit Martha.
Mais que nenni. Ils prennent mon petit sentier.
Et puis tous ensemble nous dévalons la piste pour retrouver le refuge et le minibus de Martha qui nous ramène à huit à Torla 
Et ainsi se termine notre quatrième et dernière rando dans les canyons espagnols à Ordesa.
Et là, je voudrais remercier Martha qui nous (groupe deux) a  si bien menés et guidés pendant ces quatre jours. Elle est vraiment une excellente guide. Elle connait la rando, mais aussi le pays. Elle nous parle de la géographie, de la géologie, de l'histoire, de la culture de ce pays.
Merci Martha, ce fut un grand plaisir que de te connaître et de te suivre pendant ces quelques jours 
John

Quelques photos de l'apéro traditionnel du dernier jour ici

jeudi 18 septembre 2025

Mazerolles

Ce jeudi matin, nous sommes seulement 7 «sélistes» pour une balade de Mazerolles du
Razès à Mazerolles du Razès en passant par Belvèze du Razès …
Ce matin, nous ne sommes que 7 pour une petite balade d’environs 11 km au départ de
Mazerolles du Razès, un petit village en «circulade» de l’an mil. Son église de l’Assomption
du XII éme siècle est inscrite avec son magnifique clocher mur au patrimoine des Monuments historiques depuis 1948.
Sous la conduite de Pierre-Roger de Mirepoix, le 28 mai 1241 a eu lieu l’exécution des Inquisiteurs à Avignonet. Parmi la troupe d’exécutants, un «commando» de 25 hommes avait été recruté à Gaja la Selve par Bernard de Mazerolles (ref : site Persée - d’après Jean-Louis Gasc et Michel Jas il serait bien natif de Mazerolles).
Nous commençons notre balade par un passage à l’église du village afin d’admirer son magnifique porche et sa vieille croix avec la main de Sainte Anne. Dans le Razès, on trouve plusieurs fois ce symbole religieux notamment à Lignairolles et à Lauraguel.
Par des chemins vicinaux parfois de terre, parfois goudronnés mais toujours très faciles nous arrivons rapidement à Belvèze du Razès. Tour à tour, nous passons devant le château, le café restaurant du Chêne vert, qui rappelle de bons souvenirs à Roger. C’est l’occasion d’aller voir le vieux lavoir au bord du Sou (récemment restauré par une association de bénévoles), la statue de la Vierge à l’enfant du XIV éme siècle.
Ce coquet petit village était un peu la capitale de l’ancien canton d’Alaigne. En effet, c’est dans cette petite citée que passait la ligne de chemin de fer de Bram à Mirepoix avec un embranchement pour Limoux. Pour le trafic voyageurs les deux ont été exploitées jusqu’en 1943. Sur la portion Bram - Mirepoix le trafic marchandises a perduré jusqu’en 1973.
Aujourd’hui, le village est encore dynamique avec des commerces, de nombreuses associations sportives et culturelles.
Nous reprenons notre cheminement vers Mazerolles par un chemin de terre dans le vignoble. Belvéze et Mazerolles, bien que n’étant pas dans le Massif de la Malepère, bénéficient de cette appellation.
Sur le plateau qui domine la vallée du Sou, nous avons de très belles vues sur les Corbières, les Pyrénées, les majestueux Monts d’Olmes. Pendant prés d’un kilomètre nous longeons un bois de jolis eucalyptus.
Encore une quarantaine de minutes de progression pour parvenir à Mazerolles. Il est juste midi lorsque nous arrivons à nos voiture. Aujourd’hui nous ne sommes que 3 qui restonssur place pour pique niquer à l’abrit des grands arbres devant l’école du village.

Jean François

2025-09-18 J5 Canyons - Anisclo

Nous partons, à 21, plus tôt que les autres jours pour un parcours en bus d’une bonne heure jusqu’au point de départ de la rando. La route est étroite et sinueuse, avec Eduard en poisson pilote au volant de son van VW. Guy fait des prouesses dans les nombreux lacets resserrés. Le temps est magnifique et nous pouvons admirer de jolis petits villages, Fanlo par exemple. Le bus nous laisse au village de Nerin a une altitude de 1250 m.
Nous montons par un sentier pentu pendant 2 heures 30 en plein soleil jusqu’au Mondoto à l’altitude de 1953 m.
La, la vue sur le canyon d’Anisco, où coule la rivière Bellos, est vertigineuse. Les vautours fauves sont nombreux à sillonner le ciel de leur vol plané et chaloupé en profitant des courants ascendants. Quelques gypaètes barbus les accompagnent, difficiles à distinguer pour les non initiés que nous sommes. Les pentes abruptes du canyon sont couvertes de pins sylvestres.
Nous déjeunons à cet endroit en profitant de la vue exceptionnelle et du beau temps. Au loin Ainsa, dominée par la Pena Montanessa  (la montagne sacrée avec le monastère San Victorian où sont conservées les reliques du premier roi d’Aragon) et le lac de Mediano au loin. À l’opposé, la chaîne des « tres sorores  » puis le pic d’Anisclo, le monte Perdido et le cilindro de Marbore.
Nous descendons après ce bon moment par le même sentier puis par un autre qui longe en faux plat le canyon d’Anisco et celui de Pardina, avec la rencontre de 2 troupeaux de vaches et de quelques marmottes. 
Enfin, c’est la descente longue vers Nerin, par la route forestière et pastorale, avec quelques raccourcis utiles qui permettent de rompre sa monotonie et de réduire les distances.
Nous arrivons au bus à 17h30 où nos camarades de l’autre groupe nous attendent depuis un temps certain.
Cette belle rando représente au final une longueur de 16,5 km pour un dénivelé de 803 m.
Michel D

Groupe rando douce 
Nous laissons le groupe d'Édouardo à Nerin et continuons quelques kms encore pour descendre du bus en haut du canyon d'Annisclo. Il y a partout de bons chemins que nous descendons jusqu'à la rivière Aso que nous traversons par un pont récent. Juste plus bas il y a le pont médiéval et une partie du groupe l'emprunte pour la photo. De l'autre côté nous remontons un peu pour passer près de l'ermitage par un chemin large et facile.
Nous remontons maintenant le Rio Bellos dans son canyon profond et étroit. Il y de belles falaises, très spectaculaires, au dessus de nous. Nous marchons presque toujours dans l'ombre ce qui est le bien venu car il fait chaud aujourd'hui. 
Ensuite un pont et nous remontons le Bellos par la berge droite. Ca monte régulièrement mais sans problèmes. Nous entendons la rivière qui cascade à notre droite. 
Arrivés a un bel endroit ouvert nous nous arrêtons pour pique-niquer. C'est la plage mais nous sommes sur des rochers. Des vautours circulent loin au dessus de nous. Je fais la sieste sans bouger pour voir s'ils ne descendraient pas plus bas, ce qu'ils font mais pas de beaucoup.
Et puis c'est le retour. Cest le même chemin mais c'est tout différent de le faire dans l'autre sens. Comme si c'était un autre parcours.
Avant d'arriver à l'Hermitage nous descendons un petit sentier qui mène à un Pont different sur le Bellos. Toujours joli. On grimpe un peu et on redescend pour traverser le pont sur lAso et nous remontons vers le car et Gui.
De retour à Nerin, le café est fermé et nous ne pouvons pas soutenir le commerce local et donc j'écris ce petit compte rendu.
Nous avons fait une belle rando. 10kms et 290 mètres. C'est Martha qui me l'a dit car le canyon est tellement escarpé que le GPS ne capte pas le satellite pour se positionner.
Merci Martha pour cette belle rando.
John

mercredi 17 septembre 2025

2025-09-17 J4 Canyons - Ainsa

Aínsa 
Après un parcours sinueux en bus maîtrisé par Guy,notre chauffeur, nous entrons dans Ainsa cité médiévale réputée.
Notre guide finlandaise nous amène à la Cruz Cubieta, monument local important, décliné même en magnette. Ce mausolée comporte une croix implantée sur un tronc de chêne, emblème de la ville. Une messe est dite ici en pleine campagne le 15 septembre, fête du village. Nous poursuivons notre visite au château dont il reste les remparts, l’esplanade et deux tours. Celles-ci accueille la maison du gypaète barbu et l’office du tourisme. Passe la porte, nous poursuivons vers la vieille ville enserrée entre la rivière Ara et Cinca. La grand place est bordée d’arcades ouvertes sur les commerces et restaurants. Du belvédère, nous voyons la chaîne de montagnes, la rivière Cinca et le barrage à l’horizon. La guide nous donne les détails concernant l’église, les rues, les façades…Par les escaliers, nous descendons jusqu’à la ville nouvelle où nous déjeunons. Alourdis par un copieux repas, nous remontons à Ainsa le long d’une calade, pour la visite du musée des traditions et d’arts populaires. Sur 4 niveaux, il raconte la vie d’autrefois : outils, meubles, paniers, céramiques. Le dernier étage est consacré au tissage.
Temps libre ensuite consacré à la flânerie et aux achats divers.
Retour par la même route toujours aussi dangereuse. Heureusement beaucoup dormaient….
Marie Hélène

mardi 16 septembre 2025

2025-09-16 J3 Canyons - Ordesa

7h20, faut y aller. Tant pis, on brossera l'autre moitié des quenottes en remontant. On boucle sa ceinture dans l'ascenseur. La salle du petit dej. est déjà bondée. A peine terminé et l'on remonte faire la deuxième moitié des quenottes... puis on se retrouve presque tous devant "La villa de Torla" pour rejoindre ensuite la gare des cars. La montée est agréable: la chauffeuse connaît la partition. Regroupir devant la grande carte du site d'Odesa, répartition des groupes et l'on attaque la montée, Hélène laissant le groupe sur place. On se regroupe au premier pont: la cola del caballo est indiquée à 7,5 kms. Tu parles ! Première cascade de Arripas largement dépassée par la deuxième de la Cueva et El Estrecho. Magnifique. Rude montée dans la caillasse et à 12h30 nous débouchons sur le grand cirque d'Odesa au fond duquel se trouve la cola del Caballo. Un monde fou, une place à l'ombre et on déguste notre saquette de légumes et de jambon-fromage. Pause où l'on profite d'un décor sublime sous un soleil paradisiaque. Et c'est la redescende: 3 heures. Émaillée par le plongeon spectaculaire de notre anesthésiste préférée! Petite plaie de l'avant-bras, belle bosse de la joue qu'un pièce de 1euro réduira à 50 centimes ! On change de berge pour prendre la rive gauche et on termine la descente à la Pradera de Ordesa pour bière, café et autres désaltérants. Une mention particulière pour miss Sylvie-TGV que certains n'ont peut être pas eu le temps de voir de la journée avec parfois son tandem-Véro et leur caniche Jean François. Retour épique en car avec Pavarotti au volant : "Lui était riche, moi je suis pauvre... mais lui il est mort et moi je suis toujours en vie" ! Cìnturon, réparacìon del micro, rigolacìon pendant tout le trajet.
Certains prendront la douche, d'autres feront piscine et les derniers feront bistro. Bravo Edouardo 1er, tu nous a comblés. Mais... 20 kms et 730m de dénivellé. Quel bonheur. J'en ai les poumpils qui me flageolent !
JF

J'ai pris le groupe deux de nouveau. Après un excellent pdj nous nous sommes retrouvés devant l'hôtel pour descendre prendre le bus municipal vers le Parc National d'Ordesa.
Deux cents mètres ensemble et Edouardo est parti avec le groupe un tandis que nous autres, à 16 plus Martha nous sommes partis à notre aise.
Le chemin large et confortable menait sous les arbres pendant quelques kilomètres à plat. 
Puis en zigue et en zague le chemin a commencé à monter doucement. Nous ne nous sommes pas éloignés de la rivière, l'Arazas qui elle coulait de plus en plus vite. Puis des cascades, la Cascada d'Albanico et puis la Cascada del Estrecho où nous sommes arrêtés pour manger au doux son de l'eau.
Pour le retour, après une paire de kilomètres nous avons traversé la rivière pour rentrer de l'autre côté.
Et puis bière ou autre, bus et retour.
Une très belle journée 
John

lundi 15 septembre 2025

2025-09-15 J2 Canyons - Torla

La journée s' annonce très belle avec un très beau temps. Edouard et Martha, nos guides pour la semaine nous accueillent ce matin à l' hôtel. Nous traversons le beau village aux rues pavées. Et nous descendons la calade pour arriver au pont qui enjambe la rivière Ara. Les deux groupes suivent la piste forestiere pour se séparer à la bifurcation en direction d Ordesa. Ceux qui veulent marcher un peu plus haut sont avec Édouard. Nous montons progressivement dans le bois. Lors de l'ascension, le paysage change. Nous arrivons dans un chaos magique où Édouard nous raconte des histoires de sorcières et la légende de la brêche de Roland, car de l'autre côté de la montagne il y a  Gavargnie. Ensuite, nous découvrons une plaine entourée d'immenses falaises en grès et en calcaire. Pour le pique- nique, les deux groupes se rejoignent au parc national d Ordesa y monte perdido. Quelques uns décident de prendre la navette pour revenir à Torla. Nous repartons ensemble pendant un petit moment pour découvrir les très belles cascades: les cascades d'abetos, celles de tamborroterra qui font le bruit du tambour et la molinieto (petit moulin). Nous nous sommes à nouveau séparés. Avec Édouard, nous prenons un sentier un peu raide et caillouteux pour descendre à El puente de Los navarros où se baignent un groupe de motards. Nous suivons la rivière et la piste forestiere. Et nous retrouvons l' autre groupe au pied de la calade, dernière montée pour arriver à Torla. 
Cathy 

Moi (John) j'ai marché avec le groupe deux ce matin.
Après un bon pdj nois nous sommes retrouvés devant l'hôtel avec nos deux guides, Edouardo et Martha. Nous sommes tous partis ensemble à travers cette jolie ville montagnarde, avec ces rues étroites et les maisons hautes qui empêchent le soleil d'entrer. Mais les montagnes derrieres, elles, sont bien ensoleillées et belles à ravir. La ruelle devient chemin et descend jusqu'au pont sur la rivière et là, avant que les groupes se séparent, Edouardo nous parle du parc d'Ordesa et notamment du programme de protection des Gypaètes barbus. Moi je suis pour la protection de tout ce qui est barbu, Edouardo y était d'accord et les deux Michels aussi. 
Ce sont des vautours qui cassent les os des animaux morts pour en extraire la moelle. Comme il y a beaucoup moins de transhumance il y a moins de troupeaux et donc moins de décès et moins de moelle. Alors le parc y jete des carcasses provenant des abattoirs et les Gypaètes prospèrent avec ce régime. Bizarre 😃
Et là les groupes se séparent. Nous regardons le groupe fort bondir en avant et en haut tandis que nous prenons un pas lent mais sûr en prenant le temps de tout regarder.
Et il y a de quoi. Nous montons en longeant la rivière Ara, tantôt près d'elle, tantôt bien au-dessus, 100m ou plus au dessus. Nous traversons des forets de conifères et aussi des forets de feuillus, toutes les deux magnifiques. Le soleil éclaire le feuillage et l'effet est splendide. La rivière en bas coule fort au début et nous passons près de 3 belles cascades que nous admirons en passant, bien sûr. Puis nous arrivons à un long plat et la rivière de tumultueuse devient placide et calme.
Après un beau chemin nous traversons la rivière pour retrouver les autres pour le pique-nique.
Ensuite, les deux groupes se rejoignent pour le chemin de retour tandis qu'avec 5 autres je prends sagement le bus.
Arrivé à l'hôtel je fais une sieste bien méritée d'une heure et demie, une bonne douche et des vêtements propres et je pars explorer la ville. 
Et que vois-je, ou plutôt qui vois-je venant vers moi? Jean Jacques, qui avait fait serre fil le matin et qui maintenant bondit en avant. Je n'ai pas été assez rapide pour le prendre en photo, mais je suis prêt pour les suivants. D'abord  c'est Sylvie et Véronique, puis Martine Pressoir et puis tous les autres par petits groupes,  jusqu'à Régine, fatiguée mais qui tient bon jusqu'à la fin.
Un très bon début de séjour.
John

dimanche 14 septembre 2025

Ferrals Lès Montagnes

Aujourd’hui, nous ne sommes que 3 pour cette randonnée au départ de Ferrals-les-Montagnes.
La plupart des randonneurs étant partis pour une semaine en Espagne.

Par une montée progressive, nous prenons la direction du Mont Qayroux que nous ne pourrons pas atteindre, en raison de la présence d’un troupeau de moutons gardé par un chien particulièrement belliqueux. Afin d’éviter tout accident, nous rebroussons chemin et continuons en direction du col de
Serrières où, en 1944 les nazis ont incendié une ferme et massacré leurs habitants.

Un peu plus haut, sur le plateau, il est temps de faire la halte casse-croute suivie d’une petite sieste au soleil.
Nous reprenons notre route sur cet immense plateau constitué de vastes prairies qui nous offre de belles vues environnantes.
Il ne reste plus qu’à entamer la descente qui, parmi de belles forêts, et des arbres remarquables, nous ramène au village et à la fin de cette rando qui se termine, comme il se doit, par le pot de l’amitié.

Merci à Claude.

Photos de Roger

2025-09-14 J1 Canyons


Aux bons soins de Guy, nous partons de Carcassonne à 33, 2 annulations au compteur et les Brunet qui se rendent directement à Torla. 
Nous n’avons pas un grand trajet à faire et partons donc tranquillement. 1ere halte à Toulouse Sud pour la pause café. 
Pendant ce trajet, j’en profite pour constituer à grand peine le groupe Whatsapp avec l’aide précieuse de John.
Après la pause déjeuner à l’aire des Pyrénées à proximité de Pau, nous attaquons les Pyrénées en longeant le gave d’Aspe et le Parc National des Pyrénées : Oloron Sainte Marie, fort du Portalet qui protégeait la route du Somport et servit de prison à Petain juste après guerre, tunnel du Somport, Canfranc, Jaca.
Nous arrivons enfin dans le parc National d’Ordessa y Mente Perdido.
Arrivée à l’hôtel Villa de Torla à 17h30. Le bus ne pouvant y accéder, il a fallut tirer les valises sur une longue calade pentue.
Le village de Torla est magnifique et animé. Beaucoup de bars et de magasins de souvenirs. L’hôtel est coquet, les chambres également quoique petites.
Michel

Le site de l'Hotel ici 
La Galerie de photos de l'Hotel ici
Le programme de Sud Evasion


Projet de Sud Evasion (peut être modifié sur place)

Jour 1 - VOTRE LOCALITE - REGION DE TORLA

Départ le matin en autocar en direction de la frontière espagnole. Déjeuner libre en cours de route. Arrivée dans la région de TORLA. Installation à l'hôtel. Dîner et logement.

Jour 2-RANDONNEE: CHEMIN DE TURIETO

Petit déjeuner. Départ de Torla en empruntant le chemin de Turieto vers la Pradera d'Ordesa, passage le long de la rivière Ara, entrée dans le Parc par un chemin forestier en longeant la rivière Arazas. Découverte de Cascades. Déjeuner sous forme de panier repas en cours de randonnée. Retour à l'hôtel en autocar, dîner et logement.

Niveau facile: Dénivelé: env. 450 m - Durée: env. 3 H 00

Niveau moyen: Dénivelé: env. 500 m - Durée: env. 5 H 00

Jour 3 - RANDONNEE: LA VALLEE D'ORDESA

Après le petit déjeuner, départ en autocar en direction du Parc National d'Ordesa. Randonnée dans la vallée vous découvrirez les Cascades d'El Estrecho et de La Cueva. Continuation vers la Cola de Caballo. Déjeuner sous forme de panier repas en cours de randonnée. Retour à l'hôtel. Dîner et logement.

Niveau facile: Dénivelé: env. 350 m - Durée: env. 5 H 00

Niveau moyen: Dénivelé: env. 600 m - Durée: env. 6 H 30

Jour 4-JOURNEE DECOUVERTE: AINSA

Petit déjeuner et départ pour Ainsa. Visite d'un monument emblématique de Ainsa. La Cruz Cubierta. Visite du musée d'art et métiers d'Ainsa. Déjeuner au restaurant. Après-midi: Découverte de la ville médiévale. Au Xlème siècle, elle fut capitale du royaume de Sobrarbe avant d'être incorporée au Royaume d'Aragon. Découverte du château avec ses fortifications, son église, sa Plaza Mayor et ses petites ruelles. Temps libre dans le village. Retour à l'hôtel, dîner et logement.

Jour 5-RANDONNEE: CANYONS D'ANISCLO

Après le petit déjeuner, départ en autocar. Journée de randonnée. Les gorges d'Anisclo sont profondes et impressionnantes par leurs dimensions avec des parois pouvant aller à plus de 1000 mètres. L'eau est l'élément central de l'histoire géologique de ces lieux. C'est elle qui a creusé ce canyon et tous ceux du haut Aragon. Elle permet ainsi de conserver une faune et une flore particulièrement riches. Les plantes sont diverses et variées. Levez la tête ! Peut-être aurez-vous la chance de voir un des nombreux rapaces tournoyant dans les courants d'air chaud du canyon. Déjeuner sous forme de panier repas en cours de randonnée. En fin de journée, retour à l'hôtel. Diner et logement.

Niveau facile: Dénivelé: env 350/400 m - Durée: env. 5 H 00

Niveau moyen: Dénivelé: env 750/800 m - Durée: env. 6 H 00

Jour 6 - RANDONNEE: SAN NICOLAS DE BUJARUELO / LA VALLE D'OTAL

Petit déjeuner. Départ en véhicule 4X4 pour se rendre dans la vallée. Randonnée dans la vallée d'Otal. Très belle région de la vallée de la rivière Ara riche en histoire. Déjeuner sous forme de panier repas en cours de randonnée. Retour en véhicule 4X4 à l'hôtel dans l'après-midi. Dîner et logement.

Niveau facile: Denivelé: env. 300 m-Durée: env.5 H 00

Niveau moyen: Dénivelé: env. 450 m-Durée: env.5 H 30

Jour 7- RETOUR

Après le petit déjeuner, départ pour la France. Déjeuner libre en cours de route. Continuation en direction de votre localité.








jeudi 11 septembre 2025

2025-09-11 Lacombe

Il fait un peu frisquet à Lacombe ce matin. Pourtant en quittant Carcassonne il faisait un peu frais mais quand même agréable. Mais nous sommes quand même à 750 mètres et dès que nous nous mettons en route, après la photo bien sûr, il fait bon marcher. 
Nadine et Philippe nous mènent dans les bois autour de Lacombe. Les arbres sont grands et leur voûte est,  j’allais dire envoûtante, mais peut-être magnifique est un meilleur mot. Nous cheminons par sentiers et chemins avec quelques petits arrêts pour nous regrouper et nous reposer un instant.
Puis nous retrouvons le lac de la Galaube que nous longeons d’en haut pendant tout un temps avant de passer en dessous du barrage et de retrouver le sentier qui descend vers la Prise d’Alzeau. Nous longeons un petit temps cette rivière qui est très jolie, pleine d’eau avec beaucoup de petits cascades.
Et puis c’est la remontée vers Lacombe et les voitures. Quelques uns nous quittent d’autres se retrouvent à Cals pour pique-niquer (le secret – là il y a quatre bancs)
Merci Nadine, merci Philippe pour cette belle balade
Et bienvenu à Ludovic qui nous rejoins pour le première, mais pas la dernière, fois.
John
Photos de John

dimanche 7 septembre 2025

2025-09-07 Les Villages Ronds de la Malepère

Au départ de Brugairolles, le S .E.L en balade dans les Pas d’Achille Laugé par Calhavel et Cailhau.
Ce dimanche matin, c’est une reprise pour les randonneurs du S.E.L. Nous ne sommes que 13 pour une randonnée dans le piémont sud du massif de la Malepère. 
Dés 09h00, nous commençons notre marche par un joli petit chemin en direction du bois de la Cuchane. Ce petit chemin est l’ancienne « route » de Limoux à Orsans mentionnée sur les cartes de Cassini du XVIII éme siècle. Il mériterait d’être entretenu et réhabilité.
Nous contournons de jolies parcelles de vigne puis, du haut d’une crête nous dominons la vallée du Sou avec une belle vue sur les Pyrénées qui aujourd’hui sont noyées dans les nuages. Après une trentaine de minutes de marche, un petit chemin nous conduit à Cambieure.
Dans le village, nous pouvons voir une très jolie croix métallique à un angle de rue et, sur la place des platanes, une majestueuse demeure avec son monumental escalier qui est à l’abandon. Un peu plus loin, une petite place parfaitement circulaire où quelques uns d’entre nous chapardent quelques figues. Nous passons prés de l’église du village et d’un joli pigeonnier.
Nous quittons le village par un sentier bien ombragé le long du Sou, par un chemin de terre nous contournons les vignes. Depuis un petit plateau caillouteux, nous pouvons voir Cailhau et son clocher vert. Nous ne passons pas dans le village mais, continuons notre cheminement vers Cailhavel. Par le domaine de l’Horte, l’Alouette (sa maison), la croix de rogations de Pujal et la Gardie nous sommes dans les «Pas d’Achille Laugé».
Achille Laugé, né le 29 avril 1861 à Arzens et mort le 2 juin 1944 à Cailhau et un peintre maître du pointilliste. Il est un grand ami des sculpteurs Antoine Bourdelle et Aristide Maillol.
Nous continuons notre reprenons notre cheminement et, peu avant Cailhavel nous apercevons sur notre gauche au fond d’un vallon le dôme d’un observatoire. Depuis une vingtaine d’année le village est le siège d’un club d’astronaumes amateurs.
Il est 12h00, lorsque nous parvenons à Cailhavel où nous sommes aimablement accueillis par Danielle Bonnet, maire du village qui nous permet de nous installer dans la cour de l’ancienne école pour notre pause casse-croûte où des tables et des chaises sont mises à notre disposition. Sur la place du village, un groupe d’enfants du village fait également un pique-nique et nous plaisantons avec eux.
Avant de manger, nous visitons la petite église Saint Martin. Cailhavel est l’un des 16 villages circulaires du massif de la Malepère, c’est surtout l’un des plus remarquables. Il est très bien entretenu et mis en valeur.
Avant de quitter le village, à 13h15, nous faisons quelques photos dans la cour de l’école avec madame le maire. Au détour d’une rue, avant de prendre le chemin en direction de Cailhau nous pouvons voir un jardin potager de style médiéval. Sur le chemin de Cailhau, nous rencontrons un groupe de chasseurs très compréhensif envers les randonneurs.
En un peu moins d’une heure, nous sommes à Cailhau. Le « caillou haut» est également un village circulaire. Nous visitons le village : la motte du haut du village, l’église Saint Christophe du XI éme siècle avec sa croix datant de 1645. Geneviève est admirative, la vue depuis le parvis de l’église est vraiment très belle.
On trouve la première mention de Cailhau dans les archives de l’évêché de Narbonne en 779. Nous quittons le village par la Maison des Mémoires «Achille Laugé» et la porta Aquaria datant de 1658 en direction de Brugairolles avec un petit détour par le Pech Nadiou le point culminant de la balade à 301 mètres. Cette partie de la rando fait environs 1 km et elle est relativement plus difficile.
Nous arrivons au village, l’ancienne Brugairollis (au pays des Bruyères les «brugues») qui était également un village circulaire jusqu'à sa destruction en janvier 1588. Brugairolles était alors une importante garnison huguenote qui est tombée après un long siège de 7 mois par les troupes de Scipion de Joyeuses.
Il est 15h15, nous avons fait 18 km avec un dénivelé positif de 305 mètres.

Jean François

Photos de Jean François

jeudi 4 septembre 2025

2025-09-04 Cavanac

C’est la rentrée. Après cet été calamiteux entre canicule et incendies dramatiques qui ont entrainé une interdiction d’entrer dans les espaces boisés, nous sommes nombreux à nous retrouver pour une mise en jambes très attendue. Le ciel est bien couvert à Cavanac mais nous sommes tous heureux de reprendre le cours des chemins.
Le chemin d’aujourd’hui, c’est le « sentier du brigand ». Le brigand, c’est Pierre Sourgnes, dit l’Antugnou, devenu dans les années 1830 le « brigand de Cavanac », resté dans la mémoire populaire comme un criminel monstrueux ou comme un bandit d’honneur ou comme un révolté, en une postérité qui oscille entre réalité et légende. En fait, cela n’a rien à voir avec notre sentier mais… c’est le héros de Cavanac !
Nous commençons par un petit tour dans le cœur du village, entre rues étroites et pentues et « couvert du roy », puis nous partons le long de jardins, plus ou moins abandonnés, semble-t-il. Un bout de route avant de retrouver les chemins, il n’y a plus de fleurs mais des baies de temps en temps, mûres, gratte-cul et petites boules rouges toutes rondes. Nous franchissons des ruisseaux à sec, des champs moissonnés, des vignes … et nous arrivons au pylône d’Éric (qui est cet Éric ???), élément d’une ligne à haute tension. Là, nous   profitons d’un beau panorama sur le moutonnement des vallons où alternent cultures et espaces boisés. 
Sur le conseil de Roger, nous nous permettons une variante qui nous fait emprunter un joli sentier à travers un bois de chênes au lieu du chemin tout droit qui longe les vignes en contrebas. Chemin que nous regagnons plus tard et qui nous fait monter à travers vignes et forêt, tous en contemplant au-dessus de nous quelques buttes occupées par un bouquet de chênes et de cyprès. Nous atteignons enfin un de ces petits bois haut perchés et nous nous attardons quelque peu sur le paysage qui se déroule à nos pieds. Le soleil tente une sortie timide entre les nuages, ce qui nous permet d’admirer les hauteurs des Pré-Pyrénées, faute de voir les Pyrénées elles-mêmes. Lorsqu’il fait clair, le paysage est ici somptueux avec un horizon immense. C’est un des très beaux panoramas des environs de Carcassonne.
Puis c’est la descente sur Cavanac, le long de vignes et de champs. La belle église se détache au loin sur le ciel même nuageux avant que nous ne la retrouvions de tout près. Nous passons tout près du château devenu un illustre restaurant, mais, déception, la réservation n’a pas été faite…
Après quoi ce sont les voitures puis, pour la plupart, le pique nique au bord du Toron. C’était bien bon de se retrouver, et à la prochaine !
Claudine P.

Photos de Roger

mercredi 3 septembre 2025

2025-09-03 Le Madres

En ce mercredi 03 septembre, nous sommes 3 partants pour entreprendre l’ascension du Pic de Madrès.

La météo est excellente, et c’est avec enthousiasme que nous attaquons le montée en direction du Bernard Sauvage.

Après quelques rudes raidillons, nous atteignons un petit plateau où paît un petit troupeau de vaches qui, nous ayant repérés, s’avancent vers nous d’un air menaçant et nous font comprendre que nous ne sommes pas les bienvenus… Sans hésitation, et à quatre pattes, nous nous réfugions vite de l’autre coté de la clôture.

Après ce petit incident, nous poursuivons notre route, et apercevons une harde d’izards qui, à notre vue, détalent à toute vitesse. Ils sont les maîtres des lieux.

Nous arrivons enfin au pied du Bernard Sauvage et décidons de faire la pause casse-croute.

13 h 30, il est temps de repartir. Une petite grimpette, et noussommes au sommet du Bernard Sauvage. 

Tour d’horizon, et petite descente suivie d’une autre grimpette et nous voici au sommet du Madrès. 

Nouveau tour d’horizon sur les sommets alentour, notamment sur les stations de Formiguères, Des
Angles, et du lac de Matemale en contrebas.

Il faut maintenant prendre le chemin du retour. La descente bien pentue nous amène sur un premier plateau. Après une autre descente, nous arrivons à la cabane de Balmète. La descente se poursuit en longeant la « Castelane » que nous traversons plusieurs fois avant d’entrer dans les bois jusqu’à l’ancien refuge ruiné de Callau. Nous n’avons plus qu’à suivre la piste qui nous ramène au col de Jau.

Arrêt traditionnel à Quillan pour le pot de l’amitié.

Roger.

Photos de Christophe et de Roger